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27 janvier 2005 4 27 /01 /janvier /2005 00:00


27 janvier 2005

Les Chefs des agences spatiales américaine, canadienne, européenne, japonaise et russe se sont réunis le 26 janvier à Montréal (Canada) pour faire le point sur leur coopération dans le cadre du programme de Station spatiale internationale (ISS) et lui donner une nouvelle impulsion. A cette occasion, ils ont passé en revue les activités en cours au titre de ce programme ainsi que les plans élaborés par la NASA pour le retour en vol de la Navette. Ils ont entériné la configuration de l’ISS approuvée par la Commission multilatérale de coordination. Les Partenaires au programme ISS ont réaffirmé que leurs Agences étaient déterminées à remplir leurs obligations au titre de ce programme, à achever l’assemblage de la Station d’ici la fin de la décennie et à utiliser et faire évoluer l’ISS en fonction de leurs objectifs de recherche et d’exploration.


 
Les Partenaires ont examiné et approuvé des plans visant à assurer le soutien logistique continu de la Station pour permettre la réalisation des activités de recherche et d’utilisation programmées. L’un de leurs principaux soucis est de développer l’exploitation et l’utilisation initiale de la Station grâce à un renforcement de l’équipage, qui pourrait passer à plus de trois membres après la reprise des vols de la Navette. L’ISS sera desservie par toute une gamme de véhicules fournis par différents Partenaires. Les plans prévoient l’utilisation du vaisseau russe Soyouz, de la Navette spatiale américaine, du cargo automatique de ravitaillement Progress fourni par la Russie, du véhicule européen ATV et du HTV japonais, ainsi que de moyens mis à disposition par d’éventuels futurs partenaires commerciaux.

Les Chefs d’Agence ont décidé de se réunir à nouveau à l’automne 2005 pour faire le point sur l’avancement des activités planifiées. Ils ont réaffirmé leur volonté de poursuivre la coopération internationale sans précédent qui caractérise depuis le début le programme ISS. Cette coopération a permis aux Partenaires de maintenir une présence humaine en orbite dans de bonnes conditions de sécurité et de continuer à exploiter de manière efficace la Station et ses équipements, y compris le bras robotisé Canadarm2, ceci malgré l’interruption des vols de navettes. Les Chefs d’Agence ont également rendu hommage au formidable travail accompli par les équipages de l’ISS et ils ont réaffirmé leur détermination à poursuivre l’assemblage de la Station dès que les vols de navettes reprendront en mai 2005.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter :

ESA - Service Relations avec les médias

Tél. : +33 (0)1 53 69 71 55

Fax : +33 (0)1 53 69 76 90


 
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21 janvier 2005 5 21 /01 /janvier /2005 00:00

A l’œil, au toucher et à l’odeur, l’univers de Titan présente des ressemblances frappantes avec la Terre

Le 14 janvier, la sonde Huygens de l’ESA a réalisé une grande première : atterrir sur Titan, la plus grande des lunes de Saturne, à 1,2 milliard de kilomètres de notre planète. Huygens a accompli ce long voyage dans le cadre de la mission Cassini-Huygens, réalisée conjointement par l’ESA, la NASA et l’ASI. Pendant la phase de descente, à partir d’une altitude d’environ 150 kilomètres, et après l’atterrissage sur le sol de Titan, six instruments multifonctions placés à bord de la sonde ont enregistré des données. Les premières analyses scientifiques dérivées de ces données ont été présentées dans le cadre d’une conférence de presse qui s’est déroulée le 21 janvier au Siège de l’ESA, à Paris.

« Nous détenons aujourd’hui les informations nécessaires pour comprendre ce qui façonne le paysage de Titan, » a déclaré Martin Tomasko, chercheur responsable du radiomètre spectral imageur de descente (DISR), pour qui «les traces de précipitation, d’érosion, d’abrasion mécanique et d’autres formes d’activité hydrologique constatées au niveau géologique montrent que les processus physiques qui ont façonné Titan sont très proches de ceux qui ont modelé la Terre ».

A en juger par les spectaculaires images prises par le DISR, Titan présente de remarquables analogies avec la Terre du point de vue météorologique et géologique. Certaines images font apparaître un réseau complexe de chenaux de drainage étroits allant d’une zone claire de plateaux vers des zones de plus basse altitude, plus lisses et plus sombres. Ces chenaux se

rejoignent pour former des systèmes fluviaux qui se dirigent vers des lacs asséchés dans lesquels on peut déceler des formes rappelant étrangement les îles et les hauts-fonds de notre planète.

Les données du chromatographe en phase gazeuse et du spectromètre de masse (GCMS) et celles du module scientifique de surface (SSP) confortent les conclusions de Martin Tomasko. Les observations de Huygens plaident fortement en faveur d’une activité hydrologique à la surface de Titan. Le fluide en question est toutefois du méthane, composé organique simple qui peut exister sous forme liquide ou gazeuse sur Titan, où règnent des températures inférieures à –170°C, et non de l’eau, comme sur la Terre.

Les rivières et les lacs de Titan semblent aujourd’hui à sec, mais il est possible que des précipitations soient tombées dans un passé peu éloigné.

Les données de décélération et de pénétration fournies par le SSP montrent que le matériau présent sous la croûte de surface a la consistance du sable. Cet aspect s’explique-t-il par des précipitations de méthane qui se seraient abattues pendant une période incommensurable sur le sol de Titan, ou faut-il y voir le résultat d’un phénomène de remontée de liquide par capillarité depuis le sous-sol vers la surface ?

La chaleur dégagée par la sonde a eu pour effet de réchauffer le sol à l’endroit où celle-ci s’est posée. Le GCMS et le SSP ont tous deux détecté des émanations de méthane gazeux issues par évaporation du matériau de surface, confortant l’idée que le méthane joue un rôle central dans la géologie et la météorologie atmosphérique de ce corps céleste – avec la formation de nuages et de précipitations exerçant sur la surface un effet d’érosion et d’abrasion.

On constate par ailleurs sur les images du DISR la présence de petits galets arrondis jonchant le lit d’une rivière à sec. Les mesures spectrales (couleur) donnent à penser que ces galets seraient composés de glace d’eau sale plutôt que de roches silicatées, même s’ils sont solides comme des rocs compte tenu des températures mesurées sur Titan.

Le sol de Titan semble constitué – au moins pour partie – de précipités issus de la brume organique qui enveloppe la planète. Ce matériau sombre qui se dépose en surface provient de l’atmosphère de Titan. Par un effet de lessivage, les précipitations de méthane entraînent cette substance des hautes altitudes vers le sol, où elle se concentre au fond des chenaux de drainage et dans les lits des rivières, contribuant à la formation des zones sombres visibles sur les images du DISR.

Des indices inédits basés sur la découverte d’argon 40 dans l’atmosphère de Titan témoignent d’une activité volcanique ayant engendré non pas des éruptions de lave, comme sur Terre, mais de glace d’eau et d’ammoniaque.

On peut donc dire que bon nombre des processus géophysiques observés sur Terre se retrouvent sur Titan. Du point de vue de la chimie, en revanche, les différences sont considérables. Titan n’a pas d’eau liquide, mais du méthane liquide ; pas de roches silicatées, mais de la glace d’eau ; pas de sol terreux, mais des dépôts de particules d’hydrocarbures d’origine atmosphérique. Et ses volcans n’ont pas craché de la lave, mais de la glace à très basse température.

Cet univers extraordinaire abrite donc des processus géophysiques de type terrestre mais qui agissent sur des matériaux tout à fait exotiques dans des conditions très différentes des nôtres.

« Nous avons là des résultats extraordinaires. Les chercheurs ont travaillé toute la semaine sans relâche car les données de Huygens sont absolument passionnantes. Et nous n’en sommes qu’au début ! Les données vont occuper les scientifiques pendant de nombreuses années », a précisé Jean-Pierre Lebreton, responsable de la mission Huygens à l’ESA.

La mission Cassini-Huygens est le fruit d'une coopération entre la NASA, l'Agence spatiale européenne et l'Agence spatiale italienne (ASI). C'est le Jet Propulsion Laboratory (JPL), division du California Institute of Technology de Pasadena, qui a conçu, développé et assemblé l'orbiteur Cassini et qui gère aujourd'hui la mission pour le compte du Bureau des sciences spatiales de la NASA, installé à Washington, tandis que l’ESA est en charge de la sonde Huygens.

Pour obtenir davantage d'informations, veuillez contacter :
ESA- Division Relations avec les médias
Tél. : +33(0)1.53.69.71.55
Fax : +33(0)1.53.69.76.90


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18 janvier 2005 2 18 /01 /janvier /2005 00:00

Une semaine après la fantastique descente de Huygens dans l’atmosphère de Titan et son atterrissage réussi sur le sol de la plus grande et la plus mystérieuse des lunes de Saturne, l’Agence spatiale européenne (ESA) réunira des personnalités scientifiques participant à la mission pour présenter les premiers résultats issus de l’analyse des données envoyées par les instruments et débattre de ces nouveautés.

Au terme d’un voyage de près de sept ans et quatre milliards de kilomètres à travers le système solaire, la sonde Huygens a plongé, le 14 janvier à 11h13 heure de Paris, dans l’épaisse brume atmosphérique de Titan, terminant sa course à 13h45 heure de Paris sur le sol congelé de ce corps céleste. Pendant 1 heure et 12 minutes, Cassini a reçu d’excellentes données émises depuis la surface de Titan. La sonde Huygens a continué d’émettre pendant plusieurs heures, alors même que l’orbiteur avait déjà disparu derrière l’horizon et cessé d’enregistrer les données qu’il était chargé de relayer vers la Terre.

En l’espace de 3 heures et 44 minutes, Cassini a pu nous faire parvenir plus de 474 Mbits de données, dont une série d’environ 350 images prises pendant la phase de descente et au sol. On y découvre un paysage apparemment façonné par l’érosion, avec des canaux de drainage, des motifs rappelant un tracé côtier et, à la surface, des objets ressemblant à des galets.

L’analyse des échantillons atmosphériques prélevés entre une altitude de 160 km et le sol révèle la présence d’un mélange uniforme de méthane et d’azote dans la stratosphère. Elle indique également une augmentation constante de la concentration de méthane dans la troposphère, jusqu’à la surface de Titan. Des nuages de méthane ont été décelés à environ 20 km d’altitude, ainsi qu’une brume de méthane ou d’éthane au voisinage de la surface.

A partir du signal émis par la sonde et capté par un réseau mondial de radiotélescopes terrestres, les chercheurs pourront déterminer au kilomètre près sa trajectoire effective et en savoir plus sur les vents qui soufflent sur Titan. L’analyse préliminaire du signal reçu donne à penser que Huygens émettait encore 3 heures après son atterrissage. Des enregistrements ultérieurs sont en cours d’analyse pour établir pendant combien de temps précisément la sonde a continué d’émettre.

Des échantillons d’aérosols ont également été prélevés à des altitudes comprises entre 125 et 20 km et analysés à bord. Pendant la descente, il a été procédé à un enregistrement sonore pour déceler d’éventuels « coups de tonnerre » déclenchés par des orages lointains, cet accompagnement acoustique rendant plus spectaculaire encore la plongée de la sonde.

Dès l’atterrissage de Huygens, qui s’est produit à une vitesse de l’ordre de 4,5 m/s, les instruments ont envoyé une multitude de données sur la texture de surface de Titan – évoquant du sable ou de l’argile humide recouvert d’une fine croûte solide – et sur sa composition – pour l’essentiel un mélange sale de glace d’eau et d’hydrocarbures donnant au sol une teinte plus sombre que celle escomptée. La température mesurée au sol avoisinait les – 180° C.

Les scientifiques ont été en mesure de présenter une première série de résultats étonnants dès le 15 janvier. Après plusieurs jours de traitement et d’analyse de ces résultats, ils pourront offrir un meilleur aperçu de cet étrange univers lointain à l’occasion d’une conférence de presse qui se tiendra vendredi 21 janvier à 11h00 au Siège de l’ESA, à Paris (conférence retransmise dans plusieurs autres établissements de l’Agence – voir formulaire ci-joint).


Cette conférence réunira les intervenants suivants :
David Southwood
Directeur du Programme scientifique de l’ESA

Jean-Pierre Lebreton
Responsable de la mission Huygens à l’ESA

Marcello Fulchignoni (à confirmer)
Chercheur responsable de l’instrument d’étude de la structure atmosphérique (HASI) - Université de Paris/Observatoire de Paris-Meudon (France)

Martin G. Tomasko
Chercheur responsable du radiomètre spectral imageur de descente (DISR) – University of Arizona, Tucson (Etats-Unis)

John C. Zarnecki
Chercheur responsable du module scientifique de surface (SSP) - Open University, Milton Keynes (Royaume-Uni)

Guy Israel
Chercheur responsable du dispositif de collecte et de pyrolyse d’aérosols (ACP) - CNRS, Service d’Aéronomie, Verrières-le-Buisson (France)

Toby Owen
Chercheur pluridisciplinaire du projet Cassini, chargé d’étudier les atmosphères de Titan et Saturne - Institute for Astronomy, Honolulu (Etats-Unis).

Le service de télévision de l’ESA assurera la retransmission en direct par satellite de cette conférence de presse (Eutelsat W1). Pour obtenir des précisions sur cette retransmission, consulter le site
http://television.esa.int

Le service de télévision de la NASA assurera de son côté la retransmission de la conférence sur le territoire américain et, en sa qualité de partenaire de la mission Cassini-Huygens, offrira une couverture continue en direct (informations détaillées sur le site
http://www.nasa.gov/multimedia/nasatv/)

La mission Cassini-Huygens est le fruit d'une coopération entre la NASA, l'Agence spatiale européenne et l'Agence spatiale italienne (ASI). C'est le Jet Propulsion Laboratory (JPL), division du California Institute of Technology de Pasadena, qui a conçu, développé et assemblé l'orbiteur Cassini et qui gère aujourd'hui la mission pour le compte du Bureau des sciences spatiales de la NASA, installé à Washington.

Les représentants des médias souhaitant participer à cette conférence sont invités à remplir le formulaire d’accréditation ci-joint et à le retourner, de préférence par télécopie, à l’ESA/Paris - Division Relations avec les médias (Fax : +33(0)1.53.69.7690).

Pour obtenir davantage d’informations, veuillez contacter :
ESA – Division Relations avec les médias
Tél.: +33(0)1.53.69.7155
Fax: +33(0)1.53.69.7690

Résultats de Huygens


Conférence de presse
Vendredi 21 janvier 2005 – 11h00
ESA – 8/10, rue Mario Nikis – Paris 15ème
(Accueil à partir de 10h30)
retransmission dans d’autres établissements de l’ESA


Prénom : ______________________________

Nom : ________________________________

Média : _______________________________

Adresse : _____________________________

Tél: __________________________________

Fax: __________________________________

Mobile : _______________________________

e-mail: _______________________________



Veuillez cocher la case correspondant à l’établissement à partir duquel vous souhaitez suivre la conférence:

( ) France
ESA/Siège – 8/10, rue Mario Nikis – Paris, France
Contact : Anne-Marie Rémondin : Tél. :+33(0)1.53.69.7155 – Fax - +33(0)1.53.69.7690

( ) Allemagne
ESA/ESOC - Robert Bosch Strasse 5, Darmstadt, Allemagne
Contact : Jocelyne Landeau-Constantin, Tel :+49(0)6151.90.2696 – Fax : +49.(0)6151.90.2961

( ) Italie
ESA/ESRIN, Via Galileo Galilei, Rome, Italie
Contact : Franca Morgia : Tél.: +39.06.9418.0951 – Fax: +39.06.9418.0952

( ) Espagne
ESA/ESAC, Apartado 50727, Madrid, Espagne
Contact : Monica Oerke : Tél.: +34(0)91.813.1100 – Fax: +34(0)91.8131189

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14 janvier 2005 5 14 /01 /janvier /2005 00:00


14 janvier 2005

Au terme d’un voyage de sept ans à travers le système solaire à bord de l’orbiteur Cassini, la sonde Huygens de l’ESA a accompli aujourd’hui avec succès sa descente dans l’atmosphère de Titan, la plus grande lune de Saturne, et s’est posée avec succès à sa surface.


 
Les premières données scientifiques sont arrivées cet après-midi à 17h19 heure de Paris au Centre européen d’opérations spatiales (ESOC) à Darmstadt (Allemagne). Huygens représente la première tentative d’atterrissage d’une sonde sur un objet du système solaire externe. « Les Européens et leurs partenaires américains remportent aujourd’hui un formidable succès dans le cadre de cet ambitieux projet international d’exploration du système saturnien » a déclaré Jean-Jacques Dordain, Directeur général de l’ESA.

Ce 14 janvier, vingt jours – et 4 millions de kilomètres - après sa séparation de l’orbiteur Cassini, Huygens a atteint les couches supérieures de l’atmosphère de Titan. A 11h13 heure de Paris, alors qu’elle se trouvait à une altitude d’environ 1270 kilomètres, la sonde a entamé sa descente à travers les couches nuageuses qui dissimulent la surface de Titan. En l’espace de trois minutes, il lui a fallu ralentir de 18 000 à 1 400 km/h.

L’ouverture d’une série de parachutes a encore réduit sa vitesse à moins de 300 km/h. A une altitude de l’ordre de 160 kilomètres, ses instruments scientifiques ont été exposés à l’atmosphère de Titan et, à environ 120 kilomètres, le parachute principal a été remplacé par un parachute plus petit jusqu’au contact avec le sol, prévu à 13h34 heure de Paris. Il ressort des données préliminaires que la sonde s’est posée avec succès, probablement sur une surface solide.

La sonde a commencé à envoyer des données à l’orbiteur Cassini quatre minutes après le début de sa phase de descente dans l’atmosphère et a continué à émettre au moins aussi longtemps que Cassini était visible au-dessus de l’horizon. Le premier signe du bon fonctionnement de Huygens est parvenu dès 11h25 heure de Paris ce matin, lorsque le radiotélescope de Green Bank, en Virginie occidentale (Etats-Unis), a capté un signal de faible intensité mais clairement identifiable en provenance de la sonde. Les radiotélescopes terrestres ont continué à recevoir ce signal bien après la durée de vie prévue de Huygens.

Les données de Huygens, relayées par Cassini, ont été recueillies par le Réseau pour l’espace lointain (DSN) de la NASA, qui les a transmises immédiatement à l’ESOC, où leur analyse scientifique est en cours.

« Titan a toujours été, dans le système saturnien, la cible vers laquelle il était essentiel d’envoyer une sonde pour recueillir des mesures in situ. C’est un monde fascinant et nous attendons avec impatience les résultats scientifiques », a déclaré le Professeur David Southwood, Directeur du Programme scientifique de l’ESA.

« Les chercheurs travaillant au projet Huygens sont ravis. Les voici récompensés de leur longue attente », a souligné Jean-Pierre Lebreton, responsable de la mission Huygens à l’ESA. Huygens devrait livrer la première analyse directe et précise de la chimie atmosphérique de Titan, ainsi que les premières photographies de sa surface enfin dévoilée et même un « bulletin météo » détaillé.

L’envoi de la sonde Huygens se justifie notamment par le fait que l’atmosphère de Titan, essentiellement composée d’azote et riche en méthane, ainsi que sa surface pourraient contenir de nombreux composés chimiques présentant des similitudes avec les éléments constitutifs de la Terre primitive. Associées aux observations de Cassini, les données de Huygens permettront de réaliser une percée sans précédent dans la compréhension de cette mystérieuse lune de Saturne.

« La traversée de l’atmosphère de Titan était une occasion à ne pas manquer ; nous nous réjouissons du succès remporté aujourd’hui et nous félicitons de ce partenariat avec l’ESA », a déclaré Alphonso Diaz, Administrateur associé de la NASA pour les questions scientifiques.

La mission Cassini-Huygens est le fruit d'une coopération entre la NASA, l'Agence spatiale européenne et l'Agence spatiale italienne (ASI). C'est le Jet Propulsion Laboratory (JPL), division du California Institute of Technology de Pasadena, qui a conçu, développé et assemblé l'orbiteur Cassini et qui gère aujourd'hui la mission pour le compte du Bureau des sciences spatiales de la NASA, installé à Washington.

Pour Jean-Jacques Dordain, « les chercheurs, les industriels et les agences, en Europe et aux Etats-Unis, ont mené un extraordinaire travail d’équipe qui est à l’origine du remarquable résultat auquel nous venons d’aboutir ».

Pour obtenir davantage d'informations, veuillez contacter :

ESA- Division Relations avec les médias

Tél. : +33(0)1.53.69.71.55

Fax : +33(0)1.53.69.76.90


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5 janvier 2005 3 05 /01 /janvier /2005 00:00


5 janvier 2005

En 2005, l'ESA participera à un certain nombred'événements en Europe et dans le monde. Voici la liste des principauxd'entre eux, à inscrire dans vos agendas :



Janvier 2005

14

Atterrissage de Huygens sur Titan : réunion de presse à l'ESOC et dans d'autres centres ESA

21

Point de presse avec le Directeur général de l'ESA à Paris

26

Réunion des Chefs d'Agence à Montréal (Canada)

fin janvier

Résultat de la mission Huygens, conférence de presse au Siège de l'ESA (Paris)

Février

à confirmer

Lancement d'Ariane 5 10 t (ECA) à Kourou (Guyane)

12-20

"Semaine Terre et Espace" et 3ème Sommet du GEO à Bruxelles. Exposition et manifestations organisées avec l'UE.

à confirmer

Résultats de SMART-1, conférence de presse au Siège de l'ESA (Paris)

25 à confirmer

Conférence/symposium scientifique sur Mars Express et point de presse à l'ESTEC (Noordwijk, Pays-Bas)

fin février

Début de l'étude d'alitement de longue durée sur des sujets féminins au MEDES (Toulouse)

Mars

à confirmer30ème anniversaire de l'ESA : journées "portes ouvertes" à l'ESRIN

à confirmer

Journée des médias sur l'ATV à l'ESTEC

25 à confirmer

Lancement de Cryosat à Plessetsk (Russie)

à confirmer

39ème campagne de vols paraboliques de l'ESA (Bordeaux)

à confirmer

Lancement de Maser 10 à Kiruna (Suède)

fin mars

Réouverture du Noordwijk Space Expo après rénovation (ESTEC, Pays-Bas)

Avril

15-25

Lancement de Soyouz vers l'ISS avec l'astronaute de l'ESA Roberto Vittori à son bord

18-20

4ème Conférence européenne sur les débris spatiaux à l'ESOC

18 à confirmer

2ème Conseil Espace (session commune des Conseils de l'ESA et de l'UE au niveau ministériel) à Luxembourg

à confirmer

Evénement autour de la mise en service opérationnel d'EGNOS (Bruxelles)

Mai

mi-mai

Lancement de satellites réalisés par des étudiants sous l'égide de l'ESA à bord d'une fusée Cosmos à Plessetsk (Russie)

à confirmer – 14/05 au plus tôt

40ème campagne de vols paraboliques de l'ESA (Bordeaux)

27-30 à confirmer

30ème anniversaire de l'ESA : journées "portes ouvertes" à l'ESTEC

31

Lancement de Photon-M2 sur Soyouz à Baïkonour

à confirmer

Reprise des vols de la Navette, mission à destination de l'ISS (fenêtrede tir mai/juin) – Réunion de presse à l'ESTEC (Centre des utilisateursErasmus)

Juin

3 à confirmer

Fin de l'étude d'alitement de longue durée sur des sujets féminins – Conférence de presse au MEDES (Toulouse)

3-5

Participation de l'ESA au Salon de l'Innovation et de la Recherche (Paris)

12-19

Salon aéronautique du Bourget (sans participation de l'ESA)

à confirmer

2ème lancement d'Ariane-5 ECA avec, à son bord, Météosat de seconde génération (MSG-2)

Juillet

mi-juillet

Les programmes spatiaux européens au Magna Science Adventure Centre (Rotherham, Royaume-Uni), jusqu'à fin septembre

Août

16-21

Salon aéronautique de Moscou, participation de l'ESA

Septembre

mi-septembre

"La longue nuit des étoiles" – 30ème anniversaire de l'ESA : Journée "portes ouvertes" à l'ESOC

Octobre

à confirmer

Essai à feu du lanceur Vega en Sardaigne (Italie)

à confirmer

Lancement de Soyouz à Baïkonour pour une mission de longue durée à bord de l'ISS

17-21

IAF 2005 (Fukuoka, Japon)

à confirmer

41ème campagne de vols paraboliques de l'ESA (Bordeaux)

à confirmer

Lancement de l'ATV Jules Verne sur Ariane-5 à Kourou

Novembre

à confirmer

Lancement du premier satellite Galileo à Baïkonour

à confirmer

Lancement de Venus Express sur Soyouz/Frégate à Baïkonour

Décembre

à confirmer

Lancement d'une nouvelle version de Soyouz, vol de qualification à Baïkonour

à confirmerSession du Conseil de l'ESA au niveau ministériel à Berlin.Les dates de certains événements, notamment celles des lancements,dépendent de différents facteurs, tels que l'état de préparation dessatellites et/ou des lanceurs et seront donc précisées en temps utile.Toutes les dates de lancement d'Ariane sont provisoires, les datesdéfinitives devant être confirmées par Arianespace. Les dates delancement de Soyouz seront confirmées par Starsem et celles desNavettes par la NASA.

ESA, Division des Relations avec les Médias
Tel: +33(0)1.53.69.7155
Fax: +33(0)1.53.69.7690


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