Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 juillet 2005 4 28 /07 /juillet /2005 00:00
La navette Discovery s'est amarrée avec succès à la Station spatiale internationale après avoir effectué une volte-face pour permettre à l'équipage de photographier le ventre de l'engin afin de détecter d'éventuels dégâts occasionnés lors du décollage.

Discovery s'est arrimée à l'ISS comme prévu à 11H18 GMT (13h18 en Belgique), au terme d'une course poursuite en orbite de près de 48 heures. Les sept membres d'équipage de Discovery sont montés à bord peu avant 13H00 GMT et ont été accueillis par l'astronaute américain John Phillips et son homologue russe Sergei Krikalev. Tous se sont serrés la main chaleureusement et ont entamé une discussion, filmés en direct par les caméras de la Nasa.

Il s'agit du premier rendez-vous entre l'ISS et une navette spatiale américaine, depuis la visite d'Endeavour en novembre 2002. Cet arrimage sera aussi probablement le dernier avant plusieurs mois.

La Nasa a annoncé mercredi la suspension des vols de navette, après avoir découvert, en examinant les photos prises lors de l'ascension en orbite de Discovery mardi, qu'un grand morceau de mousse isolante s'était détaché du réservoir externe deux minutes après le lancement. Ce morceau n'aurait toutefois pas heurté l'orbiteur. Jugeant cet incident potentiellement catastrophique - c'est un bout d'isolant de même taille qui avait percé la protection thermique de Columbia et provoqué sa perte le 1er février 2003 lors de son retour sur la Terre -, Bill Parsons, le directeur du programme des navettes, a décidé de clouer au sol les trois orbiteurs de la flotte jusqu'à ce que ce problème soit éliminé. Il a averti que ce serait un long travail, se refusant à prévoir une date pour de nouveaux vols dans l'espace.

Les dernières manoeuvres de navigation pour la rencontre entre Discovery et l'ISS se sont déroulées à 400 km au-dessus du Pacifique, à l'ouest du Chili. L'arrimage entre la navette et l'ISS, qui pèse chacune cent tonnes, s'est effectué selon une chorégraphie orbitale très précise pour maintenir un alignement parfait entre les deux vaisseaux et assurer leur verrouillage.

Dans les trente dernières minutes avant l'arrimage, la commandante de Discovery, Eileen Collins, a maintenu une vitesse d'approche de trois centimètres par seconde. Avant cette approche finale, et alors que Discovery se trouvait 200 mètres au-dessous de l'ISS, elle avait fait faire manuellement une pirouette de 360 degrés à la navette afin que son ventre puisse être pris en photos par les astronautes présents dans la Station spatiale. John Phillips et Sergei Krikalev ont pris des clichés pendant près de deux minutes, qui permettront de dire si le bouclier thermique a subi des dégâts durant l'ascension en orbite.

Mercredi, les astronautes de Discovery avaient déjà fait, pendant plus de six heures, un examen visuel très détaillé du bouclier thermique. Ils ont utilisé un scanner au laser fixé au bout d'une tige attachée au bras robotisé articulé de Discovery. Selon les responsable de la Nasa, l'examen de centaines de photos et de dizaines de mètres de films n'a pas encore montré de dommages notables. Une inspection des tuiles thermiques de la navette doit aussi être effectuée à l'aide du bras articulé de l'ISS.

Les sept astronautes de Discovery doivent séjourner huit jours à bord de la Station où ils sont venus livrer plus de 12 tonnes de vivres, équipement et pièces de rechange, contenues dans le module pressurisé Raffaello. Trois sorties dans l'espace sont également prévues, dont la première samedi, par l'astronaute japonais Soichi Noguchi et son collègue américain Stephen Robinson. Ils doivent notamment tester de nouvelle techniques de réparation des tuiles thermiques en orbite et remplacer un des quatre gyroscopes de l'ISS.

(D'après A.F.P.)

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2005 3 27 /07 /juillet /2005 00:00
Après le lancement de la Navette Discovery, qui s'est déroulé avec succès hier au Centre spatial Kennedy en Floride, Jean-Jacques Dordain, Directeur général de l'ESA, a déclaré : ”La Navette spatiale a pris un nouveau départ. J'adresse mes félicitations à l'Administrateur et à l'ensemble du personnel et des contractants de la NASA qui ont contribué à ce succès. La Navette joue un rôle fondamental dans l'assemblage et la desserte de la Station spatiale internationale, à laquelle l'Europe participe aux côtés des Etats-Unis, de la Russie, du Japon et du Canada. L'accident de Columbia a été pour nous une tragédie, ce vol est pour nous un succès.”

Discovery a décollé hier à 16 h 39, heure française à destination de la Station spatiale internationale (ISS). Cette mission de 12 jours (STS-114) est la première depuis le tragique accident de Columbia du 1er février 2003.

Les ingénieurs de la NASA ont travaillé sans relâche afin de remédier à l'anomalie détectée le 13 juillet, avant le lancement, sur le circuit du capteur de niveau d'hydrogène liquide lors d'un contrôle de routine. La première tentative de lancement de Discovery avait alors dû être reportée.

Jean-Jacques Dordain a ajouté : “La Navette va nous permettre d'augmenter rapidement le potentiel scientifique de la Station spatiale internationale. Nous pouvons désormais envisager sur des bases solides, avec tous les partenaires de l'ISS, la poursuite de son assemblage et de son exploitation. Le prochain vol de la Navette enverra l'astronaute de l'ESA Thomas Reiter à bord de l'ISS pour une mission de longue durée, tandis que Christer Fuglesang lui succédera en 2006 pour une mission d'assemblage."

Dans le cadre de la mission STS-114, les sept astronautes de la Navette sont chargés de livrer plusieurs tonnes de fournitures à bord de l'ISS pour les besoins de l'équipage actuel Expedition 11, composé de Sergueï Krikalev et John Phillips. La charge utile pressurisée est transportée dans la soute de Discovery à bord d'un module logistique polyvalent (MPLM) fabriqué en Europe, dénommé Raffaello. Une fois arrivé à destination, le MPLM, développé par l'Agence spatiale italienne (ASI) pour la NASA, sera arrimé au nœud de jonction Unity de l'ISS pour le transfert de sa charge utile. Il réintégrera ensuite la soute de la Navette.

Discovery doit s'arrimer à l'ISS le 28 juillet à 13 h 16, heure française, et revenir sur Terre le 7 août à 11 h 54.


Pour plus d'informations, veuillez contacter :
ESA, Division Relations avec les médias, Paris
tél. : + 33 1 5369 7155


Logo NASa Logo ESA

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2005 3 27 /07 /juillet /2005 00:00
Les responsables de la Nasa se sont déclarés très satisfaits du déroulement de la mission Discovery, 24 heures après le lancement de la navette, et ne se disaient pas inquiets de la perte d'un morceau de tuile thermique pendant le lancement.
Tout se déroule parfaitement bien et je suis très satisfait, a déclaré Paul Hill, le directeur du vol lors d'une conférence de presse au centre spatial de Houston. Il a indiqué qu'il n'était pas très inquiet sur d'éventuels dommages résultant de la perte d'un morceau de tuile de 3,8 centimètres, située sur le nez de la navette près des volets du train d'atterrissage.

Je pense que nous n'aurons pas de problème avec cela », a-t-il dit, soulignant aussi que les ingénieurs « n'avaient pas encore décidé s'ils avaient besoin de données supplémentaires » pour faire une évaluation définitive. Mais a encore noté Paul Hill, cela ne veut pas forcément dire que nous n'aurons pas besoin de faire des réparations.

Il a aussi souligné que l'examen des photos et films de l'inspection du bouclier thermique de la navette effectué ce matin par l'équipage ne montraient pas de dommage. Les images paraissent bien et je n'ai personnellement rien vu, a dit Paul Hill tout en soulignant que les spécialistes de l'agence spatiale américaine doivent encore finir d'analyser de nombreuses données transmises depuis le lancement mardi et dont les résultats ne sont pas attendus avant jeudi.

Vérifier d'éventuels dommages

Moins de douze heures après le début de sa mission, Discovery a déployé son bras de 15 mètres pour fixer une caméra spéciale et vérifier d'éventuels dommages sur ses ailes et son nez. Pendant l'ascension de la navette, deux débris se sont détachés.

Cette manoeuvre a débuté peu après 06 heures GMT, quelque 45 minutes en avance sur le programme et trois heures après que les sept astronautes eurent été réveillés par la Nasa pour effectuer leur programme chargé de la journée.

Discovery a été lancée mardi après midi à 14h39 GMT depuis le centre Kennedy, première mission spatiale américaine depuis la désintégration de Columbia et la mort de ses astronautes le 1er février 2003. Selon le directeur des opérations en vol de la Nasa John Shannon, il pourrait s'agir d'un morceau de tuile d'une taille de 3,8 centimètres environ, pouvant venir du train d'atterrissage droit situé sur le nez de la navette. L'origine de l'autre pièce restait inconnue, mais elle paraît être tombée sans heurter la navette.

Le dommage, si c'en est un, va être examiné par l' "orbiteur", un capteur laser et une caméra spéciale au bout du bras de 15 mètres de fabrication canadienne déployé par un robot au bout des ailes de la navette et de son nez. Cette opération devait se faire en trois étapes, de chacune une heure et demie, les données et images étant collectées par des caméras et retransmises aux ingénieurs de la Nasa au sol.

Des examens supplémentaires de la paroi thermique et de la structure extérieure vont être effectués par le système de capteurs une fois que la navette sera arrimée à la Station spatiale internationale jeudi. Pour Columbia, un morceau d'isolant s'était détaché du réservoir externe pendant le décollage, entrainant la tragédie, et depuis la Nasa a pris d'abondantes précautions pour assurer la sécurité de la navette.

(D'apres A.F.P.)

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2005 3 27 /07 /juillet /2005 00:00
Lancement Discovery

La navette spatiale américaine Discovery a pris le chemin des étoiles avec un équipage de sept astronautes à destination de la Station spatiale internationale (ISS) pour une mission à haut risque, deux ans et demi après la catastrophe de Columbia.

"Il est temps pour vous de reprendre les vols, bon voyage et nous vous reverrons dans deux semaines", a lancé Mark Taffet du centre de contrôle du lancement à l'équipage quelques minutes avant le décollage. "Merci", a simplement répondu la commandante Eileen Collins.

La météorologie était du côté de la Nasa avec un temps parfait pour ce lancement, deux semaines après une tentative avortée en raison d'un problème technique. La première dame des Etats-Unis, Laura Bush, était présente pour le décollage. Mais la vue de la progression de la navette à partir du centre Kennedy a été largement bouchée par un énorme nuage situé à proximité du pas de tir, gâchant un peu le plaisir de milliers de spectateurs venus assister au spectacle.

Le tir de Discovery s'est parfaitement déroulé, ses deux fusées d'appoint se séparant comme prévu deux minutes après la mise à feu intervenue à 10h39 (16h39 à Bruxelles), alors qu'elle se trouvait déjà à 45 km du centre Kennedy. La navette a poursuivi normalement son ascension vers l'orbite, formant un panache de vapeur blanche dans le ciel au-dessus de l'Atlantique. Discovery a ensuite allumé ses deux petits moteurs servant aux manoeuvres dans l'espace pour atteindre l'altitude lui permettant de débuter sa course poursuite avec l'ISS qu'elle doit rejoindre jeudi pour un rendez-vous à la vitesse de huit kilomètres par seconde.

Les astronautes de Discovery ont un programme chargé pour ces 12 jours dans l'espace dont neuf arrimés à la Station spatiale internationale (ISS) où ils apportent du ravitaillement et des pièces de rechange très attendues. Un série de premières à haut risque doivent être réalisées durant cette mission conçue comme un vol d'essai pour tester les modifications décidées après la désintégration de Columbia le 1er février 2003, quand sept astronautes avaient trouvé la mort durant leur retour sur Terre.

Première nouveauté, dès que Discovery a atteint l'orbite huit minutes après la mise à feu, la commandante Collins a légèrement incliné l'orbiteur pour permettre à l'équipage d'inspecter visuellement le gros réservoir orange de la navette pendant qu'il se détachait et allait retomber dans l'atmosphère. La manoeuvre, jamais tentée auparavant, visait à vérifier qu'aucun morceau d'isolant ne s'était détaché du réservoir externe pendant le décollage, comme celui qui avait été fatal à la navette Columbia.

Deuxième nouveauté, peu avant de rejoindre l'ISS jeudi, la commandante fera pivoter Discovery pour présenter son ventre aux deux occupants de la Station orbitale qui vérifieront visuellement que le bouclier thermique de la navette n'a subi aucun dommage pendant son lancement. Pendant cette manoeuvre, la commandante perdra brièvement le contact visuel avec l'ISS, faisant une entorse à la règle de la Nasa voulant qu'on ne perde jamais de vu la Station pendant la phase d'approche.

D'autres procédures risquées sont au programme, parmi lesquelles l'inspection de l'extérieur de la navette par un laser monté au bout du bras robotisé de Discovery, qui frôlera l'orbiteur par endroit. Une fausse manoeuvre pourrait avoir des conséquences dramatiques. Pendant leurs trois sorties dans l'espace, deux des astronautes de Discovery, dont un Japonais, testeront également des composants chimiques toxiques destiné à réparer la navette. Les astronautes seront prêts à interrompre d'urgence leur sortie si ces matériaux s'avèrent trop risqués à manipuler dans l'espace.

La navette doit revenir se poser en Floride le 7 août.

(Source A.F.P.)

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2005 3 27 /07 /juillet /2005 00:00
2005-07-26 Discovery Dad Discovery a décollé avec succès mardi matin de Cap Canaveral, à destination de la Station internationale, renouant avec l'orbite deux ans et demi après l’accident de Columbia le 1er février 2003. Discovery s’est envolée de Cap Canaveral à 10h39 (16h39 heure belge) pour une mission considérée par la NASA comme un vol d’essai, avec toutes les incertitudes que cela comporte. Les deux fusées d’appoint de la navette se sont séparées comme prévu deux minutes après son lancement. Discovery a poursuivi normalement son ascension vers l’orbite, formant un panache de vapeur blanche dans le ciel au-dessus de l’Atlantique. Ses sept astronautes auront pour mission de tester et évaluer des équipements et modifications techniques destinés à améliorer la sécurité des navettes. Mais la vue de la progression de la navette depuis le centre Kennedy, en Floride, a été largement bouchée par un énorme nuage situé à proximité du pas de tir, gâchant un peu le plaisir des milliers de spectateurs venus assister au lancement. Ils doivent également acheminer des ravitaillements à la station spatiale internationale (ISS). Un problème de jauge d’hydrogène liquide avait entraîné le report du tir le 13 juillet, alors que les astronautes embarquaient à bord. Les tests effectués ce mardi n’ont pas fait apparaître de dysfonctionnement. Les jauges du gros réservoir externe servent à empêcher les moteurs principaux de la navette d’arrêter trop tôt ou trop tard après le décollage, deux situations extrêmement dangereuses. Seules deux sur quatre sont nécessaires pour assurer la sécurité, mais depuis l’accident au décollage de Challenger en 1986, la Nasa avait établi des critères plus exigeants: le fonctionnement parfait de l’ensemble des jauges étant requis pour autoriser le décollage. La Nasa n’a pas complètement élucidé la cause de la défaillance d’une des quatre jauges le 13 juillet, mais avait décidé de procéder malgré tout au lancement si les tests effectués avant le lancement se révélaient concluants. Ces tests n’ont fait apparaître aucun dysfonctionnement et le lancement a donc pu avoir lieu. Dix minutes après le décollage, le gros réservoir externe s’est séparé comme prévu de la navette, qui poursuivait sa course vers l’orbite. «Notre longue attente va peutêtre prendre fin. Alors, au nom de millions de gens qui croient profondément en ce que nous faisons, bonne chance et amusez- vous quand même un peu là-haut», a déclaré aux astronautes le directeur des opérations de lancement, Mike Leinbach, juste avant le décollage.

Décollage Discovery 2005-07-26

Logo NASA http://www.nasa.gov/


Partager cet article
Repost0
26 juillet 2005 2 26 /07 /juillet /2005 00:00
Following today's successful launch of the Space Shuttle Discovery from the Kennedy Space Center in Florida, ESA Director General Jean-Jacques Dordain said: ”The Space Shuttle is again flying high. Congratulations to the NASA Administrator and to all his staff and contractors who have contributed to this success. The Shuttle is a fundamental tool for assembling and servicing the International Space Station, in which Europe is a partner together with the United States, Russia, Japan and Canada.  Columbia was our tragedy, this flight is our success.”

STS-114 Discovery lifted off at 16:39 CEST en route for the International Space Station. This 12-day mission is the first since the tragic loss of the Space Shuttle Columbia crew on 1 February 2003.

NASA engineers have worked relentlessly through a troubleshooting plan to address an issue with a liquid hydrogen low-level fuel sensor circuit. The sensor circuit failed a routine pre-launch check during the countdown on 13 July, delaying Discovery's first launch attempt.

Jean-Jacques Dordain added: “The Shuttle will extend the research capabilities of the International Space Station in the near future. We can now discuss the continuation of its assembly and exploitation on solid grounds. The next Shuttle flight to the ISS will have onboard ESA astronaut Thomas Reiter on a long-duration mission, with Christer Fuglesang set to follow in 2006 on an assembly mission”.
 
On the STS-114 mission, the seven-person Shuttle crew will be delivering several tonnes of supplies for use by the Expedition 11 crew currently onboard the Space Station: Sergei Krikalev and John Phillips. The pressurised cargo is being transported in Discovery’s cargo bay by one of the European-built Multi-Purpose Logistics Modules (Raffaello) developed for NASA by the Italian Space Agency. On arrival, the MPLM will be attached to the Space Station's Unity node, while the crew transfers the supplies onboard. Raffaello will then be returned to ground in the Shuttle’s cargo bay.

Discovery is due to dock with the ISS on 28 July at 13:16 CEST, returning to Earth on 7 August at 11:54.


For further information, please contact:
ESA Media Relations Division, Paris
Phone: + 33 1 5369 7155

Logo NASALogo ESA
Partager cet article
Repost0
23 juillet 2005 6 23 /07 /juillet /2005 00:00
La Terre et Mars sont en route pour un époustouflant rendez-vous programmé en octobre 2005.

Lorsque vous serez parvenu au point final de cette phrase, vous vous retrouverez 40 km plus près de Mars que vous n’en étiez à son début.

En effet, dans sa course autour du Soleil, la Terre vous emmène avec elle en direction de son prochain rendez-vous avec la planète rouge à la vitesse faramineuse de 37 000 km/h. Même si vous êtes en ce moment tranquillement installé devant votre ordinateur, chaque minute qui passe vous rapproche un peu plus de Mars. En octobre, quand les deux planètes se trouveront au plus près l’une de l’autre, Mars sera l’objet le plus brillant du ciel nocturne, à l’exception notable de la Lune. Tiens, vous venez encore de vous rapprocher de 80 kilomètres ! Continuez à lire !

Bien que nous ne soyons encore qu’en juillet, Mars est déjà très bien visible dans le ciel matinal. Vous pouvez la voir se lever avant le lever du Soleil, au-dessus de l’horizon est, à peu près deux fois plus brillante que les étoiles du chariot de la Grande Ourse.

Pourquoi nous ruons nous ainsi vers Mars ? Simple question de mécanique céleste. Imaginez que Mars et la Terre soient deux sprinters à la course dans un stade olympique, chacun occupant un couloir différent. Le couloir, c’est bien sûr l’orbite de chaque planète autour du Soleil. Contrairement à ce qui se passe dans un stade, où la ligne de départ est décalée sur chaque couloir afin de ne pas favoriser celui qui tient la corde, la Terre a un avantage certain dans cette course. En effet, plus une planète est proche du Soleil, moins elle a de distance à parcourir, et plus elle va vite. C’est ce qu’on appelle la troisième loi de Kepler. La Terre, plus proche du Soleil que Mars, n’a besoin que de 12 mois pour boucler un tour de piste autour du Soleil. Mars, avançant d’un pas lourd sur une orbite plus lointaine, prend presque exactement deux fois plus de temps. Si bien que, tous les deux ans à peu près, la Terre rattrape Mars et lui met un tour dans la vue, à la vitesse relative de 37 000 km/h. On dit alors que Mars est "à l’opposition*", c’est à dire exactement à l’opposé du Soleil dans le ciel.

Mars a encore pas mal d’avance sur nous, puisque nous ne la rattraperons pas avant l’automne, le 31 octobre à 03 h 19 Temps Universel pour être précis. À ce moment précis, nous ne serons séparés de la planète rouge que par 69 millions de kilomètres, à comparer à une distance moyenne de 250 millions. La période qui s’ouvre à présent représente donc le moment idéal pour lancer une sonde spatiale à destination de notre voisine.

Bien consciente de cette opportunité, la NASA, l’agence spatiale américaine, a justement prévu de lancer la mission Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) le 10 août 2005. Comme le voyage vers Mars dure environ 6 mois, le meilleur moment pour effecteur le lancement intervient environ un mois avant la date de plus grande approche. MRO arrivera à destination en mars 2006, se placera en orbite, et débutera une mission de cartographie à haute résolution qui devrait durer pas moins de deux ans.

Les appareils de prise de vue à haute résolution de MRO seront capables de discerner des détails de l’ordre du mètre à la surface de Mars. Autant dire que pas un seul des vestiges de la conquête spatiale présent sur le sol de la planète rouge ne pourra échapper à son œil perçant. Un radar sondera en outre les profondeurs du sous-sol martien, dans l’espoir d’y détecter de l’eau, ce que la sonde Mars Express sera peut-être parvenue à démontrer auparavant. Des spectromètres obtiendront quant à eux une cartographie de répartition des minéraux à la surface de notre voisine. Enfin, certains instruments s’essayeront à la collecte de renseignements sur la météo martienne, les prévisions de son évolution revêtant une importance primordiale dans la perspective d’un futur débarquement humain sur Mars.

Actuellement, deux robots automobiles, Spirit et Opportunity, sont déjà à pied d’œuvre sur Mars. Ils y sont depuis janvier 2004, ayant tiré profit de la précédente opposition martienne d’août 2003. (souvenez-vous, ça se produit tous les deux ans). Les deux robots avaient une espérance de vie initiale de quelques mois, or cela fera bientôt un an et demi qu’ils déjouent les pièges de sable de Mars. Un succès à porter au crédit des ingénieurs de la Nasa. S’ils continuent sur leur lancée, ils devraient être encore en état de marche lorsque MRO viendra les rejoindre. Ils le verront comme un minuscule point lumineux dans le ciel martien, tandis que MRO cartographiera la planète rouge pour le compte de ses futurs explorateurs.

Ici sur Terre, on va pouvoir se régaler du spectacle consistant à voir Mars grossir de jour en jour dans l’oculaire des télescopes. Au cœur de l’été, il devrait être possible de repérer les calottes polaires ainsi que les tempêtes de sable. Et à l’automne, même l’individu le moins attentif aux spectacles du ciel ne pourra manquer de remarquer "cette brillante chose rouge dans le ciel".

Retenez bien la date du 31 octobre comme étant celle du meilleur moment pour observer Mars, si le temps le permet. Mars se lèvera dès le coucher du Soleil, se tiendra au plus haut dans le ciel vers minuit, et se couchera à l’ouest aux aurores. Vous pourrez donc l’admirer toute la nuit, "flamboyant sur fond de noirceur sidérale avec une splendeur dépassant celle de Sirius et rivalisant avec celle de Jupiter elle-même". C’est du moins ainsi que l’astronome Percival Lovell la décrivit lors d’une opposition qu’il eut l’occasion d’observer au 19e siècle.

Et une dernière bonne nouvelle pour finir. En lisant ce texte jusqu’au bout, vous vous êtes encore rapproché de 1600 km de la planète rouge !

* Une planète est "à l’opposition" lorsque, dans le ciel de notre planète, elle apparaît exactement à l’opposé du Soleil.

(Science @ NASA)

Partager cet article
Repost0
11 juillet 2005 1 11 /07 /juillet /2005 00:00
L'expérience montre de manière irréfutable que lorsqu'une tartine beurrée tombe d'une certaine hauteur, c'est toujours le coté beurré qui touche le sol. Le seul changement du point de vue énergétique est une diminution de l'énergie potentielle, puisque l'état de la tartine reste inchangé. Que la tartine tombe avec le coté beurré vers le bas ou vers le haut, la quantité d'énergie potentielle perdue est la même.

Mais si elle tombe le coté beurré vers le bas, l'entropie augmente de manière notable. En effet, en touchant le sol, le beurre n'est plus confiné à la tartine mais se répand sur le sol, ce qui augmente l'entropie du système. Pour respecter les lois de la thermodynamique, on peut donc conclure qu'une tartine beurrée essaiera toujours de tomber avec le coté beurré vers le bas.

Ce rappel sur les principes qui régissent la fameuse loi de la Tartine Beurrée permet de mieux comprendre les recherches menées par les physiciens dans le domaine de l'antigravité.
En effet, une autre loi de la physique stipule que si vous lancez un chat par la fenêtre, et ce quel que soit la hauteur, il retombera toujours sur ses pattes.

La question qui surgit alors est: que se passe-t-il si on attache une tartine beurrée sur le dos d'un chat (avec le cote beurré apparent, bien évidemment) avant de le lancer par la fenêtre.

Est ce que le chat retombe sur ses pattes?
Est ce que le coté beurré touche le sol?

Si vous êtes par trop fainéant pour mener à bien l'expérience vous-même, quelques déductions logiques devraient vous permettre d'arriver au résultat.

Les lois de la Tartine Beurrée stipulent de manière définitive que le beurre doit toucher le sol alors que les principes de l'aérodynamique féline réfutent strictement la possibilité pour le chat d'atterrir sur le dos.

Si l'assemblage du chat et de la tartine devait atterrir, la nature n'aurait aucun moyen de résoudre ce paradoxe. C'est pour cela qu'il ne tombe pas.

C'est de cette manière que le secret de l'antigravité a été découvert. Un Chat Tartine, s'il est lancé d'une fenêtre, s'élèvera à une hauteur appropriée qui sera le point d'équilibre des forces de retournement félin et d'attraction beurrière.

Ce point d'équilibre peut être soigneusement modulé en enlevant un peu de beurre pour le faire monter ou en enlevant quelques unes des pattes du chat pour le faire descendre.

Cette technique est d'ailleurs déjà largement utilisée par les espèces qui ont entrepris des explorations interstellaires, et le bruit entendu à proximité des OVNI n'est autre que le ronronnement de milliers de chats.

Mais ce système n'est pas sans danger, car pour peu que le chat réussisse à manger la tartine, la catastrophe est inévitable!
Les chats retombent sur leurs pattes mais ne survivent que le temps de recevoir sur la tête les gigantesques vaisseaux spatiaux portés au rouge par le frottement atmosphérique et pleins d'extra-terrestrès en colère.

Pour trouver une solution à ce délicat problème, plusieurs équipes de chercheurs travaillent d'arrache-pied pour synthétiser un beurre qui ne plaise pas aux chats. Le beurre de cacahuètes semble très prometteur, mais les expérimentations sont toujours en cours.

Logique non !?

Bon à part ça, je ne sais pas si vous avez déjà tenté d'attacher quelque chose sur le dos d'un chat....

Mais ça c'est un autre débat...

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2005 6 09 /07 /juillet /2005 00:00
La Navette spatiale américaine est prête à décoller du Centre spatial Kennedy le 13 juillet pour une mission de douze jours à destination de la Station spatiale internationale (ISS). Le succès de cette mission donnera un nouvel élan à l’ISS, car les futurs vols de Navette permettront de livrer en orbite les modules de grandes dimensions fabriqués par l’ESA (le laboratoire Columbus), par le Japon et par les États-Unis, rendant ainsi possible la poursuite de la construction de la Station spatiale. Onze pays européens, représentés par l’ESA, ainsi que les États-Unis, la Russie, le Japon et le Canada sont engagés dans la construction de l’ISS.

Le laboratoire Columbus de l’ESA et les équipements complexes dont il est doté pour la réalisation d’expériences permettront aux équipages de conduire des activités de recherche et de développement, dans des conditions de microgravité, dans les domaines des sciences des matériaux, de la médecine, de la biologie et des technologies. On estime qu’un grand nombre de ces activités devraient contribuer à améliorer la vie quotidienne sur Terre. Le travail à bord de Columbus sera supervisé par un Centre de contrôle mission qui se trouve à Oberpfaffenhofen, près de Munich (Allemagne).

La reprise des vols de la Navette ouvre également la voie à des missions exécutées par des astronautes de l’ESA. Ainsi, il est prévu que l’astronaute allemand Thomas Reiter s’envolera sur la prochaine mission de la Navette en septembre pour un séjour de six mois à bord de l’ISS, tandis que l’astronaute suédois Christer Fuglesang participera à une mission de la Navette début 2006.

Les médias pourront suivre le lancement de la mission STS-114 à partir de différents centres de l’ESA : ESA/ESTEC à Noordwijk (Pays-Bas), ESA/ESRIN à Frascati (Italie) et ESA/EAC à Cologne (Allemagne).

Les représentants des médias qui souhaitent assister à cet événement dans l’un de ces centres sont invités à remplir le formulaire d’accréditation ci-joint et à le renvoyer au correspondant indiqué.

Les paramètres de la liaison télévisuelle de l’ESA seront disponibles sur le site http://television.esa.int environ 24 heures avant la retransmission. Pour toutes les questions concernant la retransmission télévisuelle, merci de contacter Claus Habfast,
tél. : +31 71 565 3838 – fax : +31 71 565 6340, courriel : claus.habfast@esa.int




Pour tout complément d’information, veuillez contacter :


ESA – Division Relations avec les médias
Paris (France)
Tél. : +33 1 5369 7155
Fax : +33 1 5369 7690

 
FORMULAIRE D’ACCRÉDITATION
Reprise des vols de la Navette
Mercredi 13 juillet – 21h00 à 22h30

Nom : __________________________
Prénom : ____________________________________
Média : _____________________________________________________________________
Adresse : ____________________________________________________________________
Tél.: ________________________________
Fax : ___________________________________
Mobile: _____________________________
Courriel : _______________________________

Mercredi 13 juillet :
J’assisterai à la retransmission dans l’un des établissements suivants :

( ) Pays-Bas
Lieu : ESA/ESTEC, Space Expo, Keplerlaan 3, Noordwijk
Contact : Michel van Baal
Tél. : +31 71 565 3006
Au cours de la retransmission :
+31 71 364 6446
Fax : +31 71 565 5728
Courriel : michel.van.baal@esa.int
Avant de vous rendre au Space Expo, veuillez appeler le numéro suivant pour avoir des informations sur le compte à rebours : +31 71 565 8016

( ) Italie
Lieu : ESA/ESRIN – Salle Magellan
Contact : Simonetta Cheli
Tél. : +39 06 9418 0350
Fax : +39 06 9418 0352
Courriel : simonetta.cheli@esa.int

( ) Allemagne
Lieu : ESA/EAC, Linder Höhe – Cologne
Contact : Maren Stock
Tél. : +49 2203 6001 111
Fax : +49 2203 6001 112
Courriel : maren.stock@esa.int



Partager cet article
Repost0
30 juin 2005 4 30 /06 /juin /2005 00:00
Il ne se passe pas une semaine sans qu'un télescope, sur terre ou dans l'espace, ne détecte autour d'étoiles la présence de planètes. Par ailleurs, les sondes autour de Mars et de Saturne nous font découvrir des aspects inédits sur l'environnement martien et sur le monde de Titan.

Article complet:
http://www.esa.int/esaCP/SEMZQO5DIAE_Belgium_fr_0.html



Partager cet article
Repost0