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27 octobre 2005 4 27 /10 /octobre /2005 00:00
(Note : Pas de version française disponible pour le moment)

First Internet-built student satellite successfully launched

SSETI Express, a low Earth orbit spacecraft designed and built by European university students under the supervision of ESA’s Education Department, was successfully launched this morning at 08:52 hrs from the Plesetsk Cosmodrome on a  Russian Cosmos 3M launcher. At 10:29 hrs this morning, the ground control centre at the University in Aalborg (DK) received the first signals from the satellite.
SSETI Express (SSETI being the acronym for Student Space Exploration and Technology Initiative) is a small spacecraft, similar in size and shape to a washing machine (approx. 60x60 x90 cm). Weighing about 62 kg it has a payload of 24 kg. On-board the student-built spacecraft were three pico-satellites, extremely small satellites weighing around one kg each. These were deployed one hour and 40 minutes after launch. In addition to acting as a test bed for many designs, including a cold-gas attitude control system, SSETI Express will also take pictures of the Earth and function as a radio transponder.
The challenge has been for the 23 university groups, working from locations spread across Europe and with very different cultural backgrounds, to work together via the Internet to jointly build the satellite.
The Student Space Exploration and Technology Initiative, which provides the framework for the mission, was launched by ESA’s Education Department in 2000 to get European students involved in real space missions. The initiative aims at giving students practical hands-on experience and encourage them to take up careers in space technology and science, thereby helping to create a pool of talented experts for the future.
 
Since its creation, SSETI has developed a network of students, educational institutions and organisations to facilitate work on various spacecraft projects. More than 400 European students have made an active, long-term contribution to this initiative, either as part of their degree course or in their spare time. In addition, many hundreds more have been involved in or inspired by SSETI.

SSETI students are currently working on two other satellite projects:

( ) SSETI ESEO: The European Student Earth Orbiter, a 120kg spacecraft designed for Ariane 5, planned for launch in 2008.
( ) A study for a European Student Moon Orbiter - timeframe 2010-2012. The orbiter will conduct experiments on its way to the Moon as well as when lunar orbit is achieved.


For more information on SSET Express please contact :
Rosita Suenson
ESA Communication Office at ESTEC
Phone : + 31(0)71.565.3009
Fax : + 31(0)71.565.5728
e-mail : Rosita.Suenson@esa.int


ESA Media Relations Division
Phone + 33(0)1.5369.7155
Fax: + 33(0)1.5369.7690
e-mail : media@esa.int

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22 octobre 2005 6 22 /10 /octobre /2005 00:00
Venus Express prête à décoller vers l’énigmatique Vénus

Le mercredi 26 octobre 2005, le ciel du Cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan) va résonner du bruit assourdissant des moteurs de la fusée Soyouz-Frégate qui décollera avec à son bord la sonde Venus Express.

Cette nouvelle sonde planétaire de l’Agence spatiale européenne aura pour mission de lever une partie des mystères qui enveloppent Vénus, notre planète sœur dont la surface brûlante est dissimulée par une épaisse couche de nuages.

Le mouvement des planètes dans le Système solaire permettra ce jour-là à Venus Express de profiter d’une fenêtre de lancement offrant la meilleure trajectoire possible. En effet,  tous les dix-neuf mois, Vénus se trouve en un point de l’espace qui peut être atteint moyennant une consommation d'ergols minimale. Pour profiter de cette conjoncture, l'ESA a décidé de lancer Venus Express au cours de la prochaine fenêtre qui s'ouvrira le 26 octobre et se refermera environ un mois plus tard, le 24 novembre.

Compte tenu du mouvement relatif de la Terre et de Vénus ainsi que de la rotation de notre planète sur elle-même, on ne dispose, lors de ces fenêtres, que de quelques secondes par jour pour lancer une mission. La première possibilité de lancement de Venus Express est donc le 26 octobre à 6h43 (heure de Paris) ou 10h43 (heure locale).

Il faudra seulement 163 jours à Venus Express, soit un peu plus de cinq mois, pour atteindre Vénus. L'exploration proprement dite commencera donc en avril 2006, lorsque Vénus accueillera enfin une sonde spatiale entièrement européenne, plus de dix ans après la dernière mission à destination de cette planète.

L'odyssée commence à Baïkonour

C'est une fusée Soyouz-Frégate, l'un des lanceurs les plus fiables au monde, qui doit placer Venus Express sur sa trajectoire. Cette fusée, approvisionnée par la société euro-russe Starsem, se compose de trois étages principaux et d'un étage supérieur  (Frégate) qui emportera la sonde de l’ESA vers sa destination finale.

L'injection de Venus Express sur la trajectoire interplanétaire qui l’amènera autour de Vénus se décompose en trois phases. La première phase, d’une durée de neuf minutes, se déroule sur une trajectoire ascensionnelle pratiquement verticale au cours de laquelle les trois étages de la fusée se séparent successivement et propulsent Soyouz à environ 190 kilomètres d'altitude.

Au cours de la deuxième phase, le composite Frégate-Venus Express, qui se sera alors séparé de Soyouz, sera injecté sur une orbite d’attente circulaire autour de la Terre, en direction de l'est. L'injection sera assurée par la première mise à feu du moteur  Frégate qui doit avoir lieu à 6h52 heure de Paris (4h52 GMT).

La troisième phase débutera à 8h03 (heure de Paris), soit environ une heure vingt minutes après le décollage et après un tour pratiquement complet de la Terre. Au-dessus de l'Afrique, Frégate se rallumera une seconde fois pour quitter l'orbite terrestre et se diriger sur une trajectoire hyperbolique qui l'amènera vers Vénus.

Après cette mise à feu, Frégate libèrera doucement Venus Express en déclenchant un mécanisme de séparation. La mission du lanceur s’achèvera avec cette dernière opération.

Intense activité au sol pour la réussite de la mission

A 8h21 (heure de Paris), séparée de l’étage Frégate, Venus Express s’animera sous l’effet d’une série d'ordres donnés automatiquement à bord pour commander l'activation de ses systèmes de propulsion et de régulation thermique, le déploiement de ses panneaux solaires ainsi que des manœuvres d'orientation de la sonde dans l'espace.

A partir de ce moment, la sonde passera sous le contrôle du Centre européen d'opérations spatiales (ESOC) de l'ESA pour toute la durée de la mission. L'équipe de conduite des opérations en vol coordonnera et gèrera un réseau de stations sol et d'antennes de l'ESA réparties dans le monde entier pour communiquer régulièrement avec la sonde.

La station de New Norcia, en Australie, et celle de Kourou, en Guyane, entreront alors à leur tour en communication avec Venus Express au cours de la phase initiale de la mission. Environ deux heures après le lancement, la station australienne aura le privilège de recevoir un signal confirmant que la sonde est en bon état.

Au cours de cette phase initiale de la mission, l'ESOC ayant pris le contrôle total des opérations, le véhicule spatial sera alors pleinement activé. Cette phase comprendra également deux mises à feu des propulseurs de Venus Express pour corriger d'éventuelles erreurs de trajectoire après la séparation de Frégate.

Le 28 octobre, la toute nouvelle station de Cebreros en Espagne, dotée d'une antenne de 35 mètres, commencera à prendre une part active aux opérations du réseau sol afin de relayer les informations entre l'ESOC et Venus Express. Pendant la phase de croisière et lorsque le véhicule spatial sera parvenu à destination, Cebreros sera le principal point de relais des informations entre l'ESOC et Venus Express.


Vénus en vue

Au cours de son odyssée de 163 jours, Venus Express va parcourir quelque 400 millions de kilomètres à la vitesse moyenne de 28 kilomètres par seconde par rapport au Soleil. Après une période initiale de mise en service, la sonde passera en régime de croisière sans qu'il soit prévu aucune opération spécifique, hormis les contrôles de routine de ses sous-systèmes et de ses instruments scientifiques et, éventuellement, quelques corrections minimes de trajectoire.

Le suspens reprendra le 6 avril 2006, au terme de la phase de croisière, lorsque la sonde devra effectuer une délicate manœuvre de freinage pour être capturée par l'orbite vénusienne. L'énergie nécessaire à l'insertion sur l'orbite de Vénus est considérable et nécessite que le moteur principal fonctionne pendant environ 51 minutes.

Cette manœuvre placera la sonde sur une orbite de capture fortement elliptique dont le périastre (point le plus proche de la surface de Vénus) se situe à 250 kilomètres du pôle nord, et l'apoastre (point le plus éloigné de la surface de Vénus) à environ 350 000 kilomètres du  pôle sud.

Au terme de cette période initiale de 10 jours sur l'orbite de capture, Venus Express allumera de nouveau son moteur principal et six jours plus tard, après une série de petites manœuvres orbitales, la sonde sera injectée sur son orbite opérationnelle définitive : une orbite polaire elliptique parcourue en 24 heures qui la fera s'approcher jusqu'à une distance de 250 kilomètres de Vénus et s'en éloigner jusqu'à 66 000 kilomètres.

L'orbite de capture pourrait déjà permettre de procéder aux premières observations scientifiques, mais la phase scientifique nominale ne commencera que le 4 juillet 2006, après la mise en service de la sonde et des instruments embarqués.

Les sept instruments à bord de Venus Express constituent un ensemble de diagnostic sans précédent, conçu pour étudier l'atmosphère épaisse et énigmatique de Vénus, une atmosphère si dense et si intimement liée à la surface de la planète que son étude nous fournira des clés pour découvrir les caractéristiques, l'état et l'évolution de l'ensemble de cette planète.

Note aux rédactions

Venus Express est un véhicule spatial pratiquement jumeau de Mars Express mais adapté à l'environnement agressif et très chaud qui entoure Vénus. Il a été construit par EADS Astrium, Toulouse (France) pilotant un groupe de partenaires industriels répartis dans toute l'Europe. Jamais un satellite scientifique de l'ESA n'a été fabriqué aussi rapidement puisqu'il a fallu moins de quatre ans au consortium pour mener le projet à bien, de la conception au lancement.

Après la fabrication et les essais de la sonde, les industriels resteront impliqués dans la mission et apporteront leurs conseils et leur soutien à l'équipe de projet Venus Express de l'ESA, conduite par le Chef de projet, et à l'équipe de contrôle au sol placée sous l’autorité du Responsable de la conduite des opérations du véhicule spatial

Le 4 juillet 2006, lorsque débutera la phase scientifique nominale, le Chef du projet Venus Express transférera la responsabilité de la mission à un Chef de mission Venus Express de l'ESA qui prendra la responsabilité du Centre des opérations scientifiques de Venus Express (VSOC) installé à l'ESA/ESTEC (Centre européen de recherche et de technologie spatiales), aux Pays-Bas. Le VSOC se chargera de la planification courante des observations scientifiques en coordination avec le Responsable scientifique du projet et les responsables de recherche chargés des instruments.

L'ESA a investi environ 220 millions d'euros dans le développement, le lancement et l'exploitation de la sonde. Ce montant inclut 15 millions d'euros pour le développement des instruments, y compris le soutien apporté à plusieurs instituts de recherche (Responsables de recherche) pour la réalisation des instruments. Venus Express s'inscrit dans une série de missions entre lesquelles les coûts sont partagés, les autres missions étant Rosetta et Mars Express.


Pour tout complément d'information, veuillez contacter :

ESA, Division Relations avec les Médias
Tél. : +33 (0) 1 53 69 71 55
Télécopie : +33 (0) 1 53 69 76 90

Don McCoy, Chef de projet ESA
Courriel : Don.McCoy@esa.int

Hakan Svedhem, Responsable scientifique ESA
Courriel : Hakan.Svedhem@esa.int

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21 octobre 2005 5 21 /10 /octobre /2005 00:00
La sonde Venus Express de l'ESA sera la première à rendre visite à notre plus proche voisine, Vénus, depuis plus de 10 ans. Pour célébrer cet événement, la Planetary Society s'est associée à l'ESA pour inviter les jeunes et les moins jeunes de par le monde à participer au concours artistique Venus Express.

Article complet:

http://www.esa.int/esaCP/SEM9VA6Y3EE_Belgium_fr_0.html

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20 octobre 2005 4 20 /10 /octobre /2005 00:00
La ville de Nice accueille la première conférence internationale sur la sécurité spatiale

Lors du 40ème congrès de la Fédération internationale d'astronautique (IAF) organisé à Pékin en octobre 1989, l'administrateur adjoint de la NASA chargé des questions de sécurité et d'assurance des missions, M. George Rodney, a conclu sa présentation sur les problèmes de sécurité de la Station spatiale internationale par la remarque suivante : "À long terme, il reviendra à l'ensemble des puissances spatiales d'assurer la sécurité des êtres humains dans l'espace, notre domaine commun."

En dépit de cette prévision, et contrairement à ce qui se passe depuis soixante ans dans le transport aérien où l'Organisation de l'Aviation civile internationale (OACI) est chargée de la sécurité aérienne, les problèmes liés à la sécurité des vols spatiaux sont encore réglés aujourd'hui au niveau de chaque État. La plupart des lois, règlements et accords régissant les activités spatiales sont inspirés par les besoins des agences gouvernementales. Au cours des récentes années, marquées par un accroissement de la coopération entre les puissances spatiales et l'arrivée de nouveaux acteurs comme le Brésil et la Chine, mais aussi par les premiers exemples privés de "tourisme spatial", il est apparu qu'il était temps de réformer et d'harmoniser le cadre juridique existant dans le domaine de la sécurité spatiale et de faciliter la mise en œuvre des projets commerciaux lancés par le secteur privé.
 

La promotion de la sécurité dans le domaine spatial ne constitue pas seulement une obligation morale, elle est également indispensable au développement des programmes spatiaux et à leur viabilité économique. Chaque accident retentit de manière considérable sur l'exploration et l'exploitation spatiales : il entraîne des retards de calendrier, mobilise un personnel peu nombreux, consomme des ressources financières limitées et entame la motivation du public et des responsables politiques pour de nouveaux projets.

Dans le domaine des vols habités, l'avenir appartient aux programmes internationaux plutôt qu'aux projets nationaux. Mais il subsiste des différences culturelles importantes qui peuvent accroître les risques en matière de sécurité. Cela concerne le travail des équipages et des équipes de développement et va bien au delà de la barrière des langues. Les disparités culturelles entraînent des approches différentes dans le domaine de la sécurité. Celles-ci trouvent leur origine dans des traditions, des expériences, un environnement différents, mais découlent également des politiques de chaque État et du degré d'acceptation des risques par le public.

Après une série d'accidents tragiques, qui ont frappé pratiquement toutes les puissances spatiales, et le lancement de nouveaux projets - publics et privés - de missions spatiales habitées, l'émergence du tourisme spatial et le développement de l'exploration au delà de l'orbite terrestre basse, vers la Lune et la planète Mars, il est temps de faire progresser la coopération internationale en matière de sécurité spatiale et de prendre un nouveau départ dans l'élaboration d'une réglementation  harmonisée et cohérente qui aboutira peut-être à la création d'une organisation internationale spécialisée, à l'image de ce qu'est l'OACI pour l'aviation civile.

C'est là le but de la première Conférence de l'Association internationale pour la promotion de la sécurité spatiale (IAASS) qui se déroulera à Nice du 25 au 27 octobre prochain. Parrainée par l'ESA, la NASA et la JAXA, cette manifestation réunira des spécialistes appartenant aux agences spatiales, aux entreprises industrielles et aux instituts de recherche de toutes les puissances spatiales, y compris la Chine, l'Inde et le Brésil. Les leçons à tirer des accidents qui ont marqué la conquête spatiale, la prévention des erreurs humaines, la gestion des risques en matière de sécurité, la culture de la sécurité dans les différentes organisations, la sécurité pendant les missions habitées de longue durée, les nouvelles règles de sécurité en matière de tourisme spatial, figureront parmi les nombreux sujets abordés lors de la conférence.

"L'avenir appartient aux programmes spatiaux civils menés en coopération internationale. Celle-ci va devenir de plus en plus importante et exigera l'adoption de normes uniformes et de solutions innovantes en matière d'organisation" explique M. Tommaso Sgobba, Chef du Bureau Assurance produit et Sécurité de l'utilisation de l'ISS à la Direction Vols habités, Microgravité et Exploration de l'ESA, qui, en tant que Président de l'IAASS, organise la conférence de Nice.

D'autres informations sur la conférence de l'IAASS "Sécurité spatiale, un nouveau départ" et sur l'"Association internationale pour la promotion de la sécurité spatiale" sont disponibles sur Internet aux adresses suivantes :

http://www.congrex.nl/05a15
http://www.iaass.org 

Pour de plus amples informations, merci de contacter :

Franco Bonacina
ESA - Chef de la Division Relations avec les médias
Direction des Relations extérieures
Siège de l'ESA - PARIS
Tél : +33 1 5369 7155
Fax : +33 1 5369 7690

Dieter Isakeit
Chef du Centre des Utilisateurs Erasmus et du Bureau de Communication
Direction Vols habités, Microgravité et Exploration
ESA/ESTEC Noordwijk (Pays-Bas)
Tél : +31 71 565 5451
Fax : +31 71 565 8008

Tommaso Sgobba
Chef du Bureau Assurance produit et Sécurité de l'utilisation de l'ISS
Direction Vols habités, Microgravité et Exploration
ESA/ESTEC - Noordwijk (Pays-Bas)
Tél : +31 71 565 4944
Fax : +31 71 565 6132


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19 octobre 2005 3 19 /10 /octobre /2005 00:00
Venus Express prête au décollage

Le lanceur Soyouz-Frégate chargé de placer en orbite la sonde Venus Express de l’ESA décollera le mercredi 26 octobre à 10h43 heure locale (6h43 heure de Paris) du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan.

Venus Express, première mission européenne à destination de Vénus, tentera de percer les nombreuses énigmes qui entourent encore cette planète. Les scientifiques tenteront notamment de comprendre pourquoi une planète si semblable à la Terre en termes de taille, de masse et de composition, a connu une évolution si différente au cours des 4,6 derniers milliards d’années.

Le Centre européen d’opérations spatiales (ESOC) de l’ESA, à Darmstadt (Allemagne), qui assurera le contrôle de cette mission, organisera une opération de relations publiques le jour du lancement, de 6 heures à 12 heures.

La télévision transmettra des images en direct de Baïkonour aux organes de radiodiffusion et au grand public. Des membres de la direction et des spécialistes de l’ESA seront à l’ESOC et dans d’autres établissements de l’Agence pour répondre aux questions et donner des interviews.
 

Toutes les images seront diffusées en direct à titre gratuit. Les organes de radiodiffusion peuvent consulter le site http://television.esa.int qui donne tous renseignements utiles sur les diverses liaisons satellite (Eutelsat W2).

Pour le grand public, une retransmission du lancement via Astra 1G a également été prévue. Les horaires et autres renseignements sont disponibles en ligne sur le site http://television.esa.int/photos/Astra.pdf

A l’occasion du lancement de Venus Express, la Planetary Society se joint à l’ESA pour inviter des jeunes et des adultes du monde entier à participer à un concours artistique sur le thème « cartes postales de Vénus ». Il s’agit d’imaginer la surface de Vénus « vue d’en haut ». Le lauréat sera invité à suivre la mise en orbite vénusienne de la sonde au centre de contrôle de Darmstadt, le 6 avril 2006. Pour en savoir plus sur ce concours, consulter le site http://planetary.org/postcards_from_venus/


Les représentants des médias qui souhaitent suivre l’événement à l’ESOC ou assister à sa retransmission dans d’autres établissements de l’ESA sont priés de remplir le formulaire d’inscription ci-joint et de le télécopier au lieu de leur choix.


Pour en savoir plus, contacter :
ESA – Division Relations avec les médias
Tél: +33(0)1.53.69.7155
Fax: +33(0)1.53.69.7690
Lancement de Venus Express – Baïkonour – 26 octobre 2005

Prénom : _____________________________
Nom : ______________________________
Média : __________________________________________________________________
Adresse : _________________________________________________________________

Tél : _______________________________
Fax : _________________________________
Portable : ___________________________
Courriel : _______________________________

Assistera au lancement de Venus Express à l’établissement suivant :

(  ) Italie
Lieu : ESA/ESRIN
Adresse : Via Galileo Galilei, Frascati (Rome)
Accueil : 6h20-12h00
Contact: Franca Morgia – Tél: +39.06.9418.0951 – Fax: +39.06.9418.0952

 (  ) Pays-Bas
Lieu : Centre des visisteurs à Space Expo, ESA/ESTEC
Adresse : Keplerlaan 3,  Noordwijk
Accueil :  6h00-9h00
Contact : Heidi Graf, Tél. + 31 71 565 3006 - Fax + 31 71 565 5728

(  ) Allemagne
Lieu : ESA/ESOC
Adresse : Robert Bosch Strasse 5, Darmstadt
Accueil : 5h00-12h00
Contact : Jocelyne Landeau-Constantin, Tél : +49.6151.902.696 – Fax: +49.6151.902.961

(  ) Espagne
Lieu : ESA/ESAC
Adresse :  Urbanización Villafranca del Castillo, Villanueva de la Cañada, Madrid
Horaires :  06 :15-09 :30
Contact:  Monica Oerke, Tél + 34 91 813 13 59 – Fax: + 34 91 813 12 19

(  ) France
Lieu: ESA HQ, Salle A
Adresse: 8/10, rue Mario Nikis – F-75015-Paris, France
Horaires:  06:00-13:00
Contact: Brigitte Kolmsee – Tel: +33(0)1.5369.7299 – fax: +33(0)1.5369.7690

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16 octobre 2005 7 16 /10 /octobre /2005 00:00
Le premier guide touristique de l’espace sortira en novembre aux Etats-Unis. Il sera publié par Space Adventures, première et unique société à envoyer des particuliers dans l’espace. Illustré, riche en recommandations pour organiser son séjour, le guide liste «les meilleures destinations», «les meilleurs véhicules», détaille l’entraînement nécessaire, donne des conseils de survie et finalement raconte ce que sera le voyage. Space Adventures a envoyé trois touristes dans l’espace, dont le dernier, Greg Olsen, est rentré de son voyage ce mardi.

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14 octobre 2005 5 14 /10 /octobre /2005 00:00
Le vaisseau chinois Shenzhou VI, avec à son bord deux taïkonautes, a «légèrement» dévié de son orbite prédéterminée et se trouve un peu plus près de la Terre que prévu, a annoncé l’agence officielle Chine nouvelle. «Il se rapproche un peu plus de la Terre à cause de la gravité», dit l’agence et devrait subir une correction de trajectoire, une «opération technique normale». Par ailleurs, on a appris hier qu’une équipe de scientifiques de la KUL (université flamande catholique de Louvain [Belgique]) effectue une expérience sur l’équipage. Le but est d’étudier l’effet de l’apesanteur ou de la microgravité sur le coeur et les poumons des astronautes.

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13 octobre 2005 4 13 /10 /octobre /2005 00:00
Fusée "Longue Marche"

Une fusée "Longue Marche" transportant deux taïkonautes chinois a décollé mercredi pour le deuxième vol spatial habité de l’histoire du pays. La mission de la navette Shenzhou VI doit durer jusqu’à cinq jours.

Rompant avec la tradition de secret cultivé par l’agence spatiale chinoise, China Central Television a retransmis en direct la totalité du lancement. La mission Shenzhou VI est un projet clé pour le prestige des dirigeants communistes de la Chine, qui ont justifié le coût d’un vol habité par le développement économique dont ils affirment que le pays bénéficiera en retour. Le premier taïkonaute, Yang Liwei, avait passé plus 21 heures en orbite en octobre 2003.

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9 octobre 2005 7 09 /10 /octobre /2005 00:00
La mission CryoSat échoue à la suite d’une défaillance de son lanceur

M. Iouri Bakhvalov, Premier Directeur Général Adjoint du centre spatial Khrounitchev a confirmé, au nom de la Commission d’Etat russe, l’échec du lancement du satellite CryoSat à la suite d’une anomalie dans la séquence de lancement, et exprimé ses regrets à l’ESA ainsi qu’à l’ensemble des partenaires concernés.

Il ressort de l’analyse préliminaire des données de télémesure que le premier étage a fonctionné normalement. Le deuxième étage s’est comporté de manière nominale jusqu’au moment où le moteur principal devait s’éteindre. Une des commandes que devait envoyer le système de pilotage embarqué ayant fait défaut, le moteur principal a continué à fonctionner jusqu’à épuisement de ses ergols.

La séparation entre les deuxième et troisième étage n’a donc pas eu lieu. L’ensemble formé par les deux étages et le satellite CryoSat est retombé dans la zone prévue pour une telle éventualité, à savoir en pleine mer, au nord du Groenland (près du pôle Nord), donc sans affecter les populations locales.

Les autorités russes ont mis sur pied une commission d’enquête chargée d’analyser plus en détail les causes de cet échec. Cette commission, qui devrait communiquer ses résultats dans les semaines à venir, travaillera en étroite collaboration avec une autre commission d’enquête composée de représentants d’Eurockot, de l’ESA et de Khrounitchev.

Les présentes informations sont diffusées simultanément par Eurockot et par l’ESA.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter :

ESA Media Relations Division
Tel : +33(0)1.53.69.7155
Fax : +33(0)1.53.69.7690

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6 octobre 2005 4 06 /10 /octobre /2005 00:00
Étude d’alitement WISE : la seconde campagne est lancée

La seconde campagne de l’étude d’alitement WISE (Women’s International Space Simulation for Exploration) est pleinement lancée. Depuis le 1er octobre, les 12 participantes sont allongées sur des lits inclinés à – 6 degrés, les pieds légèrement surélevés par rapport à la tête. Pendant 60 jours, elles ne quitteront pas cette position, quelles que soient leurs activités. Cette posture entraîne des changements physiologiques semblables à ceux observés sur les astronautes pendant les vols spatiaux. L’expérience a pour but d’étudier dans quelle mesure l’alimentation et l’exercice physique peuvent pallier les effets néfastes de l’absence prolongée de gravité, que ces conditions d’alitement permettent de simuler.

Les participantes à cette seconde campagne sont arrivées deux par deux à la Clinique spatiale du MEDES, située à l’Hôpital Rangueil à Toulouse, à partir du 6 septembre. Avant la phase d’alitement, qui durera 60 jours, une période de 20 jours a permis de recueillir les données physiologiques de base qui serviront de référence pendant toute la durée de l’étude. Ainsi, les deux premières volontaires sont alitées depuis le 26 septembre.
Des femmes de toute l’Europe ont répondu à l’appel à candidatures lancé pour cette seconde campagne. Comme prévu, douze d’entre elles ont été sélectionnées : sept Françaises, trois Finlandaises, une Suisse et une Britannique. Les 12 sujets ont été répartis en trois groupes de quatre. Un premier groupe témoin ne recevra aucun stimulus extérieur au cours des 60 jours d’alitement. Un deuxième poursuivra un programme d’activités physiques tout en restant alité, tandis qu’un troisième recevra des compléments nutritionnels.
 

Peter Jost, responsable du projet WISE à l’Agence spatiale européenne, se félicite du démarrage de la seconde campagne. « Bien qu’il soit encore trop tôt pour formuler des conclusions définitives, les résultats initiaux de la première campagne montrent que les mesures palliatives testées ont eu un effet bénéfique sur la santé des participantes. Le programme d’activités physiques semble leur avoir permis de conserver une certaine capacité d’endurance (capacité aérobique) et de présenter, à la fin de la période d’alitement, une meilleure tolérance orthostatique – c’est-à-dire une meilleure capacité à renouer avec la position verticale sans éprouver de sensations de vertige. Les deux types de mesures palliatives testées ont mis en évidence une diminution de la résistance à l’insuline. Plus surprenant, les compléments nutritionnels ont apparemment protégé le système cardiovasculaire. Quoi qu’il en soit, il faut attendre les résultats de la seconde campagne avant de pouvoir tirer des enseignements valables, portant sur l’ensemble des objectifs de recherche des 12 protocoles d’expérimentation différents. Ces enseignements devront en effet avoir une valeur statistique et feront l’objet de publications dans des revues scientifiques spécialisées. »
Durant les 20 jours de la période de réhabilitation, qui suivra la phase d’alitement, les volontaires subiront, à des fins comparatives, des tests semblables à ceux de la période d’observation préliminaire. Les données recueillies dans le cadre de l’étude WISE permettront d’en savoir davantage sur des domaines spécifiques comme la fonction musculaire, les paramètres sanguins, le système cardiovasculaire, la coordination des mouvements, la formation osseuse et le bien-être psychologique.
L’étude permettra de recueillir des informations utiles à la préparation des vols spatiaux habités de longue durée. Elle bénéficiera aussi, par l’apport de connaissances qu’elle génèrera, à la recherche clinique sur Terre, et notamment à l’amélioration des méthodes de traitement des conséquences d’une immobilisation prolongée. L’observation dès les premiers stades des effets du manque d’activité au niveau moléculaire devrait confirmer l’importance de l’exercice physique régulier pour la prévention de maladies comme le diabète de type 2 et l’hypertension artérielle.
 

Cette étude est organisée dans le cadre d’une collaboration entre l’Agence spatiale européenne (ESA), le Centre national d’études spatiales (CNES), l’Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace des Etats-Unis (NASA) et l’Agence spatiale canadienne (ASC). Les protocoles d’expérimentation ont été élaborés par un groupe international de chercheurs. Le MEDES (Institut français de médecine et de physiologie spatiales) s’est chargé de la sélection des volontaires. Il a également fourni le personnel médical, paramédical et technique.
Pour de plus amples précisions, l’ESA a conçu un site Internet consacré au projet WISE : http://www.spaceflight.esa.int/wise
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter :
Franco Bonacina
ESA - Service Relations avec les médias
Paris (France)
Tél : +33 1 53 69 71 55
Fax : +33 1 53 69 76 90
Dieter Isakeit
Centre des Utilisateurs Erasmus et Bureau de la Communication
Direction Vols habités, Microgravité et Exploration
Noordwijk (Pays-Bas)
Tél : +31 71 565 5451
Fax : +31 71 565 8008

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