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23 juin 2005 4 23 /06 /juin /2005 00:00
Sigmar Wittig, président en exercice du Comité exécutif du Centre Aérospatial Allemand (DLR), assurera la présidence du Conseil de l'ESA pendant les deux prochaines années (à compter du 1er juillet 2005).

Le professeur Wittig a été élu à l'unanimité lors de la 179e session du Conseil de l'ESA, qui s'est tenue les 21 et 22 juin au Centre européen d'opérations spatiales (ESOC) à Darmstadt (Allemagne). Il prendra la succession de M. Per Tegnér (Suède), dont le mandat arrive à échéance le 30 juin prochain.

Né le 25 février 1940 à Nimptsch (Allemagne), Sigmar Wittig a poursuivi des études de génie mécanique et obtenu un doctorat de l'université d'Aix-la-Chapelle. Après un séjour de neuf ans aux Etats-Unis (1967 - 1976), il a travaillé pendant plusieurs années (1976-2002) en qualité de professeur et de directeur à l'Institut des turbomachines thermiques de l'université de Karlsruhe, université dont il est devenu président en 1994.

En mars 2002, Sigmar Wittig a été nommé président du Comité exécutif du Centre Aérospatial Allemand. Depuis, il exerce les fonctions de chef de la délégation de l'Allemagne auprès de l'ESA.


Pour en savoir plus, contacter :
ESA - Bureau des relations avec les médias
Tel: +33(0)1.53.69.7155
Fax: +33(0)1.53.69.7690




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22 juin 2005 3 22 /06 /juin /2005 00:00
MARSIS, le radar de Mars Express, est prêt à se mettre au travail


MARSIS, le radar de Mars Express, est désormais totalement déployé. Il a subi ses premières vérifications et va pouvoir se mettre au travail autour de la Planète rouge. Tous les instruments de la sonde de l'ESA, conçus pour étudier l'atmosphère, la surface et la subsurface de Mars, sont désormais opérationnels.

MARSIS (acronyme de Mars Advanced Radar for Subsurface et Ionosphere Sounding – Radar de pointe pour le sondage de la subsurface et de l'ionosphère de Mars) est équipé de trois antennes : deux bras "dipolaires" de 20 mètres et un bras "monopolaire" de 7 mètres orienté de manière perpendiculaire à ceux-ci. Il est le premier instrument à pouvoir ainsi scruter ce qui se trouve en dessous de la surface martienne.

Le déploiement en trois étapes des bras du radar, et les essais entrepris par la suite pour vérifier l'intégrité du satellite, se sont déroulés du 2 mai au 19 juin. Le déploiement du premier bras s'est achevé le 10 mai. Ce bras, initialement bloqué en mode déverrouillé, a pu être libéré grâce au réchauffement produit par le rayonnement solaire sur ses charnières.

Les leçons acquises au cours de cette première opération ont permis de déployer avec succès le second bras de 20 mètres, le 14 juin. La mise en place – plus aisée – du troisième bras a été enfin déclenchée le 17 juin par l'équipe au sol du Centre européen d'Opérations spatiales (ESOC) de Darmstadt (Allemagne).
 
Le 19 juin, le radar a été mis en marche et a subi avec succès un essai de transmission des ondes radioélectriques à travers l'espace.

L'instrument fonctionne en envoyant, de nuit, un flux codé d'ondes radioélectriques vers Mars et en analysant les différents échos captés en retour. Les chercheurs utilisent ces données pour étudier la structure de la surface et de la subsurface martiennes. L'eau constitue l'objectif principal de leurs recherches, mais MARSIS a bien d'autres capacités. Il peut utiliser la même méthode, de jour pour étudier les structures de la haute atmosphère martienne.

Avant d'entamer ses observations scientifiques, le radar doit subir une phase de recette. Il s'agit d'une procédure de routine permettant de tester les performances de tout instrument spatial à partir d'objectifs réels in situ. Dans ce cas précis, la phase de recette durera environ dix jours, le temps de parcourir 38 orbites. Elle débutera le 23 juin pour s'achever le 4 juillet.

Au cours de cette phase, MARSIS visera verticalement la surface de Mars (pointage au nadir) lorsque son orbite elliptique sera la plus proche de la planète rouge (autour de son péricentre). Il observera alors une portion de la surface martienne située entre 15° S et 70° N de latitude, couvrant des zones d'un grand intérêt comme les plaines nordiques ou la région du dôme de Tharsis, ce qui offre la possibilité d'enregistrer, dès ce stade, des découvertes intéressantes.

Les observations scientifiques normales de MARSIS débuteront le 4 juillet, lorsque les opérations de recette auront pris fin. Au cours de cette phase initiale, le radar observera la face du globe martien plongée dans la nuit, ce qui facilitera les sondages effectués sous la surface dans la mesure ou les signaux basse fréquence utilisés par l'instrument pour pénétrer le sol de Mars à une profondeur pouvant atteindre 5 kilomètres ne sont pas perturbés alors par les effets de l'ionosphère.

Jusqu'au 20 juillet, le radar explorera, en pointant au nadir, toute la surface martienne comprise entre 30°de latitude sud et 60°de latitude nord, dont les plaines du nord qui pourraient avoir recélé autrefois d'importantes quantités d'eau.

Le radar MARSIS fonctionne à une altitude maximale de 800 kilomètres pour le sondage de la subsurface et de 1200 kilomètres pour l'étude de l'ionosphère. À partir du 20 juillet et jusqu'à la mi-décembre, Mars Express opérera de jour en utilisant des ondes de fréquence plus élevées pour sonder le sol de manière superficielle et entamer l'étude de l'atmosphère.

"C'est grâce à une coopération exemplaire entre experts travaillant des deux côtés de l'Atlantique que nous avons pu surmonter le défi que représente la mise en œuvre d'un instrument comme MARSIS, lancé pour la première fois dans l'espace" a souligné le Professeur David Southwood, Directeur du Programme scientifique de l'ESA. "Cet effort en valait vraiment la peine car MARSIS nous permet d'aborder un terrain jusqu'ici inconnu, quelles que soient les découvertes qu'il permettra de faire. La sonde Mars Express de l'ESA fonctionne parfaitement et elle constitue l'une des missions  les plus importantes lancées à ce jour vers Mars".


Note aux rédactions

 L'instrument MARSIS a été développé par l'Université de Rome, en partenariat avec le Jet Propulsion Laboratory de la NASA (JPL), à Pasadena, en Californie. Son équipe scientifique est dirigée par le Professeur Giovanni Picardi. Il est le premier instrument capable d'observer ce qui se passe en dessous de la surface de Mars, grâce à l'utilisation d'ondes hyperfréquences réfléchies par les différentes couches du sous-sol. L'un de ses premiers objectifs est de détecter la présence éventuelle de glace d'eau et de caractériser les couches sédimentaires souterraines. MARSIS permettra également de recueillir des données sur l'ionosphère martienne et d'en réaliser une cartographie altimétrique à grande échelle, dans la mesure ou cette région électriquement chargée de la haute atmosphère réfléchit également les ondes radioélectriques.

La sonde Mars Express a été lancée le 2 juin 2003 et a atteint la planète rouge le jour de Noël de la même année. Il était prévu de déployer les trois bras d'antenne de l'instrument MARSIS en avril 2004, vers la fin de la phase de recette de l'orbiteur. Des simulations réalisées sur ordinateur ont fait apparaître un risque de rebond des antennes pendant le déploiement, potentiellement dommageable pour la sonde et ses instruments. L'ESA a alors décidé de suspendre ce déploiement jusqu'à ce que le fournisseur des bras (le JPL) et le maître d'œuvre du satellite (Astrium, France) aient procédé, avec les experts de l'Agence, aux analyses et aux simulations nécessaires. Après que l'on eut estimé l'importance des risques et définit des scénarios permettant de les réduire, l'ESA a décidé de procéder au déploiement des antennes de MARSIS en mai 2005

Pour toute information supplémentaire, veuillez contacter :

Fred Jansen
ESA, Responsable Mission Mars Express
E-mail: fjansen@rssd.esa.int

Agustin Chicarro
ESA, Responsable scientifique Mars Express
E-Mail : agustin.chicarro@esa.int

ESA – Division des relations avec les médias
Tél. :+33(0)1.53.69.7155
Fax : +33(0)1.53.69.7690



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21 juin 2005 2 21 /06 /juin /2005 00:00
Deep Impact : voyage au cœur d’une comète avec le soutien de l’Europe

C’est le 4 juillet 2005 à 07h52 (heure de Paris) que la mission Deep Impact de la NASA, lancée le 12 janvier dernier, commencera l’exploration de l’intérieur d’une comète ; en y créant un cratère à l’aide de l’impacteur qu’elle aura largué, la sonde pourra examiner le cœur de la comète en le survolant immédiatement après l’impact.

Pour la première fois, la croûte et l’intérieur d’une comète vont pouvoir être étudiés. Comme le noyau de la comète est composé de matière primitive, il révèlera des informations sur les débuts du Système solaire. Cette mission servira tout naturellement de précurseur à la sonde Rosetta de l’ESA, qui, pour sa part, aura la tâche délicate de se mettre en orbite autour d’une comète puis d’atterrir sur celle-ci.

L’impact produira un cratère dont le diamètre devrait être compris entre la taille d’une maison et celle d’un terrain de football, sans qu’on puisse prévoir sa profondeur. Des débris de glace et de poussière seront éjectés du cratère, mettant ainsi à jour de la matière primitive. Le reflet de la lumière du Soleil sur la matière éjectée provoquera un phénomène lumineux qui se dissipera lorsque les débris se disperseront dans l’espace ou retomberont sur la comète. La sonde et l’impacteur enverront à la Terre, en temps quasi-réel, des images spectaculaires de l’approche finale de l’impacteur, et peut-être de l’impact lui-même voire du cratère.
 
Plusieurs observatoires en orbite autour de la Terre et un nombre incalculable de télescopes terrestres travailleront de concert pour mener une campagne d’observation mondiale sans précédent, destinée à collecter un maximum de données et d’informations sur cet événement.

L’ESA fera appel à la fois à son chasseur de comète Rosetta et à son observatoire XMM-Newton pour observer l’impact. De plus, des observations terrestres seront faites par le télescope (d’une résolution de un mètre) de la station sol optique de l’ESA, située à Tenerife (Iles Canaries, Espagne). Le télescope spatial Hubble NASA/ESA sera également mis à contribution.

L’observatoire austral européen (ESO) braquera sur ce phénomène ses sept télescopes, situés à La Silla et au Paranal (Chili), qui disposent actuellement des instruments les plus puissants au monde, présentant la meilleure résolution qui soit dans le visible et l’infrarouge.

Les premières données découlant de ces observations européennes seront disponibles le 4 et le 5 juillet, c’est-à-dire quelques heures après l’impact, et serviront à compléter les images et les informations transmises par la sonde Deep Impact elle-même.

Ces deux journées seront organisées comme suit :
4 juillet 07h15, heure de Paris (05h15, GMT) – L’ESA assurera une couverture en direct (pendant environ une heure) à partir d’informations de la télévision de la NASA, d’interviews en studio et de séquences filmées, en liaison avec l’ESO, l’Institut Max-Planck de Lindau (Rosetta), l’ESA/ESAC (XMM-Newton) et l’ESA/ESOC (conduite des missions).

09h30, heure de Paris (07h30 GMT) – Actualités télévisées ESA sur les observations européennes (environ 20 minutes).

10h00, heure de Paris (08h00 GMT) – Information des médias par la NASA – Retransmission télévisée en direct par l’ESA (environ 30 minutes).

18h00, heure de Paris (16h00 GMT) – Actualités télévisées ESA - Première image envoyée par Hubble (en noir et blanc) (environ 20 minutes).

20h00, heure de Paris (18h00 GMT) – Information des médias par la NASA – Retransmission télévisée en direct par l’ESA (environ 30 minutes).

5 juillet 06h00, heure de Paris (04h00 GMT) – Actualités télévisées ESA - Premières images en couleur envoyées par l’ESO.


Les retransmissions télévisées ESA en direct et l’information des médias par la NASA (07h15-10h30, heure de Paris) seront diffusées sur les différents sites de l’ESA ainsi que dans d’autres centres en Europe : ESA/ESOC à Darmstadt (Allemagne), ESA/ESTEC à Noordwijk (Pays-Bas), ESA/ESRIN à Frascati (Italie), ESA/ESAC à Villafranca (Espagne), Cité de l’Espace à Toulouse, Siège de l’ESA à Paris, Parc-aux-Etoiles à Triel-sur-Seine (France), ESO à Garching (près de Munich) et PPARC à Londres. Sur la plupart des sites, des spécialistes seront disponibles pour répondre aux questions.

Les représentants des médias qui souhaitent assister à cet événement sur l’un des sites concernés sont invités à remplir le formulaire d’accréditation ci-joint et à le renvoyer au correspondant indiqué.

(*) Les paramètres de la liaison télévisuelle de l’ESA seront disponibles sur le site http://www.television.esa.int environ 72 heures avant la retransmission.

Pour davantage d’informations et un point quotidien sur le programme des retransmissions, veuillez consulter notre site web : http://www.television.esa.int. Pour toutes les questions concernant la retransmission télévisuelle, merci de contacter Claus Habfast, tél. : +31 71 565 3838, fax : +31 71 565 6340, courriel : claus.habfast@esa.int.

Pour tout complément d’information, veuillez contacter :
ESA - Division Relations avec les médias
Tél. : +33 1 5369 7155
Fax : +33 1 5369 7690

 
FORMULAIRE D’ACCREDITATION
Deep Impact : voyage au cœur d’une comète avec le soutien de l’Europe
Participation à la journée du 4 juillet

Nom : _______________________
Prénom : _________________________
Média : _______________________________________________
Adresse : _____________________________________________ _____________________________________________________
Tél. : _______________________
Fax : _______________________________
Mobile : ___________________
Courriel :______________________________

Lundi 4 juillet J’assisterai à la conférence de presse suivante :
(de 07h00 à 10h30 environ)

[ ] Allemagne
Lieu : ESA/ESOC Robert Bosch Strasse 5, Darmstadt
Contact : Jocelyne Landeau-Constantin
Tél. : +49(0)6151.90.2696
Fax : +49(0)6151.90.2961

[ ] Allemagne
Lieu : ESO Karl-Schwarzschild-Str. 2 D-85748 Garching (Munich)
Contact : Henri Boffin – Service de presse ESO
Tél. : +49(0)89 3200 6222.
Courriel : hboffin@eso.org 

[ ] France
Lieu : Cité de l’Espace, Avenue Jean Gonord 31500 Toulouse
Contact : P. Droneau,
Tél. :+33(0)5 62 71 56 05
Courriel : p.droneau@cite-espace.com

[ ] France
Lieu : Parc-aux-Etoiles, 2 rue de la Chapelle, 78510 Triel-sur-Seine
Contact : 33(0)1 39 74 75 10
Courriel : parcauxetoiles@wanadoo.fr

[ ] France
Lieu : Siège de l’ESA, 8-10 rue Mario Nikis, 75015 Paris
Contact : Anne-Marie Remondin
Tél. : + 33(0)1 53 69 71 55
Fax : + 33(0)1 53 69 76 90

[ ] Pays-Bas
Lieu : ESA/ESTEC, Keplerlaan 1, Noordwijk
Contact : Michel van Baal
Tél. : +31(0)71.565.3008
Fax : +31(0)71.565.5728

[ ] Italie
Lieu : ESA/ESRIN, Via Galileo Galilei, Rome
Contact : Franca Morgia
Tél. : +39.06.9418.0951
Fax : +39.06.9418.0952

[ ] Espagne
Lieu : ESA/ESAC, Apartado 50727, Madrid
Contact : Monica Oerke
Tél. : +34(0)91.813.1100
Fax : +34(0)91.8131189

[ ] Royaume-Uni PPARC Information des médias débutant à 06h30 (heure d’été au Royaume-Uni)
Lieu : Church House Conference Centre, Londres
Contact : Gill Ormrod - Service de presse PPARC
Tél. : +44 (0)1793 442012
Mobile : +44(0)781 8013509
Courriel : gill.ormrod@pparc.ac.uk

Contacts NASA/JPL :
Carolina Martinez - NASA/JPL - Relations avec les médias
Tél. : + 1 818 354-9382
Courriel : Carolina.Martinez@jpl.nasa.gov

DC Agle – Service de presse NASA
Tél. : + 1 818 393 9011
Courriel : agle@jpl.nasa.gov



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20 juin 2005 1 20 /06 /juin /2005 00:00
Le 9ème Symposium européen sur les sciences de la vie dans l’espace s’ouvrira le 26 juin au Maternushaus, à Cologne (Allemagne). Pendant quatre jours, biologistes et médecins présenteront les tout derniers résultats de leurs recherches dans le domaine spatial. Le symposium est organisé par l’Agence spatiale européenne (ESA) avec la Société internationale de physiologie gravitationnelle (ISGP), qui tient parallèlement sa 26ème réunion.

Le thème principal sera « La vie dans l’espace au service de la vie sur Terre ». Des biologistes, des médecins et des physiologistes du monde entier auront l’occasion d’échanger leurs conclusions sur les expériences qu’ils ont menées à bord de la Station spatiale internationale, de ses prédécesseurs et d’autres plates-formes de recherche comme les tours de chute libre, ou encore dans le cadre de vols paraboliques, de vols de fusées-sondes, de missions Photon et d’études d’alitement anti-orthostatique.

Pendant les différentes sessions, d’autres chercheurs commenteront leurs travaux sur les effets des modifications de la gravité sur la physiologie des êtres humains, des animaux, des plantes et des cellules et leur comportement. Les présentations porteront sur les effets de l’impesanteur pendant les vols spatiaux, sur les effets des accélérations, des chocs et des vibrations de courte et de longue durée, ainsi que sur les différentes formes d’impesanteur réelle ou simulée. Les scientifiques parleront également des incidences de la gravité dans le domaine de l’évolution et de son rôle sur le développement des animaux et la croissance des plantes.
 
Quatre sessions d’une demi-journée porteront sur la physiologie gravitationnelle, la pesanteur artificielle, l’évolution de la perception de la gravité par les cellules et les êtres humains, et les effets de la gravité sur l’expression des gènes. Des chercheurs invités présenteront également les principaux résultats de leurs études sur les aspects physiologiques et psychologiques des séjours dans l’espace. Enfin, les contributions de la communauté spatiale internationale dans le domaine de la recherche biologique feront l’objet de communications orales et de posters.

Les résultats préliminaires de l’étude d’alitement WISE (Women International Space Simulation for Exploration) actuellement en cours seront également exposés. De mars à début juin, douze femmes originaires de sept pays européens sont restées alitées à l’Institut de médecine et de physiologie spatiales (MEDES), à Toulouse, pour simuler les effets de l’impesanteur sur l’organisme. Certaines des volontaires qui ont participé à cette première campagne seront présentes à la conférence et témoigneront de leur expérience. Le chef de ce projet pour l’ESA, Peter Jost, explicitera les résultats préliminaires de l’expérience WISE, qui est la plus longue étude d’alitement jamais menée en Europe sur des sujets féminins. Il parlera également des préparatifs de la deuxième campagne, prévue à l’automne, ainsi que du plan stratégique sur cinq ans de l’ESA en matière d’études de décubitus.

Pour la deuxième fois, le Symposium européen sur les sciences de la vie dans l’espace accueillera des jeunes chercheurs. De jeunes scientifiques talentueux, nouvellement impliqués dans la recherche spatiale, ont été invités à soumettre des résumés et à présenter leurs travaux. Parmi les soixante étudiants ayant répondu, nombre d’entre eux ont soumis des propositions d’un grand intérêt scientifique. L’occasion leur sera donnée de présenter des posters ou de faire une communication.

Le symposium est ouvert pendant toute sa durée à la presse. L’ESA organise en outre, pour la première fois à l’occasion d’une telle manifestation, une session générale spécialement destinée aux médias, lors de laquelle diverses disciplines scientifiques seront présentées de manière accessible aux profanes. Le programme de cette session, qui aura lieu le lundi 27 juin de 14h00 à 17h00, est le suivant :

- Marc Heppener, Chef de la Division Utilisation et Promotion de l’ISS (ESA)
   Thème : « Le programme de recherche de l’ESA dans le domaine des vols habités »

- Peter Norsk, Rigshospitalet, Copenhague (Danemark), Président de l’ISGP
  Thème : « La fonction cardiaque et la tension artérielle en impesanteur »
 

- Martina Heer, Chef du service de physiologie spatiale du DLR (Allemagne)
Thème : « L’importance d’une alimentation appropriée dans l’espace »

- Dag Linnarsson, Section Physiologie environnementale, Karolinska Institutet,  
   Stockholm (Suède)
   Thème : « Points communs entre les sorties dans l’espace et la plongée »

- Pietro di Prampero, Université d’Udine (Italie)
   Thème : « Recréer la gravité dans l’espace »

- Peter Jost, Médecin spécialiste des sciences de la vie (ESA)
   Thème :  « Étude ESA d’alitement sur des sujets féminins et Planning des activités futures »

Les représentants des médias désireux de participer à la session spéciale qui leur est destinée sont invités à s’inscrire à l’aide du formulaire ci-joint.

Pour davantage d’informations sur le symposium : http://www.congrex.nl/05a06/


Pour tout renseignement supplémentaire, veuillez contacter :

Franco Bonacina
Division Relations avec les médias - ESA
Tél. : +33(0)1.5369.7155
Fax : +33(0)1.5369.7690

Dieter Isakeit
Direction des Programmes Vols habités, Microgravité et Exploration - ESA
Tél. : +31(0)71.565.5451
Fax : +31(0)71.565.8008


 
Les sciences de la vie dans l’espace
Session spéciale pour la presse
Lundi 27 juin 2005 – 14h00 – 17h00
Maternushaus, Cologne



Nom : __________________________
Prénom : __________________________
Média : __________________________
Adresse : __________________________

Tél. : __________________________
Fax : __________________________
Portable : _______________________
Courriel : __________________________


[ ] Participera
[ ] Ne participera pas

Prière de retourner ce formulaire à :
ESA Media Relations Division
Tel: +33(0)1.53.69.7155
Fax: +33(0)1.53.69.7690



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17 juin 2005 5 17 /06 /juin /2005 00:00
Développement d’Alphabus, la nouvelle ligne de plate-forme pour les satellites de grande puissance


Ce jeudi 16 juin, au Salon de l’Aéronautique et de l’Espace du Bourget, a été signé le contrat pour le développement d’Alphabus , la nouvelle plate-forme européenne destinée aux satellites de télécommunication de nouvelle génération.

Le contrat a été signé par l’Agence spatiale européenne (ESA), le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES), EADS Astrium et Alcatel Space. Ce contrat engage le programme de développement d’Alphabus ainsi que la production du premier modèle de vol à l’horizon 2009.

Décidé par les états membres de l’ESA, lors de la conférence ministérielle d’Edimbourg en Novembre 2001, Alphabus est le fruit d’une équipe intégrée - ESA/CNES et EADS Astrium/Alcatel Space- qui a défini un produit destiné au segment supérieur du marché des satellites de télécommunication.

ESA, CNES, EADS Astrium et Alcatel Space ont ainsi fédéré leurs ressources techniques et financières sur un programme de développement commun.
 
Alphabus va offrir à l’Europe des solutions fiables adaptées à la demande du marché mondial des satellites de très haute puissance et sera commercialisée conjointement par EADS Astrium et Alcatel Space à partir de 2007.

La plate-forme Alphabus est conçue pour les satellites de télécommunication d’une puissance de charge utile de 12 à 18 kW.

Alphabus contribuera au renouvellement de la flotte des grands opérateurs, en offrant un coût moindre par transpondeur et la capacité d’emporter des missions reconfigurables.

Alphabus permettra de nouvelles applications telles que la nouvelle génération de services mobiles et large bande, la diffusion de radio numérique ou la TV haute définition.

Les satellites basés sur Alphabus auront une masse au lancement de 6 à 8 tonnes et seront optimisés pour la nouvelle génération de lanceurs commerciaux avec une coiffe de 5 m de diamètre. La plate-forme accueillera près de 200 transpondeurs haute puissance et de nombreuses antennes, avec un fort potentiel de croissance.

La plate-forme Alphabus, sous maîtrise d’œuvre conjointe d’EADS Astrium et Alcatel Space, repose sur une organisation  industrielle qui inclut également d’autres industriels européens pour tous les équipements de ce produit innovant qui doit permettre à l’Europe de rester à la pointe de la compétition sur le marché mondial des satellites.

Le programme Alphabus est soutenu conjointement par l’ESA et le CNES qui ont, à cette occasion, établi de nouvelles règles de coopération pour être au plus près des besoins du marché et aider à la mise en place d’une véritable équipe industrielle bénéficiant du meilleur des ressources de l’industrie spatiale en Europe.

Pour plus d’information, veuillez contacter :

ESA Media Relations Division
Tél. : +33(0)1.53.69.7155

CNES, Service de Presse
Tél. : +33(0)1.44.76.7687

 
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10 juin 2005 5 10 /06 /juin /2005 00:00
A l'occasion du 46e Salon de l'aéronautique et de l'espace du Bourget (13-19 juin 2005), l'ESA - qui ne figurera pas, cette année, dans la liste des exposants - a été invitée par certains de ses partenaires à participer à des activités destinées aux médias.

Des spécialistes de l'ESA seront présents lors des manifestations de presse suivantes :

Lundi 13 juin
16h00-17h00 Lieu : Stand Dassault.
Réunion de presse : le Programme de transfert de technologie de l'ESA apportera son concours au projet de tour du monde en avion solaire (Solar Impulse) de Bertrand Piccard.
Avec la participation de Pierre Brisson, Chef du Bureau Transfert & Promotion des technologies à l'ESA.

Mardi 14 juin
11h30-13h00 Lieu : Chalet ALTRAN
Présentation de « Jules Verne », le véhicule de transfert automatique de l'ESA, par  Jean-Pierre Arlabosse, consultant SEGIME avec la participation des astronautes Jean-François Clervoy, ESA, et Sergey Treschev de RSCE.

Mercredi 15 juin
16h00-17h00 Lieu : Chalet du CNES, centre de presse.
Réunion de presse : « Soyouz en Guyane », avec la participation de Jean-Marc Astorg (CNES), Jean-Pierre Haigneré (ESA) et Bruno Gérard (Arianespace).
 
Jeudi 16 juin

10h00-12h30 Lieu : Chalet ALTRAN.
Conférence sur le transfert de technologie du secteur spatial vers d'autres secteurs et notamment vers le domaine médical. En présence de Pierre Brisson, Chef du Bureau Transfert & Promotion des technologies à l'ESA.

17h30-18h30 Lieu : Salle 4 du Centre de conférence du GIFAS.
Conférence de presse à l'occasion de la signature du contrat relatif à la phase de développement de la grande plate-forme Alphabus, avec Giuseppe Viriglio, Directeur des programmes de l'UE et des programmes industriels à l'ESA, et Jack Bosma, Chef du Bureau Mission de grande plate-forme à l'ESA, ainsi qu'avec de hauts représentants du CNES, d'Alcatel Space et d'EADS Astrium.


Pendant toute la durée du salon, les visiteurs pourront assister à des démonstrations en direct du système de télécommunication évolué AmerHis - premier « autocommutateur » spatial large bande -, réalisées en collaboration avec Alcatel Space. Ces démonstrations, pour lesquelles l'ESA mettra à disposition un véhicule multimédia, permettront de découvrir les avantages de ce système capable de fournir, à moindre coût,  des services de télécommunication interactifs large bande en temps réel entre plusieurs sites très éloignés les uns des autres.

Le club des entrepreneurs européens de l'ISS (IBC, pour European ISS Business Club), qui réunit les systémiers et les équipementiers participant aux éléments européens de la station spatiale internationale, sera également présent au salon. Il accueillera et renseignera les professionnels et le grand public sur son stand, dans le hall 3/D1. Des représentants de l'IBC rendront également visite à un certain nombre d'entreprises en compagnie de l'astronaute de l'ESA Jean-François Clervoy. L'IBC organisera également une rencontre pour ses propres membres et des invités le 14 juin à 18 heures.


Informations sur le Salon du Bourget : http://www.salon-du-bourget.fr
Informations sur l'ESA: http://www.esa.int



Pour tout complément d'information, contacter :
ESA - Division Relations avec les médias
Tél.: +33(0)1.53.69.7155
Fax: +33(0)1.53.69.7690



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8 juin 2005 3 08 /06 /juin /2005 00:00


La deuxième session du Conseil Espace - réunion concomitante du Conseil de l’Agence spatiale européenne (ESA) au niveau ministériel et du Conseil Compétitivité (marché intérieur, industrie et recherche) de l’Union européenne (UE) - s’est tenue aujourd’hui au Centre de Conférence Kiem à Luxembourg.

En consultation avec les parties intéressées des secteurs privé et public, le Conseil Espace s’emploie à définir une politique spatiale cohérente et les programmes qui lui sont associés, ceci incluant les activités de l’UE, de l’ESA et de leurs Etats membres. L’objectif est d’entériner, lors de la troisième session du Conseil Espace, prévue en novembre prochain, une politique spatiale européenne et un programme spatial européen portant sur la période allant jusqu’à 2013.

Les orientations du programme spatial européen sont définies sur la base de l’Accord-cadre conclu entre la Communauté européenne et l’ESA et de la Convention de l’ESA. Lors de cette deuxième session, le Conseil Espace a confirmé que la politique spatiale européenne devrait englober les principaux éléments suivants :

- une stratégie spatiale européenne,
- un programme spatial européen qui corresponde à cette stratégie et qui prenne en compte les coûts et les sources de financement associés,
 
- un engagement pris par les principaux contributeurs quant à leurs rôles et responsabilités respectifs, et
- les principes clés de mise en oeuvre.

La stratégie a pour objectif de développer des systèmes spatiaux toujours plus élaborés en réponse aux besoins des utilisateurs. Les avantages découlant des services associés à ces systèmes devront être partagés par tous. L’UE devra identifier les besoins des utilisateurs et les accompagner d’une volonté politique. L’ESA, ses Etats membres et ses Etats coopérants mettront au point les technologies et systèmes spatiaux du futur et viseront l’excellence dans le domaine de la recherche spatiale.

En ce qui concerne les priorités du programme spatial européen, l’UE se concentrera sur des applications spatiales visant à contribuer à la réalisation de ses politiques, notamment Galileo et l’initiative Surveillance globale de l’environnement et de la sécurité (GMES). L’ESA, pour sa part, mettra l’accent sur l’exploration spatiale et sur les outils de base indispensables à l’exploitation et à l’exploration de l’espace. Ses principales tâches consisteront à garantir l’accès à l’espace par le biais d’une famille complète de lanceurs compétitifs, à rechercher l’excellence en matière de science spatiale, à exploiter son savoir-faire dans le domaine de l’exploration du système planétaire et à développer des technologies permettant de maintenir un secteur spatial compétitif.
 
Les investissements à réaliser par l’UE, l’ESA et les Etats membres pour faire face à ces priorités seront établis au cours des prochains mois et seront soumis aux procédures habituelles d’approbation budgétaire et programmatique en vigueur dans chacune des organisations. En coordonnant leurs efforts, les acteurs veilleront à ce que les nouveaux investissements se traduisent par des résultats supplémentaires. Pour l’UE, les sources de financement des activités spatiales sont le septième programme-cadre de recherche, de développement technologique et de démonstration, le programme de réseaux transeuropéens et le programme pour la compétitivité et l’innovation. L’ESA, pour sa part, s’appuie sur les contributions de ses Etats membres aux activités obligatoires et aux programmes facultatifs.

La gestion des programmes de l’UE liés à l’espace reposera sur l’efficacité, conformément à l’Accord-cadre, et mettra à profit la gestion et les compétences techniques de l’ESA, en coopération avec les agences et les entités concernées en Europe. Les programmes de l’ESA seront gérés conformément aux dispositions de sa Convention. Les décisions relatives aux futurs programmes qui seront prises lors du prochain Conseil ministériel de l’ESA, en décembre 2005, et les discussions sur les futures perspectives financières de l’UE permettront de déterminer si le programme est compatible avec les ambitions de la politique spatiale européenne.

Le deuxième Conseil Espace a été présidé conjointement par Mme Edelgard Bulmahn, Ministre allemande de l’Education et de la Recherche et Présidente en exercice du Conseil de l’ESA au niveau ministériel, et par M. François Biltgen, Ministre luxembourgeois du Travail et de l’Emploi, de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Président en exercice du Conseil Compétitivité de l’UE. Etaient également présents à cette réunion M. Günter Verheugen, Vice-président de la Commission européenne en charge des entreprises et de l’industrie, responsable de la compétitivité et des questions spatiales, ainsi que M. Jean-Jacques Dordain, Directeur général de l’ESA.

« Aujourd’hui, nous envoyons un signal important : l’ESA et l’UE vont de l’avant dans la poursuite de leur objectif, qui est de mettre l’espace au service des citoyens européens et des politiques communautaires. S’appuyant sur la longue expérience de l’ESA, le programme spatial européen permettra à l’Europe de relever les défis politiques, économiques et scientifiques à venir » a déclaré Mme Edelgard Bulmahn, Ministre allemande de l’Education et de la Recherche.

« En parvenant à un accord sur les éléments essentiels de la future politique spatiale européenne, nous venons de faire un très grand pas en avant dans l’élaboration d’un programme spatial européen conjoint », a affirmé le ministre François Biltgen. « Nous avons ainsi jeté les fondements du troisième Conseil Espace, qui devrait se tenir fin novembre 2005 pour entériner une politique spatiale et un programme spatial européens. »

«Je suis satisfait du soutien sans réserve que le Conseil Espace a apporté aujourd’hui à la Commission», a déclaré pour sa part Günter Verheugen, Vice-président de la Commission. « Nous allons maintenant travailler sans relâche pour parachever notre proposition de politique spatiale et de programme spatial européens, ce qui nous conduira à identifier les priorités du programme en ce qui concerne les futures activités européennes de développement d’applications spatiales ».

“L’Agence spatiale européenne vient de fêter ses trente ans. Elle est parvenue, grâce au soutien sans faille de ses États membres, à se hisser parmi les toutes premières agences spatiales du monde et à devenir un partenaire respecté », a souligné Jean-Jacques Dordain, directeur général de l’ESA, ajoutant que «la politique spatiale européenne est maintenant en cours d’intégration dans un cadre européen plus ambitieux. Les activités spatiales sont appelées à se développer et à s’intégrer de manière croissante dans les années à venir tandis que l’Agence poursuivra son adaptation pour répondre à ces nouvelles attentes ».

Rappel des faits :
Le Conseil Espace a été créé pour coordonner et faciliter les activités menées en coopération entre la Communauté européenne et l'ESA par le biais de leur Accord-cadre, qui a été adopté en 2003 et est entré en vigueur en mai 2004.

La première session du Conseil Espace s'est tenue à Bruxelles le 25 novembre 2004.

L'Accord-cadre CE-ESA a deux grands objectifs. Le premier est la définition harmonieuse et progressive d'une politique européenne globale de l'espace qui visera à mettre la demande de services et d'applications utilisant des systèmes spatiaux de soutien aux politiques de l'UE en rapport avec la fourniture par l'ESA de systèmes et d'infrastructures spatiaux requise pour répondre à cette demande. L'ESA est de facto l'agence d'exécution de l'UE.

Le deuxième objectif de l'Accord est la mise en place d'une base commune et des dispositions pratiques applicables en vue d'une coopération efficace et mutuellement bénéfique entre l'ESA et la Communauté européenne, dans le respect total du cadre institutionnel et opérationnel de chaque organisation, afin de faciliter la mise sur pied d'initiatives conjointes et de fournir une base stable à la coopération CE-ESA au bénéfice de tous les citoyens européens.

Au cours des trois dernières années, l'UE et l'ESA ont travaillé ensemble à la définition d'une politique spatiale européenne qui fixe des objectifs pour l'espace et en établisse les priorités. Le programme spatial européen, qui devrait être entériné lors d'une session du Conseil Espace fin 2005, constituera une plate-forme commune regroupant l'ensemble des activités et projets à conduire par la CE, l'ESA et les autres parties prenantes pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre de la politique spatiale européenne.

Le programme spatial européen sera établi à la lumière des recommandations figurant dans le Livre blanc sur l'espace, qui est un plan d'action adopté par la Commission européenne en novembre 2003 pour l'exécution d'une politique spatiale européenne élargie. Rédigé en coopération avec l'ESA, le Livre blanc inclut des propositions d'initiatives communes CE-ESA en s'appuyant sur l'Accord-cadre pour leur mise en œuvre.



Pour plus d'informations, veuillez contacter :

Barbara Dufner
Porte-parole de Mme Edelgard Bulmahn,
Ministre allemande de l'éducation et de la recherche, Berlin
Tél. : +49 1888 57 5175

 

Pierre Decker
Ministère de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Département Recherche et Innovation
Tél : +352.478.5216

Gregor Kreuzhuber
Porte-parole de M. Günter Verheugen, Vice-Président de la Commission,
Commissaire en charge des entreprises et de l'industrie, responsable de la compétivité et des questions spatiales
Tél. : + 32 2 296 65 65

Franco Bonacina
Porte-parole de M. Jean-Jacques Dordain, Directeur général de l'ESA
Tél. : + 33 (0)1 53 69 71 55

Voir également :
www.europa.eu.int/comm.space 
fww.esa.int



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2 juin 2005 4 02 /06 /juin /2005 00:00
Après avoir été nommé Directeur des Relations extérieures par le Conseil de l’ESA en décembre 2004, M. René Oosterlinck a pris ses fonctions hiers.

René Oosterlinck est de nationalité belge. Âgé de 61 ans, il est marié et père de quatre enfants. Diplômé en 1966 de l’Institut technique supérieur de l’État pour les industries nucléaires de Bruxelles, il a ensuite obtenu en 1969 un diplôme en génie civil à l’Université de Louvain (Belgique) puis, en 1977, un diplôme en droit de l’Université de Leyde (Pays-Bas).

Outre le néerlandais, sa langue maternelle, il parle couramment français, anglais et allemand et a une bonne connaissance de l’espagnol et de l’italien. Son intérêt pour les langues s’étend également au chinois et au japonais.

René Oosterlinck a débuté sa carrière en 1969 comme professeur de physique et de mathématique au Zaïre (l’actuelle République démocratique du Congo). Deux ans après, il est devenu examinateur de brevets au l’Institut International des brevets à La Haye.

En 1979, il a rejoint l’ESA, où il a occupé le poste de Chef du Bureau Propriété intellectuelle, politique de l’information et transfert de technologie jusqu’en 1984, date à laquelle il a été nommé Chef du Département du personnel et des services des sites.
 

Après une période à la tête du Département des Affaires juridiques (1998-1999), il est devenu Chef du Département Navigation, où il était responsable des programmes Galileo et EGNOS. Depuis 2004, il donne des cours de droit spatial à l’Université de Gand (Belgique).

M. Oosterlinck sera désormais à la tête d’une Direction qui comprend trois départements : les Relations internationales, la Communication et l’Éducation.

« La Direction des Relations extérieures est la fenêtre de l’ESA sur le monde » indique M. Oosterlinck. « C’est par l’intermédiaire des Relations internationales que nous sommes en contact avec d’autres organisations et agences comme la NASA pour les États-Unis et Roskosmos pour la Russie, mais aussi avec le Japon, l’Inde, la Chine, ou encore les États européens qui ne font pas partie de l’Agence mais qui sont intéressés par une participation à nos activités. Avec la Communication, nous nous adressons aux décideurs, aux médias et au grand public, tandis que le Département Éducation, qui a été officiellement mis en place à l’Agence il y a seulement quelques années, vise plus particulièrement les jeunes et les enseignants ».

« Présenter les multiples facettes de l’ESA au monde extérieur et favoriser une véritable coopération internationale constituent un défi que je me sens prêt à relever car je crois sincèrement que l’Europe spatiale est une réalité dont nous pouvons être fiers. Avec le soutien de mes collègues au sein de la Direction, je ferai tout mon possible pour donner une plus grande visibilité à nos activités et explorer de nouvelles voies en vue d’approfondir les bonnes relations que nous entretenons déjà avec nos partenaires internationaux, précise M. Oosterlinck.



Pour tout complément d’information, veuillez contacter :

ESA – Division Relations avec les médias
Tél. : +33 (0)1 53 69 71 55
Fax : +33 (0)1 53 69 76 90



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1 juin 2005 3 01 /06 /juin /2005 00:00
Les trente ans de l’ESA : un bilan remarquable pour l’Europe spatiale

Le 31 mai 2005, l’Agence spatiale européenne (ESA) fête ses trente ans. Les nombreux succès de l’Agence - dont les Etats membres mettent en commun des ressources au service de différents projets de recherche spatiale et d’exploitation de l’espace – ont permis à l’Europe et à son industrie de se hisser au premier rang de la scène spatiale dans le monde.

Au début de l’Europe spatiale, pourtant, les perspectives d’une telle réussite semblaient encore bien éloignées.  Le monde était en effet divisé en sphères d’influence par les deux superpuissances de l’époque - les Etats-Unis et l’Union soviétique – qui visaient à exercer un leadership quasiment inattaquable, tant politique que militaire, sur la Terre comme dans l’espace. Au cours des vingt à trente dernières années, toutefois, l’Europe est parvenue à gagner du terrain dans de nombreux domaines de la recherche spatiale et de l’exploitation de l’espace, et elle a même réussi  à combler son retard par rapport à ces deux grands leaders, au point de devenir un partenaire reconnu de l’un et de l’autre. Plus encore, l’Europe, à travers l’ESA, compte aujourd’hui parmi les dix grands pionniers de la conquête spatiale, notamment dans les domaines que sont la science spatiale, l’observation de la Terre, les télécommunications et les lanceurs.

« L’ESA est née le 31 mai 1975, prenant la succession de deux autres organisations, l’ESRO et l’ELDO. En l’espace de tout juste trente ans, elle a conquis sa place parmi les toutes 
premières agences spatiales du monde. La coopération internationale – d’abord entre les Etats membres de l’Agence, puis entre celle-ci et d’autres puissances spatiales – a joué un rôle déterminant dans  cette brillante évolution », explique Jean-Jacques Dordain, Directeur général de l’ESA.

« Diriger l’ESA constitue pour moi un honneur et un motif de fierté tout particuliers en ce jour d’anniversaire, qui s’inscrit dans une année déjà riche en résultats spectaculaires : atterrissage de la sonde  Huygens sur Titan, lancement d’une nouvelle version d’Ariane-5, mission Enéide vers la Station spatiale internationale,  pour n’en citer que quelques-uns. »

« Ces réussites, nous les devons à nos Etats membres, mais aussi à l’ensemble du personnel de l’Agence, aux contractants, et à tous ceux qui en Europe – dans le cadre des organismes nationaux comme dans l’industrie – ont cru dès le début en l’avenir de l’Agence et ont investi leur énergie et leur temps à son service. Et je ne parle pas de l’avenir, qui nous promet encore de belles réalisations communes».

A l’issue de trente années de succès ininterrompu, l’ESA intensifie sa coopération avec l’Union européenne afin de mettre le secteur spatial européen au service des politiques communautaires et des citoyens. Les activités spatiales menées en commun par les Européens en sortiront consolidées, ce qui permettra à l’Europe spatiale de mieux affronter la concurrence internationale. La politique spatiale européenne est en cours  d’intégration dans un cadre plus ambitieux. L’espace devient aujourd’hui une composante importante de la politique européenne, notamment dans des secteurs comme les transports, l’environnement, la sécurité, l’agriculture et la technologie, et s’apprête à répondre aux besoins des citoyens européens. Alors que les Etats européens agissent de manière toujours plus concertée, les activités spatiales sont appelées à se développer et à s’intégrer de manière croissante dans les années à venir tandis que l’ESA poursuivra son adaptation pour répondre à ces nouvelles attentes.

Note aux éditeurs :

Difficult beginnings: Europe, quo vadis?

Europe's successes in space  are all the more remarkable in that they have been achieved against a background of diverging interests, with scientific, political and economic considerations on the one side, and the more nationally-focused thinking of the various European states on the other.  In other words, forty years ago, Europe was still on a learning curve.   This is especially apparent from the fact that there were originally two intergovernmental European space organisations: ESRO for the development and construction of science satellites, and ELDO for separate rocket launcher development.

Paradoxically, the first successful satellite launch by ESRO on 17 May 1968 also triggered the first crisis within that organisation. At the heart of the controversy was the question whether applications satellites – chiefly for telecommunications and meteorology purposes - should be developed alongside research satellites, something which the ESRO Convention specifically excluded.

It was not until four years later, in 1972, that the deadlock was broken.  It was agreed that the organisation's science programme would remain a mandatory activity, to which each Member State (Belgium, Germany, Denmark, France, the United Kingdom, Italy, the Netherlands, Sweden, Switzerland and Spain) was to contribute, on the basis of GNP.   But a new, optional programme was introduced covering the area of applications, in which the Member States could participate on a voluntary basis.

However, problems were to arise not just at ESRO but also with ELDO.  It  set up Europe's first rocket range at Woomera in the South Australia desert and in 1964 began developing its own launcher, which was soon to be given the name Europa-1.  After a succession of launch failures, it was decided to move the entire operation to Kourou in French Guiana.   There, the conditions for launching satellites into geostationary orbit at altitudes of 36 000 km over the Equator were recognised as being considerably more advantageous.  But even with a Europa-2 upgrade incorporating an additional solid-propellant stage, success for Europe remained elusive.  The one launch carried out on 5 November 1971 was unsuccessful.  In 1973, the project was scrapped, along with the already-ongoing programme studies on an improved Europa-3 version.  This meant that ELDO did not ultimately achieve its own set objective of having a Europa rocket put a satellite into earth orbit.


1975 the turning point: establishment of the European Space Agency

Political decisions had to be taken.  It is above all thanks to the determined French position that in 1975 the decision was taken to develop a new-generation rocket launcher, the L3S (Europa-3 substitute).   For France right from the outset, autonomous access to space was of paramount strategic importance.  Its mistrust of the space transport monopoly of the two superpowers was not unfounded.   Contrary to initial US assurances, the go-ahead to use an American rocket to launch Europe's first geostationary communication satellites – the Franco-German Syphonie satellites – was forthcoming only after Europe had given its assurance that these systems were to be used exclusively for experimental purposes and not for operational commercial ends.

On 31 July 1973, an extensive space package was put together by the meeting of ministers in Brussels which laid decisive foundations for a successful and future-oriented space programme.  The spearhead of these ambitions was the development of the L3S. This launcher, eventually to be renamed Ariane, was destined to make a sensational impact and actually come to symbolise Europe's space endeavours.  The development of the Ariane launcher continued under the auspices of the newly-established European Space Agency, which finally came into existence following the merging of ESRO and ELDO, officially starting work on 31 May 1975. 

There were ten founding Member States: Belgium, Germany, Denmark, France, the United Kingdom, Italy, the Netherlands, Sweden, Switzerland, Spain.   In that same year, Ireland joined.   Since then,  Austria, Norway, Finland, Portugal and Greece have also become members.  And with the imminent accession of Luxembourg at the end of 2005, the number of Member States is set to become 17. Canada works on several ESA programmes on the basis of  a long-term Cooperation Agreement. Hungary and the Czech Republic have also recently started to cooperate with ESA.

Money invested flows back to ESA Member States

ESA's task is the pursuit of cooperation among European states on space research and technology for exclusively peaceful purposes.  Large-scale space technology programmes in the area of infrastructure are therefore one cornerstone of ESA activities, such as the development of successive generations of the Ariane launcher and the human spaceflight programme, which is due to deliver the European contribution to the International Space Station in the form of the Columbus laboratory and the supply flights using the unmanned Automated Transfer Vehicle (ATV).

In addition, the Agency carries out various programmes in the fields of space science, microgravity research, space transport systems, remote sensing, telecommunications and navigation.  All such programmes are organised and carried out by ESA as a European enterprise.   Without these strategically key space programmes, we in the Europe of today would have to rely on outside help with telecommunications and resources management. 

ESA also plays a coordinating role, in that it monitors activities pursued by the Member States nationally and, where appropriate, integrates them within a European framework.   Its tasks also include development further down the line of innovative space technologies in order to help Europe build up an  internationally competitive space industry.

ESA at thirty has at its disposal for 2005 a budget of €2977 million.  The bulk of the money is spent on orders with industry in  the various Member States.  The allocation procedure stipulates that each Member State is to receive a fair financial and technological return on its investment.


European launchers: a phoenix from the ashes

When the political decision-makers gave the green light for the development of the Ariane launcher in 1973,  they had autonomous European access to space very much in mind.  But they may well have been unaware at the time that they were also laying the foundations for a new and lucrative economic sector. For there was at that time no market for satellite launch services.  On the contrary, the United States was winding up its fleet of rocket launchers in favour of developing the reusable Space Shuttle.   This was supposed to slash launch costs, with launches of production-line satellites set to become a weekly occurrence.  Faced with such an outlook, who would have banked on a conventional rocket launcher proving successful?

When on Christmas Eve in 1979 the first Ariane was launched on its maiden flight and  flawlessly reached its planned orbit, there was both joy and astonishment in equal measure:   the Europeans could build a rocket launcher after all!  Ariane came to symbolise Europe  and symbolise an open market. To handle Ariane launch service sales and marketing, a private operator - Arianespace - was set up, its shareholders being drawn from the European space industry. 

It soon became apparent however that the lift-capability of the original Ariane configuration was no longer sufficient to meet international market demand, for, despite miniaturisation, satellite size and mass were on the increase.   ESA reacted promptly.   In 1981, it embarked on a programme designed to improve the performance of the European launcher.  The subsequently-developed Ariane versions 2 and 3 also provided the possibility of dual-payload launches for the first time in the history of conventional launcher design.

Ariane 4 grew to become the undisputed star of a growing Ariane family and also one of the most reliable and economically successful launchers in the world.  During its fifteen-year career from 1988 to 2003, it lifted over 180 satellites into orbit. Arianespace, exploiting its "dual-launch" market brand and "modular configuration", achieved a market share of up to 60% of commercial satellite launches worldwide.

The continued technical and industrial success of the launcher sector in Europe now depends on the current Ariane 5 version.   By 2001, ESA had decided that Ariane's payload lift-capability was to be upgraded from 7.5 to ten and eventually twelve tonnes.  ESA is currently still researching various concepts for a programme geared to designing a successor to Ariane. It is still an open question as to whether this will involve developing a reusable or an expendable launch system.

Towards a coordinated European space effort

The decision by European governments to move forward together was also driven by clear economic considerations. No European country acting alone could manage to carry out a comprehensive and ambitious space programme that included the development, construction and operation of  advanced satellites and the installation of the necessary infrastructure – test centres, ground facilities and tracking stations.

ESA has built up the necessary structures on a joint European basis.  Along with its Headquarters based in Paris are the following establishments and centres:
ESTEC: the European Space Technology Centre, in Noordwijk (the Netherlands).  Essentially, ESA's technical research and test facilities are to be found here.
ESOC: the European Space Operations Centre, in Darmstadt (Germany), supported by an extensive network of advanced ground stations in Australia, Belgium, French Guiana, Italy, Sweden and Spain, controls satellite and probe operations.
ESRIN: the European Space Research Institute,  in Frascati near Rome (Italy), houses the Earth Observation Directorate and all related activities and is home to ESA's information services.
EAC: the European Astronaut Centre, in Porz/Cologne (Germany). Since its founding in 1989, this has been the training centre for the European astronaut Corps.
ESAC: the European Space Astronomy Centre,  in Villafranca near Madrid, (Spain).  This centre also handles the data archives of many ESA science missions.
CSG: "Europe's Spaceport" in Kourou, French Guiana (South America), the launch and test-firing centre for European launchers (Ariane, Vega, Soyuz).

The total number of staff at the European Space Agency, drawn from all the Member States, is currently around 1900 (in 2005).  With ESA's programmes for launchers, science, telecommunications, Earth observation and human spaceflight, Europe has proved that it has expert competence in these areas. But these programmes are also important in terms of safeguarding and building up jobs for highly qualified specialists.  At present, the European space industry directly employs 40 000 and indirectly 250 000.

30 Years of ESA achievements

In its three decades of existence, ESA has, despite the relatively modest means at its disposal, acquired a truly excellent reputation. It has become a byword for high quality science, interplanetary missions, solar research, Earth observation, disaster prediction, and research into the climate and the environment. Such ESA successes have been made possible by outstanding scientific and technical achievements, as the following examples make abundantly clear:

1. Space transportation: Ariane as a symbol for Europe
Despite the most intense competition from the United States, Russia, China, India and Japan, ESA-developed Ariane launchers have to date been the dominant force in the commercial launch services market, particularly for communications satellites.

2. Satellite communications: the foundations of an information society
Key standards used by the latest generation of communications satellites are based on ESA-developed technologies that have flown in more than 80 European-manufactured satellites in a sector worth billions.

3. Environmental research: Europe standing watch over the Earth
ESA is a world leader in the monitoring of the ozone hole, ice caps, ocean winds, currents and other factors that influence our planet's health: in 1991, with ERS 1, it began its highly successful Earth exploration programme, followed up in 1995 with the world's finest ozone monitoring satellite, ERS 2. In the future ESA will continue to monitor changes to the global environment through a series of highly specialised Earth exploration missions carried out in the framework of its ''Living Planet'' programme.

2002 saw the entry into service of Envisat, the world's largest, most complex, most ambitious and most up-to-date environmental satellite. Its ten onboard instrument systems record in high temporal and spatial resolution the processes at work in the seas, on the Earth’s surface and in the atmosphere, thereby providing scientists with the wherewithal to enable our home planet to resist the environmental threats to its existence.
The world's finest environmental research is not even that expensive: Envisat costs each citizen about the price of a cup of coffee per year. In return, for at least the last five years that same citizen has been getting precise data on how our environment is changing as a result of global warming, ozone depletion and climate change. This data, essential for informed political decisions, is long overdue. Nature is no respecter of political borders. The atmosphere belongs to the Earth as a whole, and circulatory phenomena affect the entire planet. Neither Europe nor anywhere else can consider itself immune to such environmental threats.

4. Meteorology: Meteosat's miracle vision
Since 1977 the ESA-developed Meteosat geostationary meteorological satellites have been making a major contribution to weather forecasting and global climate monitoring. Four 1st and 2nd generation Meteosat satellites are currently in operation over Europe, Africa and the Indian Ocean. They are operated by EUMETSAT, an international organisation concerned with the exploitation of meteorological data, which is primarily supplied to European countries.
 
What Europe’s citizens have come to view as so totally normal, namely the availability of meteorological information of ever increasing quality, should by no means be taken for granted. Even a space power as accomplished as Russia has since 2004 not had access to any weather satellites of its own, with the result that it too is dependent on data from Meteosat.

It was to satisfy meteorologists' appetite for ever more detailed information that ESA, on behalf of EUMETSAT, developed MSG, the second generation of Meteosat satellites, the first of which was launched in 2002. MSG 1 is the world's most modern weather satellite and the one with the most refined technology. But despite these achievements, ESA has no intention of resting on its laurels. In the coming years, ESA and EUMETSAT plan to add to those Meteosat satellites currently stationed over the equator a further three polar-orbiting Metop platforms equipped with radar eyes, which will help bring substantial improvements to short-, medium- and long-term weather forecasting.

5. Navigation and communications: ESA and EU priorities
The market for satellite navigation, information and communications is an extremely promising one. By building the Galileo independent civil satellite navigation system, Europe wishes to free itself from its dependence on the United States in that area. This ESA/EU joint project will, by providing extremely precise positioning signals for planes, ships and road vehicles, revolutionise all forms of transport and services dependent on that transport. In its first 15 years of operation Galileo should generate turnover of up to €90 billion from the sale of equipment and services, thus creating at least 100 000 jobs in Europe. The system, made up of 30 satellites, should be fully operational by 2009.

The second flagship project involving ESA/EU cooperation is GMES (Global Monitoring for Environment and Security). For this project, a network of operational satellites will be built for Europe that will harness the potential of Earth observation, making its data available for a large number of applications in policy areas as diverse as the environment, transport and development while also assisting in disaster prevention.

A third crucial role for Europe's future information society is played by long-term research programmes in the field of satellite communication technologies.

6. Interplanetary probes
Europe has also made its mark in solar system exploration. Its breakthrough came in 1986 when of all the probes launched around the world, it was ESA's Giotto that achieved the most audacious approach to Halley's Comet.

In 2004, Europe returned to comet-chasing, this time in an attempt to perform the first landing on such a body. In doing so it would be landing on an object thought to contain original matter present at the origin of our solar system, some 4.6 billion years ago. Thus, the Rosetta probe is on a 10-year journey to discover the origins of our planet. Could it be that comets once brought water and life to Earth? By 2014 we will be in a better position to answer that question when Rosetta is brought into orbit around comet 67P/Churyumov-Gerasimenko and the Philae lander, to which Germany is a leading contributor, is deposited on its surface.

Since December 2003, Europe's high-tech Mars Express probe has been in orbit around the Red Planet. The information relayed back to Earth by its instruments has been keeping researchers very busy and has contained its fair share of surprises. New clues as to possible biological life forms, water at the planet’s surface and still active volcanoes have revived the age-old debate about life on the Red Planet. The latest 3-D images of Mars, recorded by Mars Express's world-beating camera, have already fundamentally changed our knowledge of our neighbouring planet.

By successfully performing a soft landing on Saturn's Titan moon on 14 January 2005, the Huygens probe showed that the European Space Agency had become a prime mover in interplanetary research. ESA has ceased to be a junior partner to other agencies when it comes to solar system exploration and can now consider itself an equal player with the best in the business.

ESA is currently focussed on an exciting new challenge for the end of this year. On 26 October, with its Venus Express probe, it will set out on a quest to reveal the torrid secrets of the planet that takes its name from the Roman goddess of love.



7. ESA's vision: exploring the depths of space
ESA scientific satellites now play a key role in the observation of the Sun and its influence on the Earth, in star-mapping and in revealing the universe through infrared and x-ray photography. The future potential is enormous, from the mining of raw materials on the Moon and on asteroids, to the extraction of solar energy from space-based installations, and the siting of inhabited stations on other celestial bodies.

Admittedly, all of this is still science fiction. In the coming decades we will see just how much will become reality and what will remain fiction. ESA is already working on a visionary programme of solar system exploration called Aurora in which it is also planned to send Europeans to the Moon and Mars.

What possible attraction could there be for inhabitants of Earth in making a gruelling trip to an icy desert world? Some reasons one might give are: a fascination for the unknown; a passion for research; a desire to become acquainted with Earth’s neighbouring planets; humankind's ancient longing to discover signs of life somewhere in the cosmos, even if these turn out to be no more than primitive forms from a time long past. Perhaps it is a combination of all these things.
Whatever the case may be, the age of great geographical discovery has now been consigned to the history books. The human urge to discover has now assumed a cosmic dimension. Human flights to Mars are now within our grasp. Our blue planet is currently home to someone who is set to enter into the annals of world history by becoming the Columbus of this extraterrestrial world. And the European Space Agency, whose thirtieth birthday we now celebrate, will most certainly have its role to play in that.





Pour plus d’information, veuillez contacter :
ESA Division des Relations avec les médias
Tel: +33(0)1.53.69.7155
Fax: +33(0)1.53.69.7690



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31 mai 2005 2 31 /05 /mai /2005 00:00
Mise en orbite réussie d’une capsule Photon transportant des expériences européennes


Une capsule russe automatique Photon-M2 transportant des expériences majoritairement européennes a été placée sur orbite aujourd’hui à 18h00 heure locale, soit 14h00 heure de Paris, par un lanceur Soyouz-U. Partie du cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, la capsule a atteint, après neuf minutes de vol propulsé, la position en orbite terrestre basse qu’elle va occuper seize jours durant avant que son module de rentrée n’atterrisse près de la frontière russo-kazakhe.

Tout au long de la mission, les expériences et équipements européens seront placés sous la surveillance d’une équipe de l’ESA basée au Centre d’exploitation des charges utiles d’Esrange, près de Kiruna (Suède). Cette équipe aura pour tâche de réceptionner, évaluer et diffuser les données scientifiques issues des expériences européennes, comme celles placées dans les installations Fluidpac et Agat. Pendant six de ses seize orbites quotidiennes, Photon se trouvera dans une position orbitale permettant à la station de Kiruna de capter ses signaux. S’il s’avére nécessaire de modifier certains paramètres expérimentaux, les ordres correspondants pourront être transmis directement de Kiruna à l’installation concernée.

La charge utile européenne embarquée sur Photon-M2 comprend 39 expériences scientifiques dans les domaines de la physique des fluides, de la biologie, de la science des matériaux, de la recherche sur les météorites, de la dosimétrie des rayonnements et de l’exobiologie. Cela fait
dix-huit ans que l’Agence spatiale européenne collabore avec l’Agence spatiale russe sur ce type de missions scientifiques, mais c’est la première fois que l’Europe apporte une contribution aussi importante. Les expériences et équipements européens réunis à bord de Photon-M2 représentent en effet un poids de 385 kg sur une charge utile totale de 600 kg. Cette mission constitue une nouvelle occasion de vol pour la quasi totalité du programme expérimental de la capsule Photon-M1, détruite le 15 octobre 2002 lors de l’explosion en vol du lanceur qui la transportait.

La recherche appliquée occupe une place prééminente dans ce programme scientifique, avec les expériences de transfert thermique conduites dans l’installation Fluidpac, l’étude de la diffusion chimique à travers l’expérience SCCO (Coefficient de Soret pour l’exploration pétrolière) ou encore des expériences de science des matériaux dans les fours Agat et Polizon. L’objectif visé par ces expériences est respectivement de mettre au point de nouveaux concepts d’échangeurs thermiques, d’améliorer les méthodes de prospection pétrolière et de perfectionner les alliages semiconducteurs.

Comme celles qui l’ont précédée, cette mission accorde aussi une place de choix aux expériences de recherche biologique, qui seront cette fois axées sur des questions fondamentales touchant à l’apparition de la vie et à son éventuelle diffusion dans l’univers. L’installation Biopan, qui accueille la plupart de ces expériences biologiques, volera pour la cinquième fois sur une capsule Photon. Enfin, la mission comprend également des expériences à visée pédagogique, notamment une expérience de germination conçue dans le cadre d’un programme éducatif de l’ESA.

« Photon est l’une des plus importantes plate-formes utilisées par l’ESA pour ses expériences en microgravité », indique Daniel Sacotte, Directeur des programmes de vols habités, de recherche en microgravité et d’exploration à l’ESA. « Les expériences et le matériel européens constituent cette fois plus de la moitié de la charge utile totale disponible, ce qui illustre bien à quel point l’Europe investit dans la recherche spatiale pour contribuer à améliorer la vie sur Terre ».

La mission est conduite au titre d’un accord conclu entre l’ESA et l’Agence spatiale russe, Roskosmos, le 21 octobre 2003 et qui prévoit deux vols de capsules Photon (Photon-M2 sera suivi de Photon M-3 en 2007) transportant au total 660 kg de charges utiles scientifiques fournies par l’ESA. Deux autres partenaires russes sont liés par cet accord : la société TsSKB-Progress de Samara et le bureau d’études moscovite KBOM.

« Cette capsule Photon est la première à être lancée du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, tous les précédents lancements ayant eu lieu de Plesetsk, en Russie », explique Antonio Verga, responsable des missions Photon à l’ESA. « Le module de rentrée de Photon M2 devrait pénétrer dans l’atmosphère terrestre le 16 juin et atterrir dans une région inhabitée proche de la ville d’Orenbourg, en Russie, à la frontière russo-kazakhe. La capsule et les expériences seront récupérées quelques heures après l’atterrissage. Les expériences de l’ESA qui nécessitent une exploitation rapide seront immédiatement transportées par avion à Rotterdam, via Samara, et remises aux chercheurs de l’ESTEC, établissement de l’ESA situé à Noordwijk, aux Pays-Bas ».

Vous trouverez des informations complémentaires sur la mission Photon-M2 et les expériences de l’ESA sur les sites :
http://spaceflight.esa.int/users
http://www.esa.int

Pour tout complément d’information, veuillez contacter :
Franco Bonacina
ESA – Division Relations avec les médias
Tél. : +33 1 5369 7155
Fax : +33 1 5369 7690

Dieter Isakeit
ESA – Centre des Utilisateurs Erasmus et Bureau de Communication
Direction Vols habités, Microgravité et Exploration
Noordwijk (Pays-Bas)
Tél : +31 71 565 5451
Fax : +31 71 565 8008


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