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30 septembre 2005 5 30 /09 /septembre /2005 00:00
Cryosat prêt au lancement

Le satellite Cryosat de l’ESA doit être lancé par un Rockot du Cosmodrome de Plessetsk (Russie) le samedi 8 octobre prochain.

Cryosat mesurera les glaces polaires avec une précision jusqu’ici inégalée.
A l’aide de deux antennes radar, le satellite pourra non seulement déterminer l’étendue des calottes polaires, mais aussi leur épaisseur exacte. En outre, les données radar du satellite contribueront à expliquer le lien entre fonte des glaces polaires et élévation du niveau des mers.

A l’occasion de ce lancement, l’ESA organisera une opération de relations publiques à l’ESRIN/ESA à Frascati (Italie), de 15h30 à 20h00.

La télévision transmettra des images en direct de Plessetsk et du centre de contrôle de mission à l’ESOC/ESA (Darmstadt, Allemagne) aux organes de radiodiffusion et au grand public. Des membres de la direction et des spécialistes de l’ESA seront à l’ESRIN pour répondre aux questions et donner des interviews.

Toutes les images seront diffusées en direct à titre gratuit. Les organes de radiodiffusion peuvent consulter http://television.esa.int. qui donne tous renseignements utiles sur les diverses liaisons satellite (Eutelsat W2).

Pour le grand public, une retransmission du lancement via Astra 1G a également été prévue. Les horaires et autres renseignements sont disponibles en ligne sur http://television.esa.in/photos/Astra.pdf


Les représentants des médias qui souhaitent suivre l’événement à l’ESRIN/ESA ou assister à sa retransmission dans les établissements de l’Agence sont priés de remplir le formulaire d’inscription et de le télécopier au lieu de leur choix.



ESA, Division Relations avec les médias
Tél. : + 33 (0)1 53 69 71 55
Fax : + 33 (0)1 53 69 76 90
Courriel : media@esa.int

 
Lancement de Cryosat – Plessetsk – 8 octobre 2005

Prénom : _________________________
Nom : ________________________________

Media : ___________________________________________________________________

Adresse : _________________________________________________________________

Tél.: _______________________________
Fax : ________________________________

Portable : ____________________________
Courriel : __________________________

Assistera au lancement de Cryosat à l’établissement suivant:
(  ) Italie
Lieu: ESRIN/ESA
Adresse: Via Galileo Galilei, Frascati (Rome), Italie
Accueil: 15:30 – 20:00
Contact: Franca Morgia – Tél: +39.06.9418.0951 – Fax: +39.06.9418.0952

 (  ) Pays-Bas
Lieu: Centre des visiteurs à Space Expo, ESTEC/ESA
Adresse: Keplerlaan 3,  Noordwijk
Accueil 15h30 – 19h30
Contact: Michel van Baal, tél. + 31 71 565 3006, fax + 31 71 565 5728

(  ) Allemagne
Lieu: ESOC/ESA
Adresse: Robert Bosch Strasse 5, Darmstadt, Allemagne
Accueil : 15 :00 – 20 :00
Contact: Jocelyne Landeau-Constantin – Tel : +49.6151.902.696 – Fax : +49.6151.902.961

(  ) Espagne
Location: ESA/ESAC
Adresse:  Urbanización Villafranca del Castillo, Villanueva de la Cañada, Madrid
Accueil :  16:00 - 19.30
Contact:  Monica Oerke, Tel + 34 91 813 13 59 – Fax: + 34 91 813 12 19

(  ) France
Lieu: Siège de l’ESA, Salle 137
Adresse: 8/10, rue Mario Nikis – Paris 15, France
Accueil  16h00 – 20h00
Contact: Anne-Marie Rémondin – Tél: +33(0)1.53.69.7155 – fax: +33(0)1.53.697690
(  ) France
Lieu: Cité des Sciences et de l’Espace
Adresse : Avenue Jean Gonord, BP 25855 – 31506-Toulouse Cedex 5
Accueil : 15 :30 – 20 :00
Contact: Sandra Laly – Tel : +33(0)1.44.76.77.32 – Fax : +33(0)1.44.76.78.16

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27 septembre 2005 2 27 /09 /septembre /2005 00:00
Sélection des astéroïdes cibles pour la mission Don Quijote de l’ESA

S’appuyant sur les recommandations de spécialistes des astéroïdes, l’ESA a sélectionné deux astéroïdes cibles pour sa mission Don Quijote de déviation de la trajectoire d’un géocroiseur (astéroïde évoluant à proximité de la Terre ou NEO).

L’équipe « concepts de pointe » de l’ESA (ACT) est en train d’étudier en détail cette mission. Au début de l’année, le Groupe consultatif sur les missions NEO (NEOMAP), constitué d’experts chevronnés, a fourni à l’ESA un rapport sur le choix des cibles pour les futures missions européennes de réduction des risques de collision avec un astéroïde. Ce rapport a défini les critères présidant à la sélection d’un astéroïde cible et a identifié deux objets qui répondent à la plupart de ces critères. Leurs dénominations provisoires sont 2002 AT4 et 1989 ML.

Tenant compte de ces éléments et bénéficiant du soutien d’experts en charge de l’Installation de conception pluridisciplinaire (CDF) de l’Agence, l’ACT a procédé à une évaluation exhaustive des architectures de mission appropriées ainsi que des stratégies de lancement, des options en matière de système de propulsion et des expériences.

Le scénario actuel prévoit deux véhicules spatiaux parcourant des trajectoires interplanétaires distinctes. L’un d’entre eux (Hidalgo) devant percuter l’astéroïde cible, tandis que l’autre (Sandro) arrivera plus tôt à proximité, procédera aux opérations de rendez-vous et se placera en orbite autour de l’astéroïde pendant plusieurs mois pour l’observer avant et après l’impact, de manière à pouvoir détecter toute modification ultérieure de sa trajectoire.

Dans le cadre des études industrielles qui vont démarrer très prochainement, des experts européens devront proposer des solutions de rechange en ce qui concerne la conception de cette mission NEO précurseur à faibles coûts. Il s’agira de la première étape vers le développement d’un dispositif de lutte contre les impacts des astéroïdes : l’une des rares catastrophes naturelles que nos technologies peuvent prévenir. 

 
Une collision évitée de justesse ?

Tandis qu’à Noël dernier toute la planète avait les yeux braqués vers le tsunami qui ravageait l’Asie, un groupe de scientifiques s’inquiétait d’une autre menace d’origine naturelle qui aurait pu tourner en catastrophe : l’impact d’un astéroïde.

Le 19 décembre, un astéroïde d’environ 400 m de diamètre (2004 MN4), dont on avait perdu la trace depuis sa découverte six mois plus tôt, fut à nouveau observé, ce qui a permis de calculer son orbite. On a immédiatement compris que le risque qu’il percute la Terre, à l’occasion d’une « rencontre proche » en 2029, était inhabituellement élevé. À mesure que les jours passaient, cette probabilité n’a pas diminué, cet astéroïde devenant le plus menaçant parmi tous ceux répertoriés jusqu’alors sur les échelles de Turin et de Palerme : les échelles qui mesurent le risque d’impact d’un astéroïde à la manière dont l’échelle de Richter mesure la magnitude d’un tremblement de terre.

Seules les premières observations de cet objet et le calcul plus précis de sa trajectoire permirent de démontrer qu’il n’entrerait pas en collision avec la Terre – du moins pas en 2029. Bien qu’improbable, une collision à une date ultérieure n’est pas totalement exclue. Il est en effet extrêmement difficile de dire ce qui va se produire si nous ne trouvons pas un meilleur moyen de suivre sa trace et celle d’autres NEO et si nous ne prenons pas les mesures nécessaires à cet effet.

La majorité des experts internationaux estiment que ces moyens sont désormais à notre portée. Une mission telle que Don Quijote de l’ESA pourrait ainsi être la première mission en mesure d’évaluer la menace posée par un NEO et de prendre des mesures concrètes pour dévier sa trajectoire.

De même que toute bonne représentation théâtrale doit être précédée de répétitions, et pour nous préparer à affronter une telle menace, nous devons tout d’abord tester nos moyens matériels sur un astéroïde inoffensif. Don Quijote sera ainsi la première mission à réaliser une telle opération. La question majeure étant : quel astéroïde retenir et à quoi celui-ci doit-il ressembler ?

Trouver la cible idéale

La population des NEO se composant d’une diversité extravagante d’objets, il n’est pas facile de choisir les paramètres physiques les plus appropriés pour lutter contre les risques qu’ils représentent. Toutefois, les experts du NEOMAP ont relevé le défi et ont livré à l’Agence, en février 2005, leurs recommandations sur les critères de sélection des astéroïdes dont la trajectoire pourrait être déviée.

Il n’est pas illégitime de se demander si l’exécution d’un essai tel que celui prévu pour la mission Don Quijote fait ou non courir un risque à notre planète. Les choses pourraient-elles mal tourner ? Pourrions-nous créer un problème au lieu d’apprendre comment en éviter un ?

Les spécialistes internationaux répondent par la négative. Ils estiment que même l’impact très puissant d’un véhicule spatial lourd sur un petit astéroïde ne provoquerait qu’une modification infime de son orbite. En fait, cette modification serait si faible que la mission Don Quijote nécessite deux véhicules spatiaux. Le deuxième devra surveiller l’impact du premier et mesurer la variation minime des paramètres orbitaux de l’astéroïde, qui ne seraient pas repérables depuis la Terre.
 
On peut également sélectionner des objets cibles qui ne susciteraient aucune inquiétude, en étudiant les variations de distance entre leurs orbites et celle de la Terre au fil du temps. Si l’astéroïde cible ne coupe pas l’orbite de la Terre, comme cela est le cas avec les NEO de la famille Amor (dont l’orbite au périhélie dépasse nettement 1 UA), l’exécution d’une manœuvre de déviation ne présente aucun risque pour la Terre.

D’autres considérations liées à l’orbite de l’astéroïde cible sont également importantes, en particulier le changement de vitesse orbitale nécessaire pour que le véhicule « rattrape » l’astéroïde cible (le delta V). Cette vitesse devra être suffisamment faible pour minimiser le volume d’ergols requis et permettre l’utilisation de lanceurs peu onéreux, tout en étant suffisamment importante pour rendre possible l’utilisation du même satellite avec plusieurs cibles. 

Les impératifs en matière de navigation et de mesures de la déviation de l’astéroïde font peser de lourdes contraintes sur le choix de la cible. La forme, la densité et la taille de l’astéroïde sont des paramètres importants, mais souvent mal connus. Ainsi, pour placer un véhicule en orbite autour d’un astéroïde faut-il connaître le champ gravitationnel de cet objet, de même qu’il faut connaître la position de son centre de masse afin de déterminer l’endroit visé par le véhicule impacteur.

La variété des astéroïdes est très grande, mais deux catégories principales prédominent pour ce qui est de la composition. Nos connaissances, encore assez rudimentaires, de l’importante population d’astéroïdes de différents types qui croisent à proximité de la Terre indiquent que le prochain astéroïde constituant une menace sera plus vraisemblablement de type C que de type S. Ceux de type C ont une surface sombre possédant une signature spectrale caractéristique des matières carbonées, tandis que ceux de type S présentent des surfaces plus brillantes dont les spectres s’apparentent de près à ceux des silicates. Les propriétés de surface de l’astéroïde cible – et notamment le pourcentage de lumière qu’il réfléchit – sont un facteur critique durant la phase finale de navigation de l’impacteur. Plus l’astéroïde est brillant, plus il constitue une cible facile. Toutefois, dans le cadre d’un exercice de répétition, l’objectif ne doit pas non plus être trop facile.

L’ESA a sélectionné les astéroïdes 2002 AT4 et (10302) 1989 ML comme objectifs cibles de sa mission car ils représentent le meilleur compromis parmi tous les critères de sélection (dont certains sont parfois contradictoires). La décision sur le choix de l’un d’entre eux comme destination finale des deux véhicules Sancho et Hidalgo sera prise en 2007.
 
Don Quijote – le retour du chevalier errant

La phase des études internes relatives à la mission Don Quijote est achevée et il incombe désormais à l’industrie spatiale de suggérer des conceptions techniques appropriées. L’ESA a envoyé un appel d’offres ouvert aux sociétés spatiales européennes pour qu’elles soumettent des propositions de conceptions. La sélection des offres les plus prometteuses aura lieu vers la fin de l’année. Début 2006, deux équipes devraient commencer à travailler sur leurs propositions de mission de démonstration technologique. Un an plus tard, lorsque les résultats seront disponibles, l’ESA sélectionnera la conception définitive à mettre en œuvre : Don Quijote sera alors prêt à s’attaquer à un astéroïde !

Note aux rédactions

Don Quijote est une mission d’essai de technique de déviation d’un NEO qui s’appuie en totalité sur des technologies classiques en matière de véhicules spatiaux. Cette mission comprendra deux véhicules : l’un d’entre eux (Hidalgo) percutera un astéroïde à une vitesse relative très élevée, tandis que l’autre (Sancho) sera déjà en poste à proximité de l’astéroïde avant l’impact, et y restera ensuite, afin de mesurer la variation des paramètres orbitaux et de procéder à l’étude du géocroiseur.

L’astéroïde 2004 MN4 a désormais reçu une appellation officielle : 99942 Apophis. Des observations récentes par radar Doppler avec le radiotélescope d’Arecibo à Porto Rico ont revu à la baisse sa probabilité d’impact avec la Terre et indiqué que celle-ci était très faible, sans être pour autant totalement exclue. En 2029, cet astéroïde « frôlera » la Terre à une distance de 32 000 km, soit la distance la plus faible jamais enregistrée pour un objet de cette taille. Sa trajectoire croisera celle de l’orbite géosynchrone sur laquelle évoluent la plupart des satellites météorologiques et de télécommunication. En outre, cet astéroïde sera visible à l’œil nu. D’autres mesures radar devront être faites en 2013.

Les astéroïdes 2002 AT4 et (10302) 1989 ML, cibles de la mission Don Quijote, ne présentent aucun danger pour notre planète.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :
ESA, Division Relations avec les médias
Tél. : + 33 (0)1 53 69 71 55
Fax : + 33 (0)1 53 69 76 90
Courriel : media@esa.int
Andrés Gálvez
Équipe « concepts de pointe »
ESTEC
Noordwijk
Pays-Bas
Tél. : +31 71 565 3118
Fax : +31 71 565 8018
Courriel : Andres.Galvez@esa.int

Liens :

NEO Space Mission Preparation :
http://www.esa.int/gsp/NEO

Advanced Concepts Team (équipe « concepts de pointe ») :
http://www.esa.int/ACT

CDF NEO Study:
http://www.esa.int/SPECIALS/CDF/SEMOC4D3M5E_0.html


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15 septembre 2005 4 15 /09 /septembre /2005 00:00
L'ESA inaugure sa nouvelle antenne pour l'espace lointain à Cebreros (Espagne)

La nouvelle antenne de l'ESA pour l'espace lointain, construite à Cebreros (Avila, Espagne) sera officiellement inaugurée le 28 septembre. Cette antenne de 35 m est la deuxième installation de l'ESA spécialisée dans les communications avec les satellites en mission interplanétaire ou évoluant sur des orbites très lointaines. Cebreros aura pour première tâche d'assurer la poursuite de la sonde Venus Express, que l'ESA doit lancer en octobre prochain.
 
Jusqu'en 2002, date à laquelle l'antenne de l'ESA située à New Norcia (Australie) est devenue opérationnelle, les missions européennes dans l'espace lointain étaient tributaires du réseau de la NASA. Or, le programme scientifique de l'ESA prévoit de nombreuses missions de ce type au cours des dix prochaines années, de sorte qu'il a été jugé nécessaire de doter l'Agence d'un accès indépendant à l'espace lointain.
 
L'inauguration officielle de cette nouvelle installation de l'ESA aura lieu à la station sol de Cebreros en présence de Gaele Winters, Directeur du soutien technique et opérationnel, et de David Southwood, Directeur du Programme scientifique de l'ESA. Un point de presse sera organisé à 11 h 30. 

Les journalistes souhaitant participer à cette cérémonie sont invités à remplir le formulaire ci-joint et à le renvoyer au Bureau de la Communication du Centre européen d'astronomie spatiale (ESAC).
 
Note aux rédactions

Le choix de Cebreros comme site d'accueil de la deuxième antenne de l'ESA pour l'espace lointain tient à plusieurs raisons. Cette antenne devant être située à 120° à l'est ou à l'ouest de l'antenne australienne, l'emplacement idéal aurait été le Centre européen d'astronomie spatiale (ESAC), implanté à Villafranca (Madrid). Or, cette région connaît une urbanisation rapide, qui aurait pu engendrer des interférences, tandis que le site de Cebreros, qui abrite déjà une station désaffectée de la NASA, offre des conditions tout aussi favorables, tout en étant à l'écart de zones à forte densité de population.

L'antenne de Cebreros mesure 35 m de diamètre. L'ensemble de la structure atteint une hauteur de 40 m et pèse environ 630 t. Elle a été réalisée en deux ans environ par un consortium industriel conduit par la société canadienne SED Systems. Des entreprises espagnoles ont été mises à contribution : ESTEYCO et NECSO ont construit l'infrastructure de la tour qui abrite l'antenne, tandis que LV Salamanca a été chargé de la remise en état du bâtiment. Le coût total de la nouvelle station s'élève à 30 millions d'euros, dont 22 ont été consacrés à l'antenne proprement dite.

L'antenne de Cebreros intègre des technologies de pointe et offre ainsi un certain nombre d'avantages par rapport à celle de New Norcia. Par exemple, sa capacité d'acquisition de données est plus élevée car son système de réception fonctionne en bande Ka (31,8 – 32,3 GHz). Cebreros dispose également d'une précision de pointage supérieure, avec une erreur maximale de 6,0 milligrades.

En régime normal, l'antenne sera télécommandée depuis le Centre européen d'opérations spatiales de l'ESA (ESOC) à Darmstadt (Allemagne).

L'antenne de Cebreros entrera en service en octobre 2005 avec le lancement de la mission Venus Express de l'ESA. Elle assurera ensuite, dans un avenir proche, le suivi d'autres sondes interplanétaires, comme le chasseur de comètes Rosetta, l'orbiteur de Mercure BepiColombo et les télescopes spatiaux Herschel, Planck et Gaia.
 

Pour plus d'informations sur cette inauguration, veuillez contacter :
Beatriz Arias
ESA, Bureau de la Communication à l'ESAC
tél : +34.91.813.13.59
télécopie : +34.91.813.12.13
adresse électronique : beatriz.arias@esa.int
 
Inauguration de la station sol de Cebreros pour l'espace lointain
Cebreros – 28 septembre 2005



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Organe de presse :  _______________________________________
Adresse : _______________________________________________
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Adresse électronique : _________________________




(  ) Je souhaite participer à la cérémonie

(  ) Je ne souhaite pas participer à la cérémonie


Formulaire à renvoyer à :
Beatriz Arias
ESA, Bureau de la Communication à l'ESAC
tél : +34.91.813.13.59
télécopie : +34.91.813.12.13
adresse électronique : beatriz.arias@esa.int


Note : Un service de navette organisé par Center Bus (repérable à l'affichette ESA/Agencia Europea del Espacio) partira de Madrid, Calle Isaac Peral (entre Calle Fernández de los Ríos et Calle Donoso Cortés) à 8 h 30, avec un retour prévu à la même adresse à 15 h 30.

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8 septembre 2005 4 08 /09 /septembre /2005 00:00
Le satellite SSETI Express, conçu et fabriqué par des étudiants de différentes universités européennes sous la supervision du Département Education de l’Agence spatiale européenne, sera lancé, le 27 septembre au matin, par une fusée russe Cosmos 3M depuis le cosmodrome de Plessetsk pour être placé en orbite terrestre basse.
A cette occasion, l’ESA organisera une manifestation au Space Expo, centre d’accueil du public situé à l’ESTEC, à Noordwijk, aux Pays-Bas. Les médias et le grand public pourront suivre, dans toute l'Europe, une retransmission télévisée en direct du lancement grâce aux images provenant de Plessetsk et du Space Expo. Des spécialistes seront disponibles pour donner des explications et des interviews, et des écoliers seront invités à participer à plusieurs ateliers afin d’exprimer leurs impressions et faire part de leur enthousiasme pour l’espace.
Le programme suivant est prévu pour cette journée :

06h30 Accueil des invités et des écoliers
07h00 Petit-déjeuner et présentation générale de la mission
08h00 Début des activités destinées aux enfants
08h15 Retransmission en direct depuis Plessetsk
08h52 Décollage
09h00 Fin de la retransmission en direct
09h30 Interviews et poursuite des activités destinées aux enfants
11h00 Fin de la manifestation.
 
Certains établissements de l’ESA ouvriront leurs portes aux représentants des médias à l’occasion du lancement de SSETI Express (voir le formulaire d’inscription ci-joint). La retransmission en direct sera assurée par le service de télévision de l’ESA dans plusieurs universités et centres de recherche européens, où les étudiants ayant participé au projet SSETI se rassembleront pour suivre le lancement (voir la Note aux rédactions).

Les représentants des médias souhaitant assister à la manifestation organisée au Space Expo ou à la retransmission dans l’un des centres de l’ESA sont invités à compléter le formulaire d’inscription ci-joint et à le retourner, par télécopie, à l’établissement de leur choix.


Pour obtenir davantage d'informations sur le satellite SSETI Express, veuillez contacter :
Philippe Willekens
Administrateur des projets éducatifs
Département Education de l’ESA
Tél. :
+33 1 53 69 73 88   (ESA-Paris)
+31 71 56 56 354    (ESA-ESTEC)
Mobile :
+33 6 80 17 49 40
Fax :
+33 1 53 69 76 01
Email :
Philippe.Willekens@esa.int


Pour plus d’informations sur la manifestation organisée au Space Expo, veuillez contacter :

Rosita Suenson
Bureau Communication de l’ESA à l’ESTEC
Tél. : + 31 71 565 30 09
Fax : + 31 71 565 57 28
Email : Rosita.Suenson@esa.int
 
Lancement de SSETI Express – Plessetsk – 27 septembre 2005

Nom : _________________________________
Prénom :_______________________________

Média : ________________________________________________
Adresse : ______________________________________________
_______________________________________________________
Tél. : ____________________________________
Fax : ____________________________________

Mobile : __________________________________
Courriel : _________________________________



J’assisterai au lancement de SSETI Express depuis l’établissement suivant :

(  ) Pays-Bas
Lieu : Space Expo, Centre d’accueil du public à l’ESTEC
Adresse : Keplerlaan 3, Noordwijk, Pays-Bas
Heures d’ouverture : 06h30 – 11h00
Contact : Rosita Suenson – Tél. : +31(0)71.565.3009 – Pendant la manifestation : +31(0)71.36.46.446
Fax : +31(0)71.565 5728

(  ) France
Lieu : Siège de l’ESA, Salle 137
Adresse : 8/10, rue Mario Nikis – Paris 15, France
Heures d’ouverture : 08h00 – 09h30
Contact : Anne-Marie Rémondin – Tél. : +33(0)1.53.69.7155 – Fax : +33(0)1.53.69.7690

(  ) Allemagne
Lieu : ESA/ESOC
Adresse : Robert Bosch Strasse 5, Darmstadt, Allemagne
Heures d’ouverture : 08h00 – 09h30
Contact : Bernhard von Weyhe – Tél. : +49(0)6151.90.28.61 – Fax : +49(0)6151.90.2961

(  ) Italie
Lieu : ESA/ESRIN, salle Ada Byron
Adresse : Via Galileo Galilei, Frascati (Rome), Italie
Heures d’ouverture : 08h00 – 09h00
Contact : Franca Morgia – Tél. : + 39.06.9418.0951 – Lorena Martino – Tél. : +39.06.9418.0354 –
Fax : +39.06.9418.0952
 
Note aux rédactions
SSETI Express (acronyme de Student Space Exploration and Technology Initiative) est un satellite de petite taille, de dimensions et de forme comparables à celles d’une machine à laver (environ 60x60x90 cm) ; il pèse environ 62 kg et sa charge utile 24 kg. Construit par des étudiants, il contient trois tout petits satellites d’environ 1 kg chacun. Ils seront déployés après la mise en orbite de SSETI Express, ce qui constituera une première non seulement pour les étudiants mais aussi pour le secteur spatial. Outre sa fonction de banc d’essais de plusieurs concepts, dont un système de contrôle d'attitude à gaz froid, SSETI Express prendra des photos de la Terre et jouera le rôle de répéteur radio.

SSETI Express a été essentiellement conçu et fabriqué par des étudiants, sous la supervision du Département Education de l’ESA. Les principaux sous-systèmes (bloc d’alimentation, unité UHF pour les communications, ordinateur embarqué pour le contrôle du satellite, système de contrôle d’attitude, système propulsif et caméra) ont été mis au point dans plusieurs universités européennes. Pour les 23 équipes universitaires concernées, réparties dans toute l’Europe et de formations très différentes, le défi a consisté à travailler en coopération via internet en vue de construire le satellite. L’ESA a apporté son soutien en définissant le cahier des charges, en harmonisant les travaux, en supervisant la construction et les tests et en organisant le lancement.

Le Centre d’essais de l’ESA à Noordwijk (Pays-Bas) a mis à la disposition du projet SSETI Express ses installations et ses spécialistes pour que des essais approfondis puissent être menés à bien. Le satellite a été soumis à des tests de compatibilité électromagnétique dans une enceinte spécifique. Il a ensuite été installé sur une table vibrante pour subir des vibrations et des chocs représentatifs de ceux qui se produisent au cours d'un lancement. Les conditions hostiles de l’environnement spatial (vide, températures extrêmes, etc.) ont été simulées dans l’une des chambres à vide de l’ESTEC.

Des essais fonctionnels au niveau système ont également été conduits dans le centre technique de l’ESA à l’ESTEC. Un simulateur de segment sol placé à côté du satellite était connecté via un ordinateur portable et internet à l’ordinateur de contrôle de la mission situé au Danemark. Une autre liaison internet a permis à l'équipe polonaise chargée du fonctionnement du satellite de contrôler ce dernier au cours des essais, tout en communiquant avec le personnel de l’ESTEC.

Dix-huit mois auront suffi pour que le satellite SSETI Express passe de l’étape Démarrage à l'étape Revue d'aptitude au vol, ce qui constitue probablement un record en matière de délais de conception et de réalisation, d’où son nom ! C’est grâce aux documents, aux équipements et aux compétences, mis gracieusement à disposition par l’ESA, les universités et l'industrie, que les dépenses totales en matériel du Département Education de l'Agence n’ont pas dépassé 100 000 euros.

L’Initiative d’exploration spatiale et de technologie pour les étudiants SSETI, qui a permis de réaliser la mission SSETI Express, a été lancée en 2000 par le Département Education de l’ESA afin de faire participer des étudiants à de véritables missions spatiales. L’objectif est de leur donner une expérience pratique et de les encourager à travailler dans le domaine des sciences et technologies spatiales, afin de préparer l’avenir en formant des spécialistes compétents.

Depuis sa création, la SSETI a mis en place un réseau d’étudiants, d’institutions et d’organismes universitaires destiné à faciliter les travaux relatifs à différents projets de satellites. Plus de 400 étudiants européens ont apporté une contribution active et de longue durée à cette initiative, dans le cadre de leurs études ou de leurs loisirs. De plus, plusieurs centaines d’autres ont été impliqués dans des projets SSETI ou s’en sont inspirés.

A l’heure actuelle, les étudiants travaillent sur trois grands projets :
* SSETI Express
* SSETI ESEO, orbiteur terrestre de 120 kg, conçu pour être lancé par Ariane-5 en 2008
* SSETI ESMO, orbiteur lunaire dont le lancement est prévu en 2010-2012. Il servira à mener des expériences pendant son trajet vers la Lune et une fois la mise en orbite achevée.

Retransmission en direct du lancement de SSETI Express
La retransmission par l’ESA du lancement du 27 septembre sera diffusée gratuitement en numérique sur Astra 1 G, à 19,2 degrés est :
Répéteur : 1.108
Fréquence de réception : 12551.50 MHz (MCPC, service multivision ESA-ASTRA)
Polarisation : verticale
Débit de symbole : 22 000 MS/s,
FEC : 5/6

Vous pouvez aussi consulter le site suivant : http://television.esa.int/photos/Astra.pdf
 

Le lancement sera également retransmis sur les sites suivants :

AIV
Londres
Cristina Rodriguez Trobajo
Courriel : Cristina.Rodriguez-trobajo@imperial.ac.uk
Tél. : +44(0)796.959.5340

AOCS+STRU
Faculdade de Engenharia da Universade de Porto, Portugal
Antonio Melro (STRU)
Courriel : antonio.melro@fe.up.pt
Mobile : +351.93.386.2934
Bureau : +351.22.508.2164

COMM
Wroclaw, Pologne
Dominik Guzda
Courriel : El_dominico@o2.pl
Tél. : +48.601.679.205

ESMO ADCS
Narvik, Norvège
Antonsen Joran
Courriel : ja@hin.no
Tél. : +47.915.69.896

PROP
Université de Stuttgart, Allemagne
Nils Harmsen
Courriel : nils.harmsen@gmail.com
Tél. : +49.163.795.2878

MECH
Euro Space Center
Jean-Marcel Thomas (Euro Space Center)
JF Vandenrijt (Equipe MECH)
Courriel : Jean-marcel.thomas@eurospacecenter.be
Courriel : jfvandenrijt@ulg.ac.be
Tél. : JF Vandenrijt +32(0)495.49.62.64

MIAS
Saragosse, Espagne
David Vicente
Courriel : daviduve@yahoo.es
Tél.: +34.610.87.34.95

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6 août 2005 6 06 /08 /août /2005 00:00
Le radar de Mars Express recueille une première série de données sur le sol martien :

MARSIS, le radar de sondage installé à bord du véhicule spatial Mars Express de l’ESA, recueille une première série de données sur la surface de la planète rouge et son ionosphère.

Ce radar a entrepris ses observations scientifiques le 4 juillet 2005, le jour même de la clôture de la phase initiale de sa mise en service. En raison du retard pris dans le déploiement de MARSIS, il avait été décidé d’exécuter la mise en service – qui devait initialement durer quatre semaines – en deux étapes, dont l’une vient de s’achever, l’autre étant appelée à démarrer en décembre prochain. Grâce à cette décision, le radar a pu entamer sa mission scientifique plus tôt que prévu, en période de nuit martienne, seule propice au sondage de subsurface. De jour, en effet, l’ionosphère présente un « niveau d’énergie » plus important qui perturbe les signaux radio utilisés pour l’observation du sous-sol.

Depuis le démarrage de la mise en service, les deux antennes de 20 mètres envoient des signaux radio vers la surface de la planète et reçoivent des échos en retour. « La phase de mise en service a confirmé que le radar marche très bien et qu’il peut fonctionner à plein régime sans perturber les systèmes en place sur la sonde », a déclaré Roberto Seu, responsable de l’instrument MARSIS à l’université de Rome « La Sapienza ».

MARSIS est un instrument très complexe, capable de fonctionner dans différentes bandes de fréquence : les fréquences basses sont optimales pour sonder le sous-sol profond, les fréquences élevées servent à scruter le sol à faible profondeur ainsi que la haute atmosphère, le registre complet des fréquences se prêtant pour sa part à l’étude de la surface.

« Pendant la mise en service, nous nous sommes attachés à tester tous les modes de transmission et à optimiser les performances du radar autour de Mars », précise le Professeur  Giovanni Picardi, responsable de recherche pour l’instrument MARSIS à l’université de Rome « La Sapienza », « ce qui nous permet de recevoir, depuis le démarrage des observations scientifiques début juillet, des échos de surface très nets et une première série de données sur l’ionosphère ». 

Le radar MARSIS est conçu pour fonctionner à proximité du péricentre de l’orbite, lorsque la sonde passe au plus près de la surface de la planète. A chaque orbite, le radar est activé pendant 36 minutes au voisinage de ce point. Sur la totalité de ce créneau, les cinq premières et cinq dernières minutes sont consacrées au sondage de l’ionosphère, l’essentiel du temps, soit 26 minutes, allant à l’observation de la subsurface.

A basse fréquence, MARSIS a surtout étudié les zones de plaine situées entre 30 et 70 degrés de latitude Nord, et cela à toutes les longitudes. Le Professeur Picardi se dit très content du fonctionnement du radar, ajoutant que « les mesures de surface réalisées jusqu’ici correspondent presque parfaitement aux modèles topographiques existants ». Les mesures en question ont donc constitué un excellent test.

Le choix des régions de plaine pour la collecte des premières données s’explique scientifiquement par le fait que les couches de subsurface y sont en principe plus faciles à identifier, même si cette tâche est encore délicate. « Comme le radar semble fonctionner parfaitement pour la surface, nous avons de bonnes raisons de croire que les ondes radio se propagent  aussi correctement dans le sous-sol », déclare le Professeur Picardi.

Selon le professeur, « la phase la plus importante de notre activité vient de démarrer, car nous devons nous assurer que nous pouvons identifier clairement et isoler sans problème les échos renvoyés par le sous-sol martien. Cela suppose d’analyser avec soin la totalité des données et de vérifier que les signaux semblant provenir de couches différentes du sous-sol ne sont pas, en réalité, produits par des irrégularités de surface. Ce travail continuera de nous occuper pendant plusieurs semaines ».

Un certain nombre de résultats préliminaires intéressants ont également été obtenus à la suite de l’analyse des premières mesures ionosphériques de MARSIS. Le radar est particulièrement sensible à la teneur en particules chargées de l’ionosphère (plasma). Cette teneur s’est avérée à certains moments plus importante que ce que l’on pouvait attendre. Selon Jeffrey Plaut, Responsable de recherche associé à ce projet au Jet Propulsion Laboratory de la NASA (Pasadena, Etats-Unis), « nous procédons maintenant à l’analyse des données pour savoir si ces mesures peuvent résulter d’une augmentation brutale de l’activité solaire, analogue à celle qui a été observée le 14 juillet, ou s’il faut émettre de nouvelles hypothèses. Seule une analyse plus approfondie nous le dira ».

L’envoi de signaux radar à la surface pour scruter le sous-sol martien se poursuivra jusqu’à la mi-août, donc quasiment jusqu’à la fin de la phase d’observation nocturne. Ensuite, priorité sera donnée à des instruments adaptés aux observations de jour, comme  la caméra HRSC et le spectromètre de cartographie OMEGA. MARSIS continuera néanmoins d’explorer de jour la surface de la planète et son ionosphère. Plus de 20% de toutes les orbites de Mars Express seront réservées à ce sondage ionosphérique, quelles que soient les conditions d’éclairement solaire. 

En décembre 2005, le péricentre de l’orbite de Mars Express sera de nouveau exposé à la nuit martienne. Il se sera alors rapproché du pôle Sud de la planète, ce qui permettra à MARSIS de reprendre dans des conditions optimales ses observations de nuit pour scruter le sous-sol, cette fois dans l’hémisphère Sud.


Note aux rédactions

La première phase de mise en service a eu pour objet de tester l’électronique et le logiciel de MARSIS ainsi que les deux antennes (dipolaires) de 20 mètres. La seconde phase, qui durera une dizaine de jours, sera consacrée à l’étalonnage de l’antenne monopolaire de 7 mètres. Cette dernière doit être utilisée en association avec les antennes dipolaires pour corriger tout effet de rugosité de surface dû aux ondes radio émises par les antennes dipolaires et réfléchies par des irrégularités de surface. Elle sera utilisée de manière optimale pour étudier les zones présentant la plus grande rugosité de surface.

L’instrument MARSIS a été réalisé dans le cadre d’un Mémorandum d’Accord entre l’Agence spatiale italienne (ASI) et la NASA. Son développement a été assuré par Alenia Spazio sous la conduite de l’ASI et sous la supervision scientifique de l’Université de Rome La Sapienza, en association avec le Jet Propulsion Laboratory (JPL) et l’université de l’Iowa. Le JPL a fourni l’antenne fabriquée par Astro Aerospace. Il s’agit du premier instrument conçu précisément pour scruter le sous-sol martien.

MARSIS a pour principaux objectifs de caractériser les différentes couches de sédiments du sous-sol martien, de détecter la présence éventuelle de glace ou d’eau souterraine, de réaliser une cartographie altimétrique à grande échelle et de fournir des données sur l’ionosphère martienne.

Pour explorer le sous-sol de la planète, l’instrument MARSIS doit se trouver à une altitude comprise entre 300 et 800 kilomètres. Pour le sondage de l’ionosphère, en revanche, il a déjà prouvé qu’il pouvait fournir des résultats acceptables jusqu’à 3000 kilomètres d’altitude. La résolution verticale du radar est de l’ordre de 150 mètres (dans l’espace libre), tandis que la résolution horizontale, de l’ordre de quelques kilomètres, dépend de l’altitude de la sonde.

Par ailleurs, l’équipe italo-américaine de MARSIS est étroitement associée au projet de radar SHARAD, fourni par l’ASI pour être installé à bord de l’orbiteur MRO (Mars Reconnaissance Orbiter) de la NASA, dont le lancement est prévu en août 2005. MARSIS et SHARAD sont conçus pour apporter des informations complémentaires sur le sous-sol martien. MARSIS est en effet capable d’explorer la subsurface jusqu’à une profondeur moyenne de cinq kilomètres tandis que SHARAD examinera en priorité les couches plus proches de la surface de la planète.


Pour en savoir plus :

Giovanni Picardi,
Responsable de recherche (principal investigator) de l’instrument MARSIS, Département INFOCOM - Université de Rome “La Sapienza”
picar@infocom.uniroma1.it

Jeffrey Plaut
Responsable de recherche associé  (co-principal investigator) de l’instrument MARSIS, NASA/JPL
plaut@jpl.nasa.gov

 
Roberto Seu,
Responsable (manager) de l’instrument MARSIS et chef de l’équipe SHARAD, Départ. INFOCOM. – Université de Rome “La Sapienza”
roberto.seu@uniroma1.it

Agustin Chicarro
Responsable scientifique (project scientist) du projet Mars Express à l’ESA
Agustin.chicarro@esa.int

Fred Jansen
Responsable (manager) de la mission Mars Express à l’ESA
fjansen@rssd.esa.int

Enrico Flamini
ASI – Responsable de programme (Program Manager) pour la contribution de l’Italie à Mars Express
Enrico. Flamini@asi.it

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27 juillet 2005 3 27 /07 /juillet /2005 00:00
Après le lancement de la Navette Discovery, qui s'est déroulé avec succès hier au Centre spatial Kennedy en Floride, Jean-Jacques Dordain, Directeur général de l'ESA, a déclaré : ”La Navette spatiale a pris un nouveau départ. J'adresse mes félicitations à l'Administrateur et à l'ensemble du personnel et des contractants de la NASA qui ont contribué à ce succès. La Navette joue un rôle fondamental dans l'assemblage et la desserte de la Station spatiale internationale, à laquelle l'Europe participe aux côtés des Etats-Unis, de la Russie, du Japon et du Canada. L'accident de Columbia a été pour nous une tragédie, ce vol est pour nous un succès.”

Discovery a décollé hier à 16 h 39, heure française à destination de la Station spatiale internationale (ISS). Cette mission de 12 jours (STS-114) est la première depuis le tragique accident de Columbia du 1er février 2003.

Les ingénieurs de la NASA ont travaillé sans relâche afin de remédier à l'anomalie détectée le 13 juillet, avant le lancement, sur le circuit du capteur de niveau d'hydrogène liquide lors d'un contrôle de routine. La première tentative de lancement de Discovery avait alors dû être reportée.

Jean-Jacques Dordain a ajouté : “La Navette va nous permettre d'augmenter rapidement le potentiel scientifique de la Station spatiale internationale. Nous pouvons désormais envisager sur des bases solides, avec tous les partenaires de l'ISS, la poursuite de son assemblage et de son exploitation. Le prochain vol de la Navette enverra l'astronaute de l'ESA Thomas Reiter à bord de l'ISS pour une mission de longue durée, tandis que Christer Fuglesang lui succédera en 2006 pour une mission d'assemblage."

Dans le cadre de la mission STS-114, les sept astronautes de la Navette sont chargés de livrer plusieurs tonnes de fournitures à bord de l'ISS pour les besoins de l'équipage actuel Expedition 11, composé de Sergueï Krikalev et John Phillips. La charge utile pressurisée est transportée dans la soute de Discovery à bord d'un module logistique polyvalent (MPLM) fabriqué en Europe, dénommé Raffaello. Une fois arrivé à destination, le MPLM, développé par l'Agence spatiale italienne (ASI) pour la NASA, sera arrimé au nœud de jonction Unity de l'ISS pour le transfert de sa charge utile. Il réintégrera ensuite la soute de la Navette.

Discovery doit s'arrimer à l'ISS le 28 juillet à 13 h 16, heure française, et revenir sur Terre le 7 août à 11 h 54.


Pour plus d'informations, veuillez contacter :
ESA, Division Relations avec les médias, Paris
tél. : + 33 1 5369 7155


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26 juillet 2005 2 26 /07 /juillet /2005 00:00
Following today's successful launch of the Space Shuttle Discovery from the Kennedy Space Center in Florida, ESA Director General Jean-Jacques Dordain said: ”The Space Shuttle is again flying high. Congratulations to the NASA Administrator and to all his staff and contractors who have contributed to this success. The Shuttle is a fundamental tool for assembling and servicing the International Space Station, in which Europe is a partner together with the United States, Russia, Japan and Canada.  Columbia was our tragedy, this flight is our success.”

STS-114 Discovery lifted off at 16:39 CEST en route for the International Space Station. This 12-day mission is the first since the tragic loss of the Space Shuttle Columbia crew on 1 February 2003.

NASA engineers have worked relentlessly through a troubleshooting plan to address an issue with a liquid hydrogen low-level fuel sensor circuit. The sensor circuit failed a routine pre-launch check during the countdown on 13 July, delaying Discovery's first launch attempt.

Jean-Jacques Dordain added: “The Shuttle will extend the research capabilities of the International Space Station in the near future. We can now discuss the continuation of its assembly and exploitation on solid grounds. The next Shuttle flight to the ISS will have onboard ESA astronaut Thomas Reiter on a long-duration mission, with Christer Fuglesang set to follow in 2006 on an assembly mission”.
 
On the STS-114 mission, the seven-person Shuttle crew will be delivering several tonnes of supplies for use by the Expedition 11 crew currently onboard the Space Station: Sergei Krikalev and John Phillips. The pressurised cargo is being transported in Discovery’s cargo bay by one of the European-built Multi-Purpose Logistics Modules (Raffaello) developed for NASA by the Italian Space Agency. On arrival, the MPLM will be attached to the Space Station's Unity node, while the crew transfers the supplies onboard. Raffaello will then be returned to ground in the Shuttle’s cargo bay.

Discovery is due to dock with the ISS on 28 July at 13:16 CEST, returning to Earth on 7 August at 11:54.


For further information, please contact:
ESA Media Relations Division, Paris
Phone: + 33 1 5369 7155

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9 juillet 2005 6 09 /07 /juillet /2005 00:00
La Navette spatiale américaine est prête à décoller du Centre spatial Kennedy le 13 juillet pour une mission de douze jours à destination de la Station spatiale internationale (ISS). Le succès de cette mission donnera un nouvel élan à l’ISS, car les futurs vols de Navette permettront de livrer en orbite les modules de grandes dimensions fabriqués par l’ESA (le laboratoire Columbus), par le Japon et par les États-Unis, rendant ainsi possible la poursuite de la construction de la Station spatiale. Onze pays européens, représentés par l’ESA, ainsi que les États-Unis, la Russie, le Japon et le Canada sont engagés dans la construction de l’ISS.

Le laboratoire Columbus de l’ESA et les équipements complexes dont il est doté pour la réalisation d’expériences permettront aux équipages de conduire des activités de recherche et de développement, dans des conditions de microgravité, dans les domaines des sciences des matériaux, de la médecine, de la biologie et des technologies. On estime qu’un grand nombre de ces activités devraient contribuer à améliorer la vie quotidienne sur Terre. Le travail à bord de Columbus sera supervisé par un Centre de contrôle mission qui se trouve à Oberpfaffenhofen, près de Munich (Allemagne).

La reprise des vols de la Navette ouvre également la voie à des missions exécutées par des astronautes de l’ESA. Ainsi, il est prévu que l’astronaute allemand Thomas Reiter s’envolera sur la prochaine mission de la Navette en septembre pour un séjour de six mois à bord de l’ISS, tandis que l’astronaute suédois Christer Fuglesang participera à une mission de la Navette début 2006.

Les médias pourront suivre le lancement de la mission STS-114 à partir de différents centres de l’ESA : ESA/ESTEC à Noordwijk (Pays-Bas), ESA/ESRIN à Frascati (Italie) et ESA/EAC à Cologne (Allemagne).

Les représentants des médias qui souhaitent assister à cet événement dans l’un de ces centres sont invités à remplir le formulaire d’accréditation ci-joint et à le renvoyer au correspondant indiqué.

Les paramètres de la liaison télévisuelle de l’ESA seront disponibles sur le site http://television.esa.int environ 24 heures avant la retransmission. Pour toutes les questions concernant la retransmission télévisuelle, merci de contacter Claus Habfast,
tél. : +31 71 565 3838 – fax : +31 71 565 6340, courriel : claus.habfast@esa.int




Pour tout complément d’information, veuillez contacter :


ESA – Division Relations avec les médias
Paris (France)
Tél. : +33 1 5369 7155
Fax : +33 1 5369 7690

 
FORMULAIRE D’ACCRÉDITATION
Reprise des vols de la Navette
Mercredi 13 juillet – 21h00 à 22h30

Nom : __________________________
Prénom : ____________________________________
Média : _____________________________________________________________________
Adresse : ____________________________________________________________________
Tél.: ________________________________
Fax : ___________________________________
Mobile: _____________________________
Courriel : _______________________________

Mercredi 13 juillet :
J’assisterai à la retransmission dans l’un des établissements suivants :

( ) Pays-Bas
Lieu : ESA/ESTEC, Space Expo, Keplerlaan 3, Noordwijk
Contact : Michel van Baal
Tél. : +31 71 565 3006
Au cours de la retransmission :
+31 71 364 6446
Fax : +31 71 565 5728
Courriel : michel.van.baal@esa.int
Avant de vous rendre au Space Expo, veuillez appeler le numéro suivant pour avoir des informations sur le compte à rebours : +31 71 565 8016

( ) Italie
Lieu : ESA/ESRIN – Salle Magellan
Contact : Simonetta Cheli
Tél. : +39 06 9418 0350
Fax : +39 06 9418 0352
Courriel : simonetta.cheli@esa.int

( ) Allemagne
Lieu : ESA/EAC, Linder Höhe – Cologne
Contact : Maren Stock
Tél. : +49 2203 6001 111
Fax : +49 2203 6001 112
Courriel : maren.stock@esa.int



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23 juin 2005 4 23 /06 /juin /2005 00:00
Sigmar Wittig, président en exercice du Comité exécutif du Centre Aérospatial Allemand (DLR), assurera la présidence du Conseil de l'ESA pendant les deux prochaines années (à compter du 1er juillet 2005).

Le professeur Wittig a été élu à l'unanimité lors de la 179e session du Conseil de l'ESA, qui s'est tenue les 21 et 22 juin au Centre européen d'opérations spatiales (ESOC) à Darmstadt (Allemagne). Il prendra la succession de M. Per Tegnér (Suède), dont le mandat arrive à échéance le 30 juin prochain.

Né le 25 février 1940 à Nimptsch (Allemagne), Sigmar Wittig a poursuivi des études de génie mécanique et obtenu un doctorat de l'université d'Aix-la-Chapelle. Après un séjour de neuf ans aux Etats-Unis (1967 - 1976), il a travaillé pendant plusieurs années (1976-2002) en qualité de professeur et de directeur à l'Institut des turbomachines thermiques de l'université de Karlsruhe, université dont il est devenu président en 1994.

En mars 2002, Sigmar Wittig a été nommé président du Comité exécutif du Centre Aérospatial Allemand. Depuis, il exerce les fonctions de chef de la délégation de l'Allemagne auprès de l'ESA.


Pour en savoir plus, contacter :
ESA - Bureau des relations avec les médias
Tel: +33(0)1.53.69.7155
Fax: +33(0)1.53.69.7690




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22 juin 2005 3 22 /06 /juin /2005 00:00
MARSIS, le radar de Mars Express, est prêt à se mettre au travail


MARSIS, le radar de Mars Express, est désormais totalement déployé. Il a subi ses premières vérifications et va pouvoir se mettre au travail autour de la Planète rouge. Tous les instruments de la sonde de l'ESA, conçus pour étudier l'atmosphère, la surface et la subsurface de Mars, sont désormais opérationnels.

MARSIS (acronyme de Mars Advanced Radar for Subsurface et Ionosphere Sounding – Radar de pointe pour le sondage de la subsurface et de l'ionosphère de Mars) est équipé de trois antennes : deux bras "dipolaires" de 20 mètres et un bras "monopolaire" de 7 mètres orienté de manière perpendiculaire à ceux-ci. Il est le premier instrument à pouvoir ainsi scruter ce qui se trouve en dessous de la surface martienne.

Le déploiement en trois étapes des bras du radar, et les essais entrepris par la suite pour vérifier l'intégrité du satellite, se sont déroulés du 2 mai au 19 juin. Le déploiement du premier bras s'est achevé le 10 mai. Ce bras, initialement bloqué en mode déverrouillé, a pu être libéré grâce au réchauffement produit par le rayonnement solaire sur ses charnières.

Les leçons acquises au cours de cette première opération ont permis de déployer avec succès le second bras de 20 mètres, le 14 juin. La mise en place – plus aisée – du troisième bras a été enfin déclenchée le 17 juin par l'équipe au sol du Centre européen d'Opérations spatiales (ESOC) de Darmstadt (Allemagne).
 
Le 19 juin, le radar a été mis en marche et a subi avec succès un essai de transmission des ondes radioélectriques à travers l'espace.

L'instrument fonctionne en envoyant, de nuit, un flux codé d'ondes radioélectriques vers Mars et en analysant les différents échos captés en retour. Les chercheurs utilisent ces données pour étudier la structure de la surface et de la subsurface martiennes. L'eau constitue l'objectif principal de leurs recherches, mais MARSIS a bien d'autres capacités. Il peut utiliser la même méthode, de jour pour étudier les structures de la haute atmosphère martienne.

Avant d'entamer ses observations scientifiques, le radar doit subir une phase de recette. Il s'agit d'une procédure de routine permettant de tester les performances de tout instrument spatial à partir d'objectifs réels in situ. Dans ce cas précis, la phase de recette durera environ dix jours, le temps de parcourir 38 orbites. Elle débutera le 23 juin pour s'achever le 4 juillet.

Au cours de cette phase, MARSIS visera verticalement la surface de Mars (pointage au nadir) lorsque son orbite elliptique sera la plus proche de la planète rouge (autour de son péricentre). Il observera alors une portion de la surface martienne située entre 15° S et 70° N de latitude, couvrant des zones d'un grand intérêt comme les plaines nordiques ou la région du dôme de Tharsis, ce qui offre la possibilité d'enregistrer, dès ce stade, des découvertes intéressantes.

Les observations scientifiques normales de MARSIS débuteront le 4 juillet, lorsque les opérations de recette auront pris fin. Au cours de cette phase initiale, le radar observera la face du globe martien plongée dans la nuit, ce qui facilitera les sondages effectués sous la surface dans la mesure ou les signaux basse fréquence utilisés par l'instrument pour pénétrer le sol de Mars à une profondeur pouvant atteindre 5 kilomètres ne sont pas perturbés alors par les effets de l'ionosphère.

Jusqu'au 20 juillet, le radar explorera, en pointant au nadir, toute la surface martienne comprise entre 30°de latitude sud et 60°de latitude nord, dont les plaines du nord qui pourraient avoir recélé autrefois d'importantes quantités d'eau.

Le radar MARSIS fonctionne à une altitude maximale de 800 kilomètres pour le sondage de la subsurface et de 1200 kilomètres pour l'étude de l'ionosphère. À partir du 20 juillet et jusqu'à la mi-décembre, Mars Express opérera de jour en utilisant des ondes de fréquence plus élevées pour sonder le sol de manière superficielle et entamer l'étude de l'atmosphère.

"C'est grâce à une coopération exemplaire entre experts travaillant des deux côtés de l'Atlantique que nous avons pu surmonter le défi que représente la mise en œuvre d'un instrument comme MARSIS, lancé pour la première fois dans l'espace" a souligné le Professeur David Southwood, Directeur du Programme scientifique de l'ESA. "Cet effort en valait vraiment la peine car MARSIS nous permet d'aborder un terrain jusqu'ici inconnu, quelles que soient les découvertes qu'il permettra de faire. La sonde Mars Express de l'ESA fonctionne parfaitement et elle constitue l'une des missions  les plus importantes lancées à ce jour vers Mars".


Note aux rédactions

 L'instrument MARSIS a été développé par l'Université de Rome, en partenariat avec le Jet Propulsion Laboratory de la NASA (JPL), à Pasadena, en Californie. Son équipe scientifique est dirigée par le Professeur Giovanni Picardi. Il est le premier instrument capable d'observer ce qui se passe en dessous de la surface de Mars, grâce à l'utilisation d'ondes hyperfréquences réfléchies par les différentes couches du sous-sol. L'un de ses premiers objectifs est de détecter la présence éventuelle de glace d'eau et de caractériser les couches sédimentaires souterraines. MARSIS permettra également de recueillir des données sur l'ionosphère martienne et d'en réaliser une cartographie altimétrique à grande échelle, dans la mesure ou cette région électriquement chargée de la haute atmosphère réfléchit également les ondes radioélectriques.

La sonde Mars Express a été lancée le 2 juin 2003 et a atteint la planète rouge le jour de Noël de la même année. Il était prévu de déployer les trois bras d'antenne de l'instrument MARSIS en avril 2004, vers la fin de la phase de recette de l'orbiteur. Des simulations réalisées sur ordinateur ont fait apparaître un risque de rebond des antennes pendant le déploiement, potentiellement dommageable pour la sonde et ses instruments. L'ESA a alors décidé de suspendre ce déploiement jusqu'à ce que le fournisseur des bras (le JPL) et le maître d'œuvre du satellite (Astrium, France) aient procédé, avec les experts de l'Agence, aux analyses et aux simulations nécessaires. Après que l'on eut estimé l'importance des risques et définit des scénarios permettant de les réduire, l'ESA a décidé de procéder au déploiement des antennes de MARSIS en mai 2005

Pour toute information supplémentaire, veuillez contacter :

Fred Jansen
ESA, Responsable Mission Mars Express
E-mail: fjansen@rssd.esa.int

Agustin Chicarro
ESA, Responsable scientifique Mars Express
E-Mail : agustin.chicarro@esa.int

ESA – Division des relations avec les médias
Tél. :+33(0)1.53.69.7155
Fax : +33(0)1.53.69.7690



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